
Citizens of Earth
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Citizens of Earth est un RPG qui parvient à tirer son épingle du jeu. En effet, il ne s’agira pour une fois pas d’histoire épique avec une princesse à délivrer, ni même de manga kawaii tout rose mettant en scène des héroïnes aux gros seins, non cette fois c’est l’humour qui a été mis à l’honneur dans ce titre au scénario complètement loufoque et ça, ça fait du bien ! D’ailleurs, tout ça peut paraître assez atypique, je vous l’accorde, mais les connaisseurs se rendront très vite compte que le jeu est largement inspiré du célèbre Mother sorti uniquement sur la NES japonaise en 1989 et plus spécialement de Earthbound, deuxième opus sorti plus tard sur SNES.
Quand je serai grand, je serai vice-président
L’histoire débute le lendemain des élections quand le vice-président de la Terre est sorti de son lit par sa tendre maman. Dès son réveil, ce dernier se verra contraint d’affronter des manifestants luttant contre sa cause, des employés shootés au café, des men in black complètement tarés et surtout des aliens sortis tout droit d’une autre dimension. Mais rassurez-vous, notre héros ne sera pas seul face à ces dangers, comprenez par là qu’il ne se salira pas les mains puisque c’est sa mère et son frère qui se battront dans un premier temps à sa place. Je dis « dans un premier temps » car tout l’intérêt du jeu réside dans le fait que l’on peut recruter une kyrielle de personnages rencontrés tout au long de l’aventure et les faire intégrer son équipe.
- Un monde très coloré
- les combats tour par tour
- la map pas très claire
Pas moins de 40 protagonistes seront à notre disposition. Pour les recruter, il suffira simplement (ou pas) d’accomplir une quête secondaire. Notons que l’on ne peut avoir que 3 personnages dans sa team mais qu’il est possible de switcher quand bon nous semble. Chaque perso ayant des capacités qui leur sont propres, il s’agira de les utiliser à bon escient en fonction de ses opposants. Malheureusement, le nombre tellement élevé d’alliés ne nous permettra pas de tous les utiliser. Personnellement, j’ai fait le choix de ne faire leveler qu’une poignée de mes comparses, ce qui est indispensable si on veut progresser dans l’aventure. On pourrait imaginer tous les faire monter en puissance mais cela prendrait probablement des centaines d’heures de jeu.
Un style résolument old school
De par son style pixélisé et très coloré, Citizens of Earth plaira très certainement aux fans de rétrogaming tant on se croirait de retour dans les année 90. A la manière d’un bon vieux Final Fantasy, on se ballade dans un monde vu du dessus truffé d’ennemis que l’on pourra affronter au tour par tour en rentrant en contact avec eux. A notre vue, il ne sera pas rare de voir certains monstres se regrouper afin de nous donner un peu plus de fil à retorde. Malheureusement, il faut bien reconnaître que les combats ne sont pas très difficiles. La preuve en est qu’en une vingtaine d’heures de jeu, je ne suis pas mort une seule fois.
Un autre défaut du jeu est pour moi la carte qui peut devenir très vite un gros bordel tant il y a de quêtes secondaires à accomplir. Et cela est d’autant plus vrai qu’il est impossible de zoomer sur celle-ci (et sur Vita, je peux vous assurer qu’il est parfois très difficile de s’orienter tant l’écran est petit). Cependant, il faut bien reconnaître que le fun est au rendez-vous et qu’il est parfois très difficile de lâcher sa console pour vaquer à d’autres occupations, ce qui est pour moi un gage de qualité.
Note
17/20
Malgré quelques défauts mineurs, le bilan est plus que positif pour ce titre développé par Eden Industries et proposé par Atlus. On est ici à mille lieues des autres jRPG disponibles sur le marché tant l'humour complètement décalé de Citizens of Earth est omniprésent tout au long de l'aventure. Un jeu à consommer sans modération !
Laisse un commentaire