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[GC16] Belgian Games
Je dois bien l’avouer, je n’ai pas vraiment été convaincu par ce que j’ai pu voir lors de cette édition 2016 de la Gamescom. Peut-être est-ce parce que tous les gros titres que j’attendais sont sortis avant le salon. Et oui, au rayon des grosses productions, on pouvait notamment retrouver les sempiternels Call Of Duty, FIFA, NBA, j’en passe et des meilleurs… Bref rien d’excitant en ce qui me concerne (on a même eu droit à l’annonce d’un Metal Gear Solid sans Kojima, c’est pour vous dire).
Mais heureusement, la scène indépendante était, comme à son habitude, fidèle au poste pour nous vendre du rêve. D’ailleurs, telle une équipe d’athlètes olympiques, toute la délégation belge était présente pour nous offrir de bonnes bières, du bon fromage mais surtout, de bons jeux made in Belgium. Sans plus attendre, voici donc un petit aperçu de ce qu’on pouvait trouver sur notre pavillon rouge, jaune et noir.
sU de Guillaume Bouckaert
C’est après avoir travaillé plus de 5 ans dans l’industrie du jeu vidéo que Guillaume Bouckaert a décidé de se lancer comme développeur solo indépendant. Grâce à l’expérience qu’il a amassée tout au long de ces dernières années, il a été en mesure de développer sU, son premier jeu, qui devrait être disponible d’ici le mois d’octobre sur Steam.
sU est un hardcore plateformer super addictif dans lequel les scores obtenus représentent des sortes de codes qui permettent au joueur de résoudre diverses énigmes. Le jeu propose donc un concept très intéressant mais il s’offre aussi le luxe d’avoir un gameplay digne de Super Meat Boy et des graphismes aux tons pastels largement inspirés de Monument Valley. Une affaire à suivre…
Crash Town de Triangle Factory
Triangle Factory est une équipe de développeurs indépendants originaires de Gand qui a vu le jour en 2010. La team est composée de passionnés de création et de nouvelles technologies, qui ont décidé de s’orienter vers le marché des jeux mobiles. ils travaillent actuellement sur trois titres qui devraient sortir dans le courant de l’année, et c’est sur Crash Town que j’ai eu le plaisir de m’attarder.
Bref c’est muni d’une tablette que je me suis retrouvé à gérer la circulation au beau milieu d’un carrefour. Le principe est simple, il suffit d’une pression du doigt pour ordonner aux véhicules de s’arrêter, ou d’un swip pour les faire accélérer. Il s’agira donc de mettre ses réflexes à rude épreuve afin de permettre à tout ce petit monde de circuler paisiblement sans l’ombre d’un crash.
Tryfox de Glowfish Interactive
Basé à Courtrai, Glowfish Interactive est un studio composé de deux développeurs encore une fois indépendants dont l’objectif est de proposer aux petits, comme aux grands, des expériences interactives 3D de qualité. Et de fait, les quelques instants que j’ai pu passer sur Tryfox, leur tout premier jeu tout en couleurs, ont donné lieu à une très agréable découverte.
Tryfox est un action shooter 3D dans lequel on contrôle un renard armé jusqu’aux dents. Le gameplay est plutôt simple puisque le stick de gauche permet de se déplacer tandis que celui de droite sert à viser. Grâce aux autres boutons, on peut bien entendu tirer mais aussi placer des tourelles ou ériger des murs derrière lesquels se réfugier. Absents de la démo, deux autres personnages aux capacités spécifiques seront disponibles pour varier les plaisirs. Le jeu n’a pas encore de date de sortie mais il a d’ores et déjà été annoncé sur PC, PS4 et, pour le grand plaisir de Spacecowboy, sur Xbox One.
The Godbeast de Dascumaru
Derrière Dascumaru, ce nom à consonance asiatique, se cache une seule et unique personne, j’ai nommé Jochen Mistiaen. Un développeur indie bien de chez nous qui a réussi à m’attirer dans ses filets en me tendant une manette et en me susurrant à l’oreille : « Salut, tu veux essayer mon jeu ? Il est inspiré de Dark Souls et de Shadow of the Colossus ». Comment dire non à The Godbeast dans de telles conditions ?
The Godbeast est un jeu d’action au design minimaliste tout en cel-shading et à l’atmosphère sombre et mystique. Dès le premier combat, on ressent d’emblée l’influence des Souls puisque, après avoir verrouillé son adversaire, on peut soit lui asséner des coups de lance, soit éviter ses attaques grâce à des roulades. Dans la version que j’ai essayé, les ennemis n’étaient pas encore très colossaux mais d’ici peu, on devrait pouvoir partir à l’assaut de monstres géants qu’il serait question d’escalader afin d’en venir à bout. Tiens tiens, ça ne vous dit pas quelque chose ?
BombSlinger de Mode4
Et pour finir, j’aimerais vous parler de nos deux compères bruxellois de chez Mode4, qui sont en quelque sorte des habitués de la maison. En effet, ce n’est pas la première fois que nous vous parlons d’eux ainsi que de Bombslinger, leur titre bientôt culte (au minimum) disponible en early access sur Steam pour la modique somme de 11,99€. D’ailleurs si vous ne l’avez pas encore dans votre bibliothèque, je ne peux que vous conseiller de foncer vous le procurer.
Pour ceux qui n’auraient pas suivi, Bombslinger est donc un Bomberman-like orienté solo qui se déroule dans un univers western spaghetti complètement déjanté dans lequel on peut notamment faire péter de vieux rednecks en slip. L’histoire est plutôt simple puisqu’il s’agira d’évoluer à travers des niveaux générés de façon procédurale afin de venger la mort de sa chère et tendre. Pour le reste, précisons que la difficulté est assez accrue et que le jeu devrait donc plaire aux amateurs de die and retry.
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