Alisia Dragoon : où la fantasy rencontre la science-fiction

Alisia Dragoon : où la fantasy rencontre la science-fiction

Dégommer tout un tas de bestioles, sorciers et monstres en tout genre, terrasser d’énormes boss moches et méchants en compagnie de créatures légendaires et lancer des éclairs tous azimuts, telle est l’idée générale d’Alisia Dragoon.

Sorti uniquement sur Megadrive en 1992 et édité par Game Arts (à qui nous devons le très sympatique Zeliard) en collaboration avec les Studios Gainax, Alisia Dragoon est un jeu qui nous entraîne dans un univers à mi-chemin entre l’heroic fantasy et la bonne vieille science-fiction de l’ère 16-bits.

Nous pouvons constater ici la différence flagrante en la jaquette européenne/américaine et la jaquette japonaise pour mieux correspondre aux publiques culturellement differents, l’une dans un style manga, l’autre dans un registre Heroic Fantasy.

Nous pouvons constater ici la différence flagrante entre les jaquettes européenne/américaine et japonaise pour mieux correspondre aux publics culturellement differents, l’une dans un style manga, l’autre dans un registre heroic fantasy.

Au niveau de l’histoire, il existe en effet deux versions. La première, japonaise, met en scène Alisia comme la fille d’un puissant sorcier ayant enfermé un être malfaisant du nom de Baldour dans un énorme cocon avant de l’envoyer dans l’espace. Les partisans de ce dernier torturent à mort le pauvre sorcier afin de permettre à ce fameux Baldour de revenir sur Terre. La mission d’Alisia sera donc de supprimer Baldour et ses nombreux disciples. Dans les versions américaine et européenne, Alisia tient plus le rôle d’un gladiateur oeuvrant pour la paix et la sécurité de l’humanité avec l’aide de ses compagnons. La mission consiste à éradiquer les monstres venus perturber cette sérénité et à anéantir la source de leur pouvoir, une certaine « Silver Star » qui se serait écrasée sur Terre.

Le jeu se présente comme un jeu d’action/plate-formes assez dynamique qui demande une certaine dextérité. Vous serez accompagné tout au long de votre aventure par différentes créatures, chacun de ces compagnons disposant d’une technique differente plus ou moins efficace selon l’ennemi ou le boss en face de vous. Au nombre de quatre, vos compagnons seront respectivement un dragon qui – avec une implacable logique – crache du feu, un aigle qui déclenche un coup de tonnerre, un lézard volant qui tire des boomerangs et une espèce de créature de feu qui lance des… boules de feu. Vous récupérerez au fil du jeu des items bénéfiques pour vous ainsi que pour vos compagnons : regain d’énergie, power up, level up, tout y est.

Différents screenshots qui montrent bien l’évolution de l’univers fantastique vers la fiction futuriste.

Différents screenshots qui montrent bien l’évolution de l’univers fantastique vers la fiction futuriste.

Autour du jeu et graphiquement, c’est beau et riche en couleurs, quoique peut-être un peu flashy par moments. Les textures sont propres, soignées et le level design de chaque niveau est loin d’être monotone. Vous croiserez la route d’ennemis variés et de boss tous plus originaux les uns que les autres tout au long du jeu, qui mettra à rude épreuve vos réflexes et l’agilité de vos doigts. La bande son est une franche réussite et nous plonge à merveille dans l’ambiance désirée ; elle mérite largement sa place parmi les grandes OST de la Megadrive.

Note

17/20

Alisia Dragoon est un de mes tout premiers jeux vidéo. J’y ai passé un nombre incalculable d’heures et ce même si gamin, je ne dépassais jamais le niveau 3. Un très bon jeu Megadrive et 16-Bit en général que je recommande chaudement à tous ceux qui ne le connaissent pas encore.

Réactions

  • spacecowboy le 04/10/2015

    En fait, ni la jaquette occidentale ni la japonaise ne retranscrivent correctement le style visuel du jeu. D’un côté, on a une imagerie imitant Golden Axe et, de l’autre, du manga chevaliers-du-zodiaque pas très adapté non plus.

    Merci pour cet article ! Ca me rappelle que je n’ai jamais joué « sérieusement » à ce jeu. Je ne l’ai pas connu à l’époque, et je n’ai fait que l’approcher en émulation. Même depuis que je le possède en cartouche, je n’ai jamais approfondi plus loin que les premiers niveaux. Pourtant, le jeu me parle énormément… Ca vous arrive à vous aussi ?

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