Transformers : Fall Of Cybertron

Transformers : Fall Of Cybertron

I’ve got balls of steel. Really.

Transformers Fall of Cybertron (6)Attention, avant de commencer la lecture de ce test, il faut que vous sachiez deux choses: la première, vous vous en êtes déjà rendu compte il y a quelques minutes, c’est que le jeu est déjà sorti il y a un moment. On est donc dans un test coup de cœur d’un rédacteur qui a décidément du mal à sortir de son enfance robotisée à outrance. La seconde chose, c’est que vu que ce rédacteur c’est moi (c’est fou ces coïncidences, non ?), vous ne devez attendre aucune objectivité du test d’un jeu qui parle de Dinobots, ceux-ci provoquant en moi la même réaction qu’une tiare offerte à Amy dans The Big Bang Theory.

This is the end

Transformers Fall of Cybertron (1)Cybertron se meurt. Berceau de la civilisation robotisée ayant donné la vie aux Autobots et aux Decepticons, la guerre fratricide les ayant opposés depuis l’aube des temps a finalement épuisé les ressources de leur planète carte-mère. Il est temps de partir, mais l’Energon nécessaire à l’exode massif est devenu rare, et très disputé. Ça tombe bien, on a trouvé un prétexte à la castagne aux commandes de ces titans de fer. Le scénario de base peut sembler bateau, mais on le suivra agréablement, et des deux côtés qui plus est, les trahisons et les retournements de situation étant monnaie courante. Le fait d’incarner régulièrement des protagonistes du côté des rouges ou des mauves (silence les footeux…) nous montrera que chacun a ses raisons de participer à cette guerre, mais que tous en payeront le prix, qui sera bien trop élevé.

Autobots, transformation !

Transformers Fall of Cybertron (10)Les premiers tours de roue se feront du côté des Autobots, au volant de BumbleBee. Rapide, agile, il constitue une excellente introduction au gameplay typé Gears of War, avec quelques subtilités. Tout d’abord, la main qui tire peut être changée. Oui, on ne change pas d’arme, on transforme sa main, soyons fou. Du coup, il vous faudra une petite seconde pour changer votre fusil d’épaule (enfin, d’avant-bras, suivez un peu que diable) mais vous gagnerez souvent en confort pour faire du hit and hide. Une touche pour le dash, une pour le corps-à-corps, et surtout une pour les transformations. Un clic, et à vous la liberté des grands espaces. Enfin, grands, les premières missions sont très orientées couloir, surtout avec des robots se transformant en véhicules terrestres, mais les missions ultérieures vous  ouvriront l’accès à de bien jolies arènes, vicieuses comme il faut. Les développeurs ont bien respecté le cahier des charges, et BumbleBee ne vous laissera pas au volant d’une vieille Beetle ou d’une Camaro mais plutôt d’un petit vaisseau spatial bien efficace. Ça va sentir les pistons brûlés et l’huile de vidange ennemie!

Decepticons, à l’attaque !

Transformers Fall of Cybertron (5)Les premiers chapitres vous donneront les commandes de BumbleBee, mais également d’Optimus Prime, leader charismatique des Autobots. Et autant vous dire qu’il a de beaux reste, le bougre ! Camion avec rétrofusées, gros flingues et chromes astiqués, ça fait tout de suite envie. Et ça s’enchaîne avec une régularité de métronome, chaque stage vous faisant vivre l’expérience d’un autre Transformer, parfois bien bourrin, parfois plus subtil grâce à des camouflages optiques, mais toujours jouissive. Et quand vous commencez à trouver le gameplay redondant, on vous met aux commandes de Metroplex, un robot aussi grand qu’une ville, ou de Bruticus, l’assemblage des combaticons qui apprendra à ses opposants à mourir par paquets de douze. Je vous avais prévenu qu’on était dans le pur fan service, et si ces derniers noms vous parlent, autant vous dire que d’autres surprises risquent bien de chatouiller votre corde sensible d’adorateur d’androïdes badass !

More than meets the eye

Transformers Fall of Cybertron (7)Globalement, les graphismes sont très fins, et les effets spéciaux donnent une dynamique à l’ensemble, sans jamais nuire à la lisibilité. Toute la subtilité du jeu est là : l’action doit toujours primer, sans devoir subir l’environnement, et ça marche diablement bien ! Les stages en avion ou en hélico de combat offrent de belles verticalités, et j’ai déjà sauvé mes rouages plus d’une fois en sautant dans le vide, et en opérant une transformation en plein vol, pour finalement lancer une valse de missiles air-sol revanchards sur les quelques comiques qui ont confondu mon cul avec une cible. Les bornbes Teletraan ou les coffres cachés vous fourniront en armes dont le classement pourrait se résumer à : lourd – très lourd – colossal – can’t believe they did it –  OMGWTFBBQ, tandis que les différents enregistrements à glaner dans certains coins vous donneront plus d’informations sur le background de Cybertron. N’hésitez d’ailleurs jamais à flâner de-ci de-là afin de satisfaire votre curiosité, la salle des Insecticon est par exemple remplie de gimmiks bien sympa, dont un qui ouvre une cage dans un labo de scientifiques. Quelle bande de petits coquinous ces Decepticons quand-même !

Transformers Fall of Cybertron (8)Je pourrais encore m’étendre sur le jeu pendant des heures, vous louant les voix originales qui envoient du bois (enfin, du carbone plutôt), du fait qu’on ait enfin une licence qui respecte ses fans, ou encore que les jouets sur patte répondent au doigt et à l’œil aux injections du joueur, mais je pense qu’il vaut mieux vous laisser la surprise de la découverte, alors laissez tomber ces lopettes de robots de seconde zone tels que Clank et son pote Ratchet, le mignon mais pas très létal Tetrobot  ou encore les ersatz d’Armored Core et rejoignez le camp des vrais amateurs de robots ! D’ailleurs, quel côté allez-vous choisir ?

 

Réactions

  • LordSuprachris le 04/02/2014

    Un très bon test enthousiaste qui m’a poussé à acheter le jeu hier ^^

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  • bal le 04/02/2014

    Et sinon, je dois ajouter qu’il est sur ma wishlist et que mon annif tombe dans 2 semaines hein *wink* *Wink* !!

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  • Wil2000 le 05/02/2014

    Aaaaaaaaah, enfin des personnes de goût qui ont vu la Lumière! Plus sérieusement, le fait que ce soit un bon jeu d’action, maniable et sans temps mort, mélangeant les gameplays et mettant en scène des Transformers, il ne manque plus que des femmes à pwal et des courses de nains sur des chars et on tient le jeu de l’année! 😀

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  • spacecowboy le 05/02/2014

    Dans mon esprit, un jeu Transformers (ou avec des robots en général), c’est toujours un VS en arène à la Virtual On. Je n’aurais jamais été imaginer qu’il s’agisse d’un TPS à la Gears of War, ce qui m’attire déjà beaucoup plus.

    Puisqu’on parle de gros robots (t’aimes ça, hein), est-ce que la jouabilité n’est pas trop pataude ? Si ça bouge rapidement comme un Vanquish, par exemple, je pourrais me laisser tenter.

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  • Wil2000 le 05/02/2014

    Bah tu diriges quand-même des titans de plusieurs tonnes, mais malgré tout le dash et l’amélioration de la vitesse de marche les rendent bien plus agiles qu’ils ne pourraient en avoir l’air. Et pour vraiment rusher, tu as les transformations en véhicules avec des turbo gros comme des petites bagnoles, donc on est en effet plus proche d’un mix Vanquish/GOW que d’un Hitman ^^

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    • spacecowboy le 05/02/2014

      Ben, y a bon Banania alors. Merci pour la précision Willeke !

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