Lollipop Chainsaw – Blondie à la tronçonneuse

Lollipop Chainsaw – Blondie à la tronçonneuse

Waw un jeu avec une Pom-Pom Girl tueuse de Zombies, « Boobs and Blood », que demander de plus ? C’est vrai que sur papier, ça en jette ! Passons au test pour voir si « Lollipop Chainsaw » répond à nos attentes.

ON NE REFAIT PAS LE GENRE…

Prêt à incarner « Juliet », une lycéenne chasseuse de zombies. Ancienne pom-pom girl, elle est armée d’une redoutable tronçonneuse. Souplesse et coups en finesse remplacent aisément la brutalité des habituels tueurs de zombies. Aidez-la à repousser une invasion de morts-vivants menaçant son école et ses amis.

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Très « girly » comme ambiance !

« AWESOME » DISAIT JULIET

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Juliet est plutôt pas mal non ?

La prise en main est assez simple et rapide, à coups de pieds, de tronçonneuse et autres artifices, ce Beat’em all est assez dynamique et rythmé. Un peu dans le genre d’un RPG, Juliet devra améliorer ses compétences en passant dans son magasin préféré. Pour ce faire elle dépensera l’argent récolté tout le long du jeu, mais aussi les pièces spéciales qui se débloquent lors des coups spéciaux. Sans compter les « Ticket Nick » qui permettront à Juliet d’utiliser la tête de Nick (son petit copain) comme arme de destruction massive. Pour continuer avec le « boyfriend » les parties ou l’on replace sa tête sur un corps zombifié pour ensuite appuyer sur une combinaison de touches ne sont pas précises et m’ont enlevé un peu de plaisir de jeu, même si le fun est omniprésent. On regrettera également ce côté répétitif : un lieu, une horde de zombies, un moment fun (je ne parle pas des coups de téléphone : « Juliet it’s Mom … » qui m’ont plus qu’agacé tout au long de la partie), et on termine avec le boss. Et ce, durant la bagatelle de 6 niveaux, je vous laisse donc imaginer le temps pour le finir. Par contre, pour les « vrais » gamers, la partie peut être allongée d’environ 5 heures. Pour ça, il faudra avoir la patience et l’envie de recommencer chaque niveau pour le terminer avec la note la plus élevée : un A+, ainsi que remporter tous les défis proposés (contre la montre, mini-jeux etc). Pour ce qui est de la difficulté, Lollipop Chainsaw est accessible à quasi tout le monde (je parle évidemment du mode « facile »).  Pour résumer, l’esprit déjanté est un atout, mais sa redondance m’a vraiment déplu.

UN PEU BOURRIN TOUT COMME JULIET

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Une petite bouillie ? (de pixels)

Aie … c’est ici que les romains s’empoignèrent. Niveau graphisme, ce n’est pas digne d’une console Next-Gen. Des textures «brouillonnes» et les modélisations sont plus que limite. (J’ai failli mourir de rire lorsque l’hélicoptère est apparu). Heureusement, la caractérisation de Juliet est plus que soignée, tout comme son anatomie. Les plans de la caméra la mettent bien en valeur et sont toujours bien inspirés. On notera une bande son plus que plaisante. Vous garderez sans doute comme moi la chanson du magasin « Lollipop, Lollipop, Lollilollilollipop …. » en tête pendant de longues heures et la fredonnerez sans arrêt. Niveau doublage, les voix sont bien choisies. Seul bémol à ce niveau, la traduction laisse parfois à désirer. En résumé, la bande son et la plastique de Juliet rattrapent les errances de cette copie parfois en demi-teinte.

UN MÉLANGE DE TOUT ET DE RIEN ….

Inspirée des plus grandes bimbos américaines, Juliet l’héroïne est un cliché vivant. Fringues, attitudes, comportements, elle incarne l’étudiante américaine de base. Pour ce qui est de Nick son petit ami, le constat est identique. Joueur de Football évidemment, héroïque évidemment, et parfait évidemment, il a tout du gendre idéal tout droit issu du Massachussetts.  Mais c’est ça qui est bon, de l’autodérision, c’est ce qu’il nous faut ! Au niveau des influences vidéoludiques, ça n’est ni du Resident Evil, ni du Dead Island, ni du Devil May Cry, ni même du Fighting Force… mais si vous mélangez un peu de tout ça, vous trouverez peut-être Lollipop Chainsaw.

Note

16/20

Lollipop chainsaw fait office de défouloir, plus que bien fait. Comme dit précédemment, une durée de vie bien trop courte et des modélisations à la va vite, ternissent un peu ce hit, qui mérite tout de même une place dans votre ludothèque, pour les soirs de déprime, ou simplement pour se changer les idées. Il mérite votre attention et plus si affinités. En conclusion, Lollipop chainsaw, soit tu aimes, soit tu n’aimes pas, mais ce qui est sûr ce que ça ne te laissera pas indifférent !

Réactions

  • bal le 21/11/2012

    bon test, jeu un peu moins bon, mais j’adore les zombies et les pompom girls, comment ca se fait que j’aime pas trop le jeu…a oui, répétitif à mourir !

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  • Franqui le 21/11/2012

    La jme la pete 😀 my First Test 😀

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  • Lionheart_mike le 22/11/2012

    Vraiment un bon jeu mais malheureusement trop court et un peu trop facile à boucler… mais malgré tout j’ai passé un très bon moment en compagnie de Juliet. Les situations de jeu sont bien souvent hilarantes et très souvent tirées de plusieurs œuvres cinématographiques ou de clin d’œil à d’autres jeux videos !

    Un très bon défouloir tout comme l’était No More Heroes !

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  • Wil2000 le 22/11/2012

    Idem que Bal, le jeu a un côté sympa et on aimerait l’adorer, mais je me suis fait ch**r assez vite, c’est quand-même super répétitif, dommage car j’ai adoré le côté barré du jeu!

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  • spacecowboy le 22/11/2012

    Dans le même genre et toujours chez Grasshopper, j’étais plus attiré par Shadows of the Damned. Mais peut-être que j’essaierai un jour ce Lollipop; je n’ai plus joué à un jeu déjanté depuis House of the Dead Overkill.

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