The Division – Retour sur la beta

The Division – Retour sur la beta

Après avoir proposé dans le courant du mois de février une première beta uniquement accessible sur invitation, Ubisoft a remis le couvert ce weekend en proposant à tout le monde de pouvoir s’essayer à leur ambitieux projet de monde en ligne persistant, The Division. C’est pour ma part sans attente particulière et par pure curiosité que j’ai participé à cette seconde session de beta test, le titre n’ayant pour ainsi dire jamais vraiment retenu mon attention.

À l’instar des sagas Rainbow Six et Splinter Cell, The Division profite de l’apport du célèbre écrivain Tom Clancy pour poser ses joueurs dans un cadre mine de rien assez original. C’est la crise, un puissant virus a placé New York en état de siège, et de nombreuses factions ont pris les armes pour leur propre survie dans cet enfer urbain. Il se dégage du jeu une ambiance post-apo, mais un peu particulière : si effectivement de nombreux jeux nous ont déjà baladés dans des mondes ayant subi ce genre de cataclysme, il est plutôt rare de se retrouver à y prendre part aussi rapidement après les faits. Pour résumer grossièrement, c’est comme s’il nous était donné d’explorer ce qu’il se passe dans The Last of Us entre son prologue et le moment où le jeu nous replace aux commandes de Joel. On incarne ici un membre de la Division, envoyé dans la zone de guerre qu’est devenue New York afin de venir en aide aux civils, survivants et résistants.

the division 1

La beta proposait de découvrir le début du jeu, avec l’arrivée de notre avatar à New York. Deux missions principales et quelques évènements secondaires étaient disponibles et permettaient de comprendre assez rapidement que malgré le coté massivement multijoueur du titre et la possibilité de croiser d’autres joueurs en explorant librement la portion de ville accessible, les missions de quête fonctionnent elle en instances, et à moins de s’être volontairement regroupé avec d’autres joueurs, c’est seul que vous arpenterez les zones où elles se déroulent. Le gameplay repose sur un système de couverture assez réussi et les affrontements, s’ils sont loins de la nervosité d’un Vanquish par exemple, s’avèrent tout de même assez dynamiques et ce surtout pour un jeu se voulant MMORPG. Le coté RPG du titre se retrouve d’ailleurs dans la possibilité de faire monter son personnage en niveau afin de débloquer diverses compétences afin de l’aider lui et ses alliés sur le champ de bataille.

Bien entendu, comme dans tout MMO qui se respecte, les ennemis laisseront tomber des pièces de butin à récupérer, afin d’améliorer son équipement. Ainsi, on peut récupérer trois types de pièces d’équipement : des armes et pièces pour modifier ces dernières, des pièces d’armure tactique et des vêtements. Si l’armure tactique influe sur les statistiques défensives du personnage, les vêtements jouent quand à eux un rôle purement cosmétique en permettant de personnaliser son avatar. Le système de mods d’arme est assez complet, avec la possibilité de changer peu ou prou toutes les pièces d’un fusil d’assaut pour en améliorer la maniabilité, diminuer le recul et accélérer son rechargement, par exemple.

À la manière d’un Assassin’s Creed par exemple, on se retrouve assez rapidement à évoluer à partir d’une base principale d’opération; et en y consacrant des ressources récupérées lors de l’exploration de la ville et l’accomplissement des missions, il est possible d’améliorer la base et les infrastructures y étant disponibles. On devine assez facilement que l’évolution de cette dernière sera le pilier central de la progression du scénario, avec les missions principales. Les quêtes secondaires semblent se déclencher aléatoirement en passant près d’une zone où divers évènements ont lieu, comme une prise d’otage ou une bataille urbaine entre survivants, et se résumaient (du moins dans la beta) à éliminer tous les ennemis présents pour en voir le bout. Je me suis quelque peu aventuré dans la zone PVP avant de faire très rapidement machine arrière : il y régnait un sacré bordel qui n’a pas manqué de me rappeler les premières heures du mode multi de GTA V, où tout le monde tirait sur tout le monde sans trop se soucier de ce que le jeu avait à proposer concrètement.

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Concrètement, le point fort du jeu, c’est indéniablement son ambiance. Le sentiment d’urgence dégagé par les rues de la ville laissée quasiment à l’abandon mais gorgées de civils en difficulté et autres tarés prêts à tirer profit de la situation est saisissant, bon nombre de véhicules sont stationnés au beau milieu de la route toutes portes ouvertes, des rats passent sans cesse devant les personnages, des chiens errent dans cette ville sous la neige… Le cadre est particulièrement soigné et contribue pour beaucoup au plaisir de jeu. À voir sur le long terme une fois le jeu sorti bien sur, si le coté massivement multijoueur parvient à se faire ressentir et apporter un plus au gameplay, mais The Division semble bien parti pour nous proposer une expérience intéressante.

Réactions

  • kp le 22/02/2016

    Pareil mon bon mass, l’expérience du jeu semble de bonne augure, mais rien de révolutionnaire par contre le multi joueur, j’ai pas testé du tout…à voir sur le long terme comme tu dis

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