Qui se souvient des vieux jeux Burnout dans lesquels on pouvait prendre part à des séquences de crash et dont le but était de faire le plus gros score de dégâts possible ? Eh bien dans ce cas Dangerous Golf vous plaira sûrement ! Le studio qui se cache derrière ce titre est Three Fields Entertainment, dirigé par Fiona Sperry et Alex Ward, qui sont également les fondateurs et développeurs du studio Criterion Games. Mais du coup, est-ce que ce jeu possède la même essence que la série Burnout ? C’est ce que nous allons découvrir !

Un peu de golf pas comme les autres

Qui n’a jamais rêvé de se défouler à tout détruire dans une pièce, surtout quand celle-ci est remplie de choses onéreuses ? C’est l’occasion rêvée avec Dangerous Golf ! Le jeu vous proposera de voyager en France, en Angleterre, en Australie et aux États-Unis afin de semer la destruction dans un florilège d’endroits mis à votre disposition. Il s’agit avant tout d’un jeu de scoring visant à faire le plus de dégâts possible grâce à votre swing et à d’autres petites choses que nous allons détailler au fur et à mesure.

Tout d’abord, les différentes phases de jeu. Vous devrez dans un premier temps faire votre swing en visant là où vous le souhaitez ; il est recommandé de taper directement dans les masses d’objets pour bien faire. Ensuite, tous les défis contiennent un compteur de Smashbreaker. Il s’agit du nombre d’objets que vous devez faire bouger grâce à votre swing, de manière directe ou non, et qui une fois atteint vous permettra de rentrer en mode Smashbreaker, en d’autres termes le MODE MICHAEL BAY ! Dans ce mode-là, la balle s’enflamme et rebondit tout en vous permettant de la contrôler. Chaque fois qu’elle touche quelque chose, elle provoque une petite onde de choc vous aidant à obtenir votre Smashdown, si cela n’est pas déjà fait, ou alors à continuer le massacre du lieu. Mais attention, gardez un œil sur la jauge de Smashbreaker (sa taille varie selon le niveau) pour savoir combien de temps il vous reste avant que la balle ne redevienne inerte. Enfin il y a le Smashwave, tout simplement une petite onde de choc horizontale à déclencher quand la balle se trouve à l’arrêt au sol, soit avant soit après le Smashbreaker selon l’envie. Il ne vous restera plus qu’à finir avec un put, direct ou non, et sachez que si vous voulez faire un ricochet contre un mur, le jeu vous aidera beaucoup après le rebond en envoyant directement la balle dans le trou.

Des défis à gogo

Chacune des quatre destinations comporte des scènes que vous aurez l’occasion de parcourir plusieurs fois, mais pourquoi ? Car le point de tir et les objectifs changent à chaque nouveau défi. Pour prendre un exemple tout simple, dans le salon de thé en France, vous devrez détruire plusieurs lots de bouteille de champagne, tandis qu’une autre fois ce seront des pianos et j’en passe. Si vous arrivez à détruire tous les objets marqués, vous gagnerez un gros bonus de score appelé Smashdown, et je vous conseille vivement de l’obtenir dès que vous le pouvez. Au fur et à mesure que vous progresserez dans le jeu, vous devrez faire face à de nouveaux types d’objectifs comme la limite de temps, l’apparition du drapeau de put, hazard, etc. Pour l’objectif « hasard », par exemple, un ou plusieurs objets marqués en rouge ne devront en aucun cas être touchés, sinon c’est directement game over avec une grosse pénalité de points. Vous débloquerez également des bonus qui vous aideront lors de vos séances de destruction comme le Pistol Tee, qui n’est ni plus ni moins qu’un viseur laser pour savoir où la balle ira exactement.

Bien que Dangerous Golf possède un concept attrayant et un potentiel conséquent pour se défouler, il s’avère quand même très répétitif. Malgré le nombre de scènes disponibles par pays, on est amené à mettre à sac les mêmes décors et ce même si les objectifs principaux et les contraintes changent de place tout le temps. En plus du mode de tournée mondiale en solo, il y a aussi un mode multijoueur sur la même machine, histoire de vous batailler avec vos potes pour savoir qui sera le digne successeur de Michael Bay, et de la compétition en ligne pour les plus acharnés.