Hairy Tales : Les barbus nous sauveront
Hairy Tales
Encore un jeu indépendant. Enfin, vous commencez à être habitué, cela dit. Non ? Bon, tant pis alors, parce que je le testerai quand même ! Et c’est pas parce que celui-ci utilise des hippies complètement amorphes comme héros, noooooon.
Synopsis
La mise en situation est plutôt succincte : deux hommes à la pilosité faciale et crânienne largement avancée et à l’air passablement rêveur (voire carrément dans le gaz, à vous de voir) découvrent avec horreur que leur monde est en train de se détruire de lui-même. Ceci n’étant pas quelque chose de particulièrement fun à constater, l’un des barbus, qui sera le personnage que nous contrôlerons, décide de sauver son univers en évitant les mille et une embûches sur son chemin, à l’aide d’un énooorme cristal bleuté.
Gameplay
Le jeu se divise en plusieurs mondes, chacun comportant un certain nombre de tableaux, à la manière d’un Super Mario Bros.
A chaque tableau, le joueur doit créer un passage en faisant pivoter ou en déplaçant, si possible, les plateformes qui constituent le sol, pour que le Hairy, le personnage principal, atteigne le portail qui lui permettra de se téléporter au niveau suivant. Le problème d’un Hairy, c’est que ça ne regarde pas où ça va. Du coup, il va toujours dans la même direction, à moins d’utiliser l’une des fonctionnalités desdites plateformes. Il y en a de plusieurs types, avec des utilités plus ou moins identiques : des barrières qui obligent notre héros à se retourner lorsqu’il s’y cogne, des flèches qui lui indiquent vers quelle direction s’orienter, des plateformes « puits » qui servent de téléporteurs, et bien d’autres.
Mais elles ne sont cependant pas toutes bénéfiques. En effet, certaines plateformes sont ornées de pierres qui les rendent inamovibles, d’autres servent de terre hospitalière pour des arbres qui, non contents d’être fixes, forcent aussi le Hairy à faire demi-tour !
Et parce que les joueurs veulent de la baston, du sang et des tripes, les développeurs ont cru bon d’ajouter quelques monstres à ce joyeux désordre. Ainsi, il sera parfois nécessaire de faire passer votre Hairy sur une potion, ce qui lui permettra de la consommer et de roter mortellement sur les impudents qui oseraient se mettre en travers de sa route.
Technique
Le jeu est très propre et très coloré, et n’est pas du tout désagréable à regarder. Des décors aux personnages, rien ne nous perforera la rétine. Cependant, on ne peut pas dire que ce soit l’orgie visuelle non plus, car il n’y a là nulle prouesse graphique.
Notre petit personnage traverse divers environnements, des déserts arides tout comme de sympathiques vergers, ce qui a beaucoup plu à mon voisin Roger qui essaie tous les jours de dérober une pomme à la vieille Schmidt en face de chez lui.
Par ailleurs, la bande-son est plutôt sympatoche (oui, c’est vraiment le qualificatif que je lui attribuerais :p ), mais elle ne risque pas de nous laisser un souvenir impérissable.
Inspirations & influences
Au vu du monde un peu fou et des héros qui n’en sont pas réellement, je trouve que ce jeu se rapproche un peu de la série Rayman, elle aussi pleine de couleurs et « insensée».
Heureusement, je n’ai pas que des suppositions dans ma besace. Votre serviteur s’est introduit dans le bureau du développeur d’Arges Systems pour lui dérober quelques informations. Celui-ci m’a dit s’être beaucoup servi du folklore scandinave. Le Hairy est d’ailleurs directement inspiré du Domovoy, un esprit protecteur du foyer qui est bien sûr fort poilu.
Dottmungeer
PS : Merci à Spacecowboy pour la correction 😉
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