[GC15] Nos découvertes de la Gamescom

[GC15] Nos découvertes de la Gamescom

La Gamescom, c’est aussi l’occasion de tester des jeux que l’on attend depuis longtemps. Tom Sawyer, Employee 427 et spacecowboy vous racontent ici leurs impressions sur ces jeux qui les font trépigner d’impatience…

Street Fighter V (testé par Tom Sawyer)

Nous avons eu l’occasion de nous essayer brièvement à la beta de Street Fighter V. Malgré quelques détails esthétiques particuliers (cheveux plasticine?), c’est assez joli. Ce n’est pas une révolution mais c’est digne de la nouvelle génération. Les animations sont toujours aussi soignées et les décors fourmillent de détails.

Plusieurs changements de gameplay modifient le déroulement des matchs. Le fait de pouvoir se relever de trois manières différentes empêche l’abus de situations avantageuses après une mise au sol. Le gros du combat se déroule donc dans le jeu neutre (Footsies). Un retour aux bases donc, et surtout une correction d’abus de jeu souvent critiqué dans son prédécesseur. Les combos sont moins exigeants, sans doute pour rendre le jeu moins élitiste. Tout cela apporte un vent de fraîcheur au combat. Il faudra néanmoins voir comment cela évolue, car nous somme encore loin de sa sortie, prévue pour début 2016.

Capcom veut clairement faire de Street Fighter V le fleuron de l’e-sport du jeu de combat et les fans ne s’en plaindront pas. Les changement actuels sont pour la plupart bien accueillis, et le jeu est sur la bonne voie. L’impression est bonne, il ne reste plus qu’a prier pour que le temps nous donne raison…

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Overwatch (testé par Employee 427)

Au gré de nos pérégrinations, nous sommes tombés sur le stand Blizzard. Blasés, nous avons d’abord contourné la partie rétro-gaming du stand présentant l’antique Starcraft II (qui a dit troll ?), avant de découvrir un stand Hearthstone ne suscitant qu’un intérêt mitigé parmi nous. D’un oeil dédaigneux, nous avons ensuite contourné la partie Heroes of the Storm qui nous rappela furieusement les LANs de notre jeunesse. C’est alors que nos yeux se sont écarquillés, nos pupilles se sont dilatées, et un afflux de sang est venu approvisionner notre p… Euh, notre encéphale survolté : nous faisions enfin face à la partie du stand qui nous intéressait vraiment : Overwatch, le seul et unique FPS de Blizzard. La particularité d’Overwatch est que, contrairement à beaucoup d’Arena FPS du même genre (Quake, Unreal Tournament ou encore Toxikk), on dispose ici directement de son arme, avec laquelle il faudra composer toute la partie. De plus, chaque personnage dispose de deux techniques et d’une capacité spéciale, un peu à la manière d’un MMORPG ou d’un MOBA.

Excités comme de vierges jouvencelles (enfin, surtout Employee 427), nous nous sommes précipités dans la file pour pouvoir tester ce jeu qui passera en Beta très bientôt. Nous avons pu jouer deux matches en équipe de six: la team Presse VS la team Pouilleux.

Premier match. Après avoir entré mon nom, j’ai été directement confronté à une décision cornélienne : quel personnage choisir ? Par chance, j’avais déjà regardé quelques vidéos de gameplay, et je me suis directement précipité sur Hanzo, un archer dont le gameplay m’avait séduit. Hanzo dispose donc d’un arc à flèches qu’il peut armer plus ou moins longtemps afin de varier l’intensité de ses tirs. Ca y est, tout le monde a choisi son personnage. Me voici maintenant propulsé dans l’arène… Fort heureusement, nous avons quelques secondes pour explorer la map avant que le matche ne commence vraiment. Il faut apparemment se rendre à un point A et le conquérir. Quand le match commence, mon sang ne fait qu’un tour et je fonce vers l’objectif… avant de me rappeler que je suis un des personnages les plus fragiles (enfin, je crois ?!) et qu’il vaudrait mieux que je reste en arrière. Planqué derrière mes alliés dans un coin, je décoche mes flèches à tout va, avec un certain succès. J’ai beaucoup de mal à utiliser mes deux techniques car, bien que très puissantes, elles sont aussi très contextuelles : ma première capacité permet de faire ricocher ma prochaine flèche, ce qui est très pratique dans les couloirs et les espaces étroits; ma deuxième capacité déploie un énorme shield à l’impact, ce qui peut permettre à mes alliés de se sortir de certaines situations compliquées. Autant dire que mes performances en-dehors du tir brut étaient plutôt médiocres… La team Presse a été contrainte de s’incliner dans ce premier match contre la team Pouilleux… Mais nous n’avions pas dit notre dernier mot ! Place au second match !

Second match. Il est temps de choisir un nouveau personnage. Espérant rejouer sur la même map (que je connaissais maintenant un peu), je décide de prendre Arachnée, une « sniper » ma foi plutôt charmante. Après un très court temps de chargement, me voici propulsé… dans une nouvelle arène. Fuck ! Qu’à cela ne tienne, je trouve directement un endroit perché en hauteur depuis lequel je pourrai faire des miracles. Et fort heureusement, Arachnée a dans son kit un grappin permettant justement d’atteindre des endroits peu accessibles… Ni une ni deux, je fonce sur mon point de hauteur et j’attends, protégé par un petit muret enneigé. Il n’aura pas fallu attendre longtemps avant de voir une ribambelle d’ennemis accourir, que j’arrose allègrement de balles sans même qu’ils ne réalisent d’où venaient les tirs. Ma ruse ne dura cependant guère longtemps, car les ennemis ont vite réalisé où j’avais posé ma tente Quechua et m’ont vite délogé. Je décidai alors de changer de tactique et de profiter de la polyvalence de mon fusil pour passer à l’assaut : en mode lunette, il fait office de fusil « sniper » et fait plus de dégâts, tandis qu’il peut faire office de simple mitrailleur sans la lunette. S’ensuivent alors quelques minutes de morts honteuses, de moves de génie et d’instants cocasses à essayer de comprendre à quoi sert ma deuxième capacité spéciale pour que la partie se termine et que… la team Presse se fasse encore ridiculiser par la team Pouilleux !

La queue entre les jambes mais le coeur conquis, nous sortons du stand Blizzard en espérant que la Beta d’Overwatch sorte très bientôt pour pouvoir s’entraîner et ne plus jamais se faire lyncher par de filthy casuals… Overwatch promet des merveilles : son character design est excellent, ses maps sont nerveuses et forcent un gameplay dynamique, ses graphismes sont extrêmement lisibles tout en véhiculant une atmosphère agréable, et le jeu s’avérera a priori très addictif… A noter que je n’ai testé ici que des personnages offensifs, mais il existe trois autres rôles : défensif, tank et soutien.

Cuphead (testé par spacecowboy)

On offre 10.000 euros à quiconque pourra affirmer que Cuphead est moche devant un détecteur de mensonges ? Dans le genre, c’est bien simple, personne n’a fait mieux. L’animation est tellement sublime qu’il est toujours impressionnant de contrôler soi-même ce qui se passe à l’écran. Avec pareille beauté, Cuphead se vendrait tout seul. Mais il est du style à se compliquer la vie.

La première surprise réside dans son format. Faites une croix sur le jeu de plateformes, Cuphead sera un enchaînement de boss uniquement ou du moins en grande partie. Le deuxième choc est plus rude : battre un boss est plus difficile que de répondre à une fille qui vous demande si elle a grossi. La démo nous fait affronter un boss carotte. Le légume nous envoie déjà des projectiles à un rythme élevé, mais en plus il a une résistance de Terminator. Après l’avoir arrosé de tirs, nous avons l’honneur de découvrir sa deuxième forme, encore plus délicate à gérer. Deux de nos rédacteurs ne parviendront pas à aller plus loin et le troisième ne voudra même pas essayer (nous l’appellerons Monsieur Courage pour garantir son anonymat). Dans ces conditions, Cuphead s’adressera à une toute petite niche de joueurs. Avouez que ce serait dommage avec une plastique si avantageuse. Espérons plusieurs réglages de difficulté, ne fût-ce que pour réduire la résistance des boss.

Réactions

  • Gatchan77 le 09/08/2015

    Cuphead me fait bien envie mais faut voir la durée de vie.

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  • Employee 427 le 09/08/2015

    Bon en même temps, on a galéré sur Cuphead mais c’était la première fois qu’on posait les mains sur le jeu… Avec un peu de pratique, je suis sûr que le boss carotte était battable en 5-6 essais !

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  • Wil2000 le 17/08/2015

    Jolie sélection, ce petit Cuphead me fait de l’oeil depuis un moment déjà, j’adore son style graphique! <3

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