S’il y a bien une raison pour laquelle j’aime Saint Seiya, c’est pour les valeurs que cet animé véhicule. En effet, même si les chevaliers de bronze sont censés être les moins forts de tous les chevaliers d’Athéna, ça ne les empêche pas de roxer du poney. Ne jamais abandonner, toujours se dépasser, puiser notre force et notre courage dans l’amour que nous donnent nos amis… C’est ça l’oeuvre de Masami Kurumada ! Mais nous ne sommes pas étrangers à ce concept, un autre dessin animé repose sur les mêmes fondements, j’ai nommé : Dragon Ball Z. Ceci pourrait expliquer le succès de ces deux derniers et ça Namco Bandai l’a bien compris car après trois opus vraiment pas terribles, Saint Seiya se relève encore une fois pour nous servir à nouveau un titre bien mais pas top !

De Dragon Ball à Saint Seiya, il n’y a qu’un pas

Si je vous parlais plus tôt de Dragon Ball Z, ce n’est pas anodin. En effet, après avoir pas mal dosé Saint Seiya Brave Soldiers, je ne peux que constater que le gameplay de ce dernier est très proche de celui de Dragon Ball Z Raging Blast 2 sorti en 2010 et développé également par Namco Bandai. Malheureusement, ce n’est pas un gage de qualité car il s’agit d’un gameplay très pauvre. Une deuxième grande similitude est le nombre énorme de combattants disponibles. La question qui me vient donc à l’esprit est la suivante : peut-on excuser un gameplay de piètre qualité grâce à un large choix de personnages ? La réponse est non, bien entendu. Et si vous me demandez pourquoi, je vous répondrai tout simplement : Super Street Fighter IV Arcade Edition.

Pour mieux illustrer mes propos, je vais donc résumer un peu : un bouton pour sauter, un deuxième pour les coups faibles, un autre pour les coups puissants, une chope, un coup spécial et un ultra (Attaque Big Bang). Il y a aussi une barre que l’on doit remplir afin de sortir l’Attaque Big Bang en question (qu’on déclenche en appuyant sur un seul bouton, oui oui) et une barre de septième sens qui sert juste à rien… Voilà ! On se retrouve donc avec plus de 50 personnages mais qui n’ont chacun que quatre coups différents… La belle affaire ! Ceci dit, le roster est quand même bien fourni : on retrouve les chevaliers de bronze dans toutes leurs variantes (avec des attaques différentes à chaque fois) mais aussi le cast du Sanctuaire, celui de Poseidon et celui de Hades. En revanche, pas de trace d’Asgard (par paresse ou par respect pour l’œuvre originale ? J’opterais plutôt pour la réponse A). On peut donc, si on le désire, affronter Hades himself avec Seiya en armure divine, et ça c’est quand même cool.

Un mode solo vraiment chiant

Afin de débloquer tout ce joli monde, il va falloir principalement affronter les méchants de la série avec les chevaliers de bronze à travers un mode scénario. Je vous le dit tout de suite : d’emblée j’ai trouvé ça ultra chiant. Ici pas de cinématique, juste un texte qui défile en dessous d’une image tirée de l’anim, bref pour l’instant j’ai un taux de skip de 100%. De toute façon je m’en fous, je connais l’histoire par coeur, dommage pour les plus jeunes d’entre nous ! Bref une fois tout ce blabla passé, on se retrouve face à notre adversaire qu’on ne doit pas affronter une fois, mais deux fois, voire trois parfois (mais pourquoi?), le tout entrecoupé de scènes qu’on ne regarde pas, bref rien de bien glorieux !

Mais tout n’est pas si pourri, rassurez-vous ! Par exemple, le mode tournoi est vachement sympa. Basé sur le tournoi intergalactique du début de la série, on se bat avec le combattant de son choix dans le mythique Colisée, avec un Ken Bogard japonais sous coke qui commente nos matchs. Le détail qui tue : un compteur affiche la puissance des coups portés comme dans le dessin animé. Ce mode permet de débloquer d’autres persos, ainsi que quelques autres conneries (ainsi que les orbes dont je vous parlerai plus loin). Le mode survie quant à lui n’est pas trop mal non plus, bien que pas vraiment révolutionnaire : le but étant d’affronter le plus grand nombre d’adversaires possible avec la même barre de vie, le tout avec une difficulté bien croissante, un classique.

Mais le plus sympa dans ce jeu, c’est le mode versus (et après tout, on n’en demande pas vraiment plus à un jeu de combat). On peut donc ici sélectionner les personnages de notre choix et les faire s’affronter dans des combats épiques là où on veut, du Sanctuaire à Elysium, et ça aussi c’est cool ! De plus, on peut débloquer des orbes que l’on peut assigner à son personnage afin de lui conférer certains pouvoirs, comme le système GEM de Street Fighter x Tekken en fait. A la différence qu’ici, ce système est vraiment utile vu qu’il vient enrichir le gameplay.