Dungeon Keeper 2 : It’s good to be bad…

Dungeon Keeper 2 : It’s good to be bad…

Dans la série : « C’est trop tard pour y jouer fallait s’y mettre dans les années 90 »

« Contre-pied de l’Heroic Fantasy ? » ; « Un « Sims » satanique » ; « Inspiration pour tous les dictateurs modernes » ; « Mais tout le monde s’en fout de Dungeon Keeper » ; …

Des commentaires divers ont plu depuis sa sortie. Ce que je peux vous dire, c’est que tous ceux qui y ont touché de près ou de loin n’y sont pas restés indifférents.

Dungeon Keeper 2 vous donne la possibilité de jouer un « méchant » dominant une armée de créatures du mal. Vous partez à la conquête de royaumes à la surface peuplés de fées, d’elfes, de nains et de chevaliers blancs. Qui n’aurait pas envie de mettre un terme à cette mièvrerie ?

Eh bien le grand cornu, un démon pour qui vous bossez, vous donne la possibilité d’accomplir cet objectif pour lui. Ou plutôt, en cas de fiasco, il vous écrasera les burnes à coup de marteau jusqu’à ce qu’elles fassent un bruit de purée, avant de vous décapiter et de se servir de votre tête comme pot de chambre.

Dungeon Keeper

Comment ne pas finir en pot de chambre dans ce jeu ?

Vous devrez littéralement vous creuser un chemin dans les profondeurs de la terre et  collecter des gemmes qui vous permettront de continuer votre sanglant périple. Gemmes se trouvant sur le cadavre de seigneurs humains protégés par les créatures évoquées plus tôt.

Quand vous ne serez pas occupé à creuser, enfin, occupé à envoyer vos serviteurs creuser pour vous, il vous faudra recruter des mercenaires. En résumé, des gobelins, des salamandres, des trolls, des chevaliers noirs, des vampires, des anges de la mort et j’en passe…

Afin d’attirer ces créatures et pour qu’elles restent sous vos ordres, il est nécessaire de façonner des salles qui les accommoderont. Tanière, casino, salle d’entraînement, poulailler (il faut bien les nourrir) en passant par la prison et la salle de torture.  Au final, tout est bon pour faire gagner des étoiles hôtelières à votre donjon ; des salles vastes, des pièges tous les mètres, des lutins (vos esclaves) en suffisance feront que vos sbires se sentiront comme chez eux. Une fois que vos minions sont prêts (et après les avoir payés), envoyez-les anéantir vos ennemis en agrémentant les combats de sorts roublards et perfides.

La cerise sur le gâteau est que vous pouvez vous-même prendre le contrôle de vos créatures et combattre à la première personne. Et si comme moi vous êtes un sadique, vous n’hésiterez pas à capturer vos ennemis pour ensuite les jeter en prison jusqu’à ce qu’ils meurent de faim et deviennent des squelettes bien dociles. Ou encore les torturer, vos maîtresses y prendront un malin plaisir et vous gagnerez parfois des informations utiles sur la carte. Malgré son côté « sombre », Dungeon Keeper 2 n’est pas un jeu violent, les scènes et les sons n’ont pas été créés pour choquer. Bien au contraire, l’iota d’indignation apparaissant sera vite remplacé par un rire narquois et franc.

Dungeon Keeper-2

Mon expérience 

Outre le côté décalé et humoristique (si toi aussi tu explosais les poulets en les baffant, lève la main), ce jeu m’a pris parfois la tête. Il n’était pas rare que je doive recommencer une mission à cause d’un début trop lent ou raté. Par ailleurs, c’était vraiment épatant de pouvoir torturer les troupes adverses jusqu’à ce qu’elles acceptent de devenir vos larbins (syndrome de Stockholm b**ch !).

Quand ça devenait vraiment trop difficile, ou trop facile, je lâchais le grand cornu au milieu du camp ennemi. Accompagné de popcorn et d’un verre de champagne, c’était la fête mais gratuit !

C’est dommage

Sans être choquants, les graphismes sont bien évidemment devenus obsolètes voire moches. De plus, il n’y pas de réel contrôle sur le type de créatures qui débarquent dans votre donjon. Avec un nombre maximal d’unités, vous êtes obligé de construire assez rapidement des salles différentes au risque de vous retrouver avec 10 gobelins et 5 trolls. La force de frappe s’en fera clairement ressentir.

La rumeur qui aurait dû être vraie

Une rumeur prétendrait que ce serait Charles Manson lui-même qui aurait eu l’idée de ce jeu alors qu’il avait cinq ans. Ce n’est que quelques années plus tard que les développeurs de Bullfrog découvrirent par hasard son idée écrite dans un cahier tâché de sang. Au milieu de recettes de cuisine, de listes de courses et des noms de ses futures victimes.

En quelques mots

Dungeon Keeper 2 nous embarque dans son univers décalé peuplé de créatures magiques aux besoins de sims.  À vous de les gérer en leur accordant le confort nécessaire pour qu’ils défoncent les forces du bien. Dungeon Keeper 2 reste un STR  plus que valable et bien pensé. Il vous faudra gérer le temps, l’argent, le mana pour les sorts, le niveau de vos créatures, le contrôle de la map, … Les objectifs restent variés au point qu’il en devient presque impossible de s’ennuyer. Avec la possibilité de contrôler vos créatures à la première personne, la création de Bullfrog dose intelligemment originalité, humour et dynamisme. Il est néanmoins dommage de savoir que la franchise n’a jamais été rachetée et qu’il y a très peu de chances de voir un jour une suite.

Dungeon Keeper-4

Un article de Fanat-K

Réactions

  • LordSuprachris le 17/04/2015

    Dungeon Keeper, un jeu que j’adore! 😀

    J’ai pas mal joué au 1er avec un pote, je n’ai jamais touché le 2ème par contre.

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  • Nintendorigine le 09/05/2015

    Pareil que Lord!
    Enormissime Dungeon Keeper, 1er du nom, un humour noir hilarant, vraiment génial!
    Mais jamais joué au 2ème volet, présenté ici…
    Quant à une suite, non je n’en connais pas, mais il y a bel et bien une adaptation, un portage, sur tablette/smartphone: j’y joue régulièrement, recherchez sur le store! 🙂

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