Yomawari : Night Alone – Cauchemar dans la nuit noire

Yomawari : Night Alone – Cauchemar dans la nuit noire

Yomawari commence assez rapidement avec un pitch très simple : vous incarnez une petite fille qui part à la recherche de sa sœur et de son chien qui ont disparu. En effet, ils ne sont pas revenus et la nuit est tombée. Il faudra donc arpenter les rues d’un village typiquement japonais pour retrouver tout ce petit monde, avec comme seule alliée votre lampe de poche ! Évidemment la tâche ne sera pas si simple, de nombreux Yokais (fantômes issus du folklore asiatique) vous barreront la route et auront pour seul objectif de vous tuer. Notre petite héroïne n’aura pas énormément le choix, il faudra fuir ou se cacher.

Kawai mais effrayant

Les graphismes du jeu sont assez simplistes mais très jolis. D’ailleurs quand on commence à jouer, on douterait presque que l’on est face à un survival-horror. Et c’est aussi dans cet aspect que réside la force de Yomawari : Night Alone. On est plongé dans un univers mignon mais tout le reste tranche : ambiance, sonorités, yokais, hémoglobine, … Un contraste qui fonctionne parfaitement et n’enlève rien au cauchemar. Côté bande-son, c’est minimaliste. Le silence est partout, on progresse dans des rues silencieuses où l’on entend des grillons. Il n’en faut pas plus, ce silence est inquiétant, on est sans cesse aux aguets.

Les actions du jeu sont basiques. Comme déjà mentionné, il faudra fuir mais pour plus de réalisme, la petite fille finira par se fatiguer (rapidement) et ne pourra plus tenir la cadence. Elle devra se reposer pour mieux continuer à courir. Cela donnera des courses poursuites intenses contre les boss, où chaque seconde aura son importance. L’autre solution pour se protéger des yokais sera de se cacher. Pour cela, il suffit de s’approcher de certains buissons, pancartes, … En ce qui concerne votre alliée, la lampe de poche, elle sert entre autres à mieux voir pour se déplacer mais surtout elle permet de voir les yokais invisibles. Sans elle, impossible de les localiser. On ressent les vibrations de la console et le son s’intensifie mais pas de visuel. Alors quand ils nous rattrapent, c’est l’effusion de sang. J’avoue être mort assez souvent, mais le jeu s’apparente à un « die and retry ».

Au niveau scénario, il faudra se promener (pas style balade de santé), trouver des indices pour avancer. Une fois que l’objectif du chapitre est clair, les puzzles sont faciles. On va à un point A, on récolte un objet que l’on utilise à un point B, cela nous donne un autre objet et ainsi de suite. Du déjà-vu… Pour ce qui est des sauvegardes, il faudra retourner chez soi. Pas toujours pratique quand on est à l’autre bout de la map, qu’on veut juste sauvegarder puis continuer ce que l’on faisait. Pour faciliter tout ça, des statues Jiso sont disséminées un peu partout dans le village, auxquelles vous ferez l’offrande d’une pièce afin d’effectuer une sauvegarde rapide. Attention cependant, lorsque vous quittez le jeu, vous reviendrez automatiquement chez vous et non à la dernière statue Jiso où vous avez sauvegardé.

Note

15/20

Yomawari : Night Alone est un jeu d’horreur différent, mais dans le bon sens. Le scénario est plutôt simple, sans chichis. À noter le côté chibi et l’ambiance ultra travaillée. Par contre, la difficulté et le minimalisme du titre en rebuteront certains.

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