Joystick Mad Catz Saitek X F.L.Y. 5 Flight Stick

Joystick Mad Catz Saitek X F.L.Y. 5 Flight Stick

Mad Catz est une marque bien connue des joueurs, que ce soit sur console ou sur PC. Ils nous gratifient depuis peu de leur nouvelle déclinaison du flight stick Saitek dont l’appellation mériterait un léger raccourci. Pour plus de facilité, nous l’appellerons donc Cyborg. C’était ça ou Minou, le vote était serré mais la raison l’a emporté sur la passion.

Cyborg (3)La passion, parlons-en justement. Qu’est-ce qui pourrait vous donner envie d’acheter un stick « aviation » comme ce Minou Cyborg ? Aux premiers abords, il a tout pour déplaire : on ne l’exploite pas dans beaucoup de jeux, il prend de la place, doit certainement coûter cher (même si au final, il ne coûte qu’une cinquantaine d’euros), et être compliqué d’utilisation avec tous ses boutons.

Une fois sorti de la boîte, c’est une toute autre affaire. Les ingénieurs de Mad Catz ont eu l’excellente idée de rendre le manche détachable du socle, ce qui facilite fortement son rangement. La base, quant à elle, dispose de deux ailettes déployables de part et d’autre qui étendent les boutons sur le plan horizontal en augmentant l’assise du Cyborg. Une fois repliées, le socle prend moins de la moitié de l’espace final. Les patins en caoutchouc complètent la stabilité du tout de fort belle façon.

Cyborg (2)Le stick est bardé de boutons, ainsi que d’une petite molette accessible par le pouce et d’un petit stick directionnel sur le « chapeau » du manche complétant le tout. Ce dernier est entouré de 4 boutons très faciles d’accès, incurvés. Les deux molettes de gaz sur le flanc gauche peuvent être désolidarisées pour fonctionner indépendamment ou rester bloquées pour n’en faire qu’une au final.

L’aspect esthétique est très soigné, une petite led bleue flatteuse relèvera le style du manche, et des fils sortant du haut de l’engin donnent un côté robotique bien fini. Même si elle n’est pas dirigée vers les yeux du joueur, sa luminosité est malgré tout assez forte et pourrait légèrement illuminer votre bureau façon disco si vous jouez de nuit.

Ce Mad Catz est bien entendu directement reconnu par Windows 7 : vous le branchez et vous jouez. J’ai utilisé ce dernier principalement lors de mon test de Strike Suit Zero, ainsi que sur quelques jeux de test. Me rappelant le plaisir pris à l’époque sur ces indémodables joysticks Quickshot et leurs microswitches inégalables, j’ai tout d’abord lancé un shoot tournant sous Mame : Do Don Pachi. Autant ne pas y aller par quatre chemins, ce stick n’est pas vraiment fait pour ça. Un « manic shooter » demande un déplacement par à-coups, qui n’est pas la vocation de cet engin, la faute à une zone neutre trop dure.

Cyborg (5)On touche en effet au seul défaut rédhibitoire de ce joli jouet : il faut mettre de la force pour le sortir de son axe central, les ressorts le maintenant droit étant réglés un peu trop serrés à mon goût. Il ne faut pas forcer comme une brute, mais on est à des années lumières d’un stick analogique comme celui qui chapeaute les manettes d’une PS3 par exemple. Et d’un autre côté, tant mieux, car les autres jeux prennent toute leur saveur grâce à ce côté rigide, qui s’assouplira de toute façon un peu avec le temps.

J’ai ensuite testé le jeu sur Microsoft Flight, la version gratuite de Flight Simulator « light ». Le manche à balai prend tout de suite toute son ampleur dans cet environnement. On a l’impression d’être aux commandes, c’est agréable et surtout bien plus naturel qu’au gamepad ou au combo clavier-souris.

Enfin, j’ai passé quelques heures sur Strike Suit Zero, le jeu de combat spatial testé dans nos colonnes. J’ai testé ce dernier avec les trois types de contrôles possibles : clavier, pad et Cyborg. En toute honnêteté, le jeu était plus facile à la souris et au clavier grâce à une visée plus fine et à des mouvements de souris plus amples. Mais une fois qu’on a testé ce jeu au stick, impossible de faire marche arrière. D’un bouton, vous engagez vos contre-mesures anti-missiles, d’un autre vous vous transformez, et une ultime pression sur un levier enclenche votre turbo. Suivre un dogfight au joystick est bien plus emballant et immersif qu’avec un simple joypad, et le jeu est infiniment plus savoureux.

Cyborg (1)Vous aurez donc compris que je reste sur une impression très positive. Le stick en tant que tel est abordable niveau tarif (comptez dans les 50€ en moyenne), réglable dans tous les sens, aussi bien dans la largeur de sa base que dans la hauteur du manche, et il « fait le job ». Si vous cherchez des sensations agréables sans devoir craquer votre compte épargne dans un ensemble yoke-manche-palonnier à 500€, ce stick est fait pour vous. Il n’y a pas de retour de force ni de vibrations, mais dites-vous que pour humilier votre petit cousin sur un remake de « Baron Rouge », c’est amplement suffisant 😉

Merci à Vega pour la correction 😉

Réactions

  • Gatchan77 le 05/02/2013

    ça va, c’est pas encore trop cher. Sinon ça me fait penser aux vieux joysticks rouge et noir avec les ventouses sur le dessous de la période C64 / CPC.

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  • Wil2000 le 05/02/2013

    Les Quickshot, ceux qui n’ont jamais joué là-dessus ratent un pan de l’histoire du bâton de joie ^^

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  • Gatchan77 le 05/02/2013

    Oui les Quickshot et il y a avait des modèles bien pourris.

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  • bal le 25/02/2013

    bah la zone neutre dure c’est surtout un avantage quand tu joues à des jeux comme hawx ou d’autres simulateurs de combat quoi ^^

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