Stitchy in Tooki Trouble – Entre inspirations et déceptions

Stitchy in Tooki Trouble – Entre inspirations et déceptions

Il y a quelque temps, nous vous présentions Stitchy in Tooki Trouble pour ensuite vous annoncer sa date de sortie. L’heure est venue de tester le jeu au complet !

Ciel mon maïs

Lancé directement dans le vif du sujet grâce à une petite introduction, sans textes, sans artifices, il faudra de l’imagination pour se plonger dans l’univers. En trois mots, un grand méchant vient voler votre maïs et vous, épouvantail magique, allez parcourir le monde pour vous venger et récupérer votre dû.

C’est parti pour une histoire somme toute basique, néanmoins nous sommes sur un jeu de plateformes, l’histoire n’est pas le point principal.

Inspiration maximale

Si vous êtes un adepte des jeux de plateformes (surtout DK) vous ne serez pas perdu du tout pour gambader dans les niveaux. Tous les classiques sont présents. Les parcours dans la neige, sous la pluie, des éléments de décor au premier plan, des parcours en wagon, des passages dans les canons et, bien entendu, des éléments à récupérer dans le niveau. Bienvenue dans Stitchy in Tooki Trouble.

Chaque niveau possède 3 éléments à récupérer pour former un totem. Une balade de santé dans chaque étape, aucun n’est vraiment caché ni difficile à récupérer. Le point le plus difficile de la collection des totems réside dans cette animation foireuse lorsque l’on en attrape un. Je m’explique : une animation de la partie du totem ainsi qu’un écran foncé apparaissent, mais ne rêvez pas, le jeu continue… Il m’est donc arrivé plus d’une fois de perdre un cœur à cause de cette p*** d’animation.

Ajoutez à cela un chrono à battre pour empocher les 3 étoiles (qui au final ne servent à rien…), vous voilà avec un 100% facilement empoché. Il est à noter qu’aucune indication de votre chrono lors des niveaux n’est consultable, à vous de finir le niveau et de voir où vous en êtes. La méthode essai-erreur, vous connaissez ?

Techniquement gracieux

Ce qu’il faut souligner, c’est que les petits gars de chez Polygoat ont su gâter notre rétine. Tout est beau, coloré et travaillé. Il ne fait aucun doute que la technique et le design de Stitchy in Tooki Trouble sont les points forts du titre. Les animations sont fines et réussies, la bande-son est de nouveau une ode aux classiques du genre et vous pouvez toujours chercher pour trouver un ralentissement quelconque.

Gameplay et durée de vie

Pour le gameplay, rien n’est différent mais tout sonne comme une évidence. Sautez, courez, frappez et glissez, que du classique mais honnêtement très bien mis en place. Pour rester dans la même veine, vous possédez 3 cœurs qui sont récupérables dans des caisses et bien sûr, chaque fois que 100 épis de maïs sont récoltés, hop une vie supplémentaire.

Pour arriver au bout de votre quête, il faut parcourir trois mondes, eux-mêmes divisés en 9 niveaux (+1 bonus) et un combat de boss. Aucune difficulté n’est présente lors de votre aventure.

Une partie de plaisir que vous bouclerez à 100% (Chrono et Totems) en moins de 2h30. Même les combats de boss semblent impossibles à perdre, mais après tout, pourquoi pas ? Pourquoi vouloir toujours de la difficulté et encore plus de difficulté ? Ici on prend du plaisir et on ne s’arrache pas les cheveux (quand il en reste). C’est aussi une manière de jouer, non ?

Note

12/20

Pour faire simple, Stitchy in Tooki Trouble est un jeu bourré de bonnes intentions et qui a su reprendre tous les codes des jeux de plateformes que l'on aime. Malgré ça, on reste un peu déçu par la si courte durée de vie et la difficulté inexistante. Si vous aimez les jeux de plateformes sans prise de tête, que vous avez juste le temps de jouer sur de courtes sessions, pour moins de 10 euros, il n'y a pas grand-chose à perdre.

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