Ben 10: Omniverse

Ben 10: Omniverse

Tout a commencé avec un mystérieux bracelet. C’est super d’avoir d’supers pouvoirs à son poignet. Ben Ten, Beeeeeeeeeeen Ten. Il est tellement cool qu’avec lui on n’s’ennuie jamais, Ben Ten !

Normalement, tout joueur n’étant pas un papa gamer se demande de quoi je parle. Par contre, si vous avez un fils et que celui-ci se trouve dans la tranche du public cible (environ 6 ans), vous aurez des flashs devant les yeux, le générique de la série arrivant dans vos oreilles alors qu’Enormosaure passera le flambeau à Glacial ou à Boulet de Canon.

Ben dans toute sa finesse. Si vous êtes papa, cette image vous est familière 😉

Wait… what ?

Pour ceux dont le dernier dessin animé était Scoubidou, reprenons donc depuis le début. Ben Tennyson, plus connu sous le nom de Ben Ten (ou Ben 10 pour les intimes) est un ado ayant découvert par hasard l’Omnitrix, une montre bracelet aux propriétés de marketing effrayantes pour les parents. Celui-ci contient l’ADN d’une dizaine d’aliens (10, Ten, wow on tient une idée là coco, fonce !) dont il pourra prendre l’apparence. La série en est à sa quatrième itération, entre Ben 10, Ben 10 : Alien Force (avec un Ben ado et de nouveaux aliens), Ben 10 : Ultimate Alien (avec des versions Ultimate de ses aliens), et enfin Ben 10 : Omniverse.

Ben peut se transformer en Incassable.
NDLR: Toute association avec un club libertin au poing en avant est tout à fait involontaire.

C’est ce dernier qui nous intéresse. Reboot de la série animée, Ben redevient un gamin, possède encore une fois de nouveaux aliens dans son Omnitrix (note de Papa Wil : je vous maudis, vendeurs de figurines) ainsi que de nouveaux pouvoirs attachés. Le style graphique tranche avec les épisodes précédents, malheureusement dans le mauvais sens à mon appréciation.

Mais avant d’aller plus loin, laissez-moi vous présenter mon testeur du jour : mon fils. Lucas a 6 ans, est accro à Cartoon Networks, et connaît tous les aliens de Ben 10 sur le bout des doigts. Capable de vous citer toutes les versions Ultimate sans ciller, j’ai pensé qu’il serait assez représentatif du cœur de cible. Vous vous doutez bien que ce jeu a peu de chances de toucher le vieux oldy qui a usé sa souris à boule sur Days of the Tentacle…

Papa, tu me laisses essayer ?

Vas-y mon grand, je t’explique, là c’est les coups forts, là les coups rapides, avec ça tu fais un coup spécial et… ah, on dirait que tu as déjà assimilé comment se transformer avec l’Omnitrix ? Bien, ça semble facile à appréhender !

Le jeu est jouable en équipe ou avec l’IA qui offre un coup de main appréciable.

Le tuto est vite expédié, le jeu n’est qu’un beat’em all jouable en coopération, le second joueur étant dirigé par la console le cas échéant. Pour changer des coups de base, vous pourrez récupérer des orbes à la manière d’un God of War, vous permettant d’upgrader votre alien favori. Certains objets doivent être collectés cinq fois pour augmenter vos jauges de vie ou de batterie de l’Omnitrix, donnant un (léger) côté exploration au jeu.

De temps à autres, vous aurez une énigme qui nécessite étrangement l’aide d’un adulte. En effet, les séances de baston sont très répétitives, mais quand vous devez commencer à gérer plusieurs leviers et leur implication sur la porte de sortie, ce n’est pas toujours à la portée d’un enfant de 6 ans. Il existe parfois des subtilités bienvenues, comme la nécessité d’utiliser un alien ou l’autre pour résoudre le mystère.

C’est bien mais il y a beaucoup de fois la bagarre

Merci pour ton avis éclairé fiston. Et tu iras me recopier 25 fois la phrase « Sujet Verbe Complément », ça t’apprendra à rédiger un test de jeu vidéo en français aléatoire. Non mais…

Des figures connues du dessin animé sont de la partie.

Malgré son approximation, Lucas a soulevé le fond du problème : le déroulement du jeu est très orienté couloir, il n’y a aucun embranchement, et chaque salle ne peut être franchie qu’en ayant tué tous les monstres s’y trouvant. Les aliens permettent malgré tout de varier la routine d’une façon bienvenue, et quelques  petites séances de plateformes briseront la monotonie, ou les manettes des plus nerveux et maladroits. Enfin, les environnements légèrement destructibles apportent un peu de fun aux parties.

Papa ! Ils ont mis les montres du professeur Animo !

Les transformations changent assez agréablement le gameplay.

Remettons-nous dans la peau du joueur ciblé par ce titre : les références sont nombreuses, on retrouve énormément de repères de l’animé, et le style en cell shading est particulièrement bien adapté au jeu. Les textures sont réussies, la maniabilité est agréable et l’univers est respecté. J’imagine que d’autres testeurs auront descendu le jeu en flamme, mais il semble convenir à mon fils, il arrive à y jouer seul, y prend du plaisir, retrouve ses marques et sourit la plupart du temps, tout en ayant l’envie d’y retourner régulièrement. Pour une fois, on peut donc dire qu’un jeu issu d’une licence ne profite pas uniquement de son titre pour se vendre, et ça fait plaisir à voir. Enfin, la durée de vie est plus qu’appréciable, comptez au minimum une dizaine d’heures pour en faire le tour.

Wil2000 (Merci à Vega pour la correction)

Réactions

  • Lionheart_mike le 17/12/2012

    J’adore ton test !

    Étant un grand gamin enfermé dans un corps d’adulte, je pense que je pourrai m’amuser quelques heures sur ce jeu !

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  • Wil2000 le 17/12/2012

    Fonce alors, mais peut-être quand il sera en promo, c’est sympa mais pas forcément pour 70€ 😉

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  • Wil2000 le 18/12/2012

    Yep j’ai pensé à toi en l’écrivant d’ailleurs ^^

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