On l’attendait et il a enfin transplané jusqu’à nous en février dernier, Hogwarts Legacy : L’héritage de Poudlard a fait une sortie très remarquée. Impossible d’être passé à côté du phénomène sur les réseaux sociaux et autres plateformes. Un véritable florilège de vidéos plus magiques les unes que les autres. Néanmoins, les polémiques sur J.K. Rowling et l’échec cuisant du dernier opus des « Animaux Fantastiques : Les secrets de Dumbledore » n’étaient pas synonymes de Felix Felicis pour le titre des studios Avalanche. La question est donc lancée : les jeux vidéo peuvent-ils être le renouveau pour le « Wizarding World » ? Nous jurons solennellement que nos intentions sont mauvaises pour répondre à cette question.

Un scénario mystérieux et intelligent

Prenant place dans les années 1800, Hogwarts Legacy ne s’encombre ni de l’arc des « Animaux Fantastiques », ni des aventures de notre cher « Harry Potter ». Une approche intelligente qui permet l’immersion dans le monde magique connu de tous, sans pour autant prendre de risques d’interférences avec l’univers déjà posé par J.K. Rowling.

L’histoire nous plonge dans la peau d’un/une élève qui intègre Poudlard lors de sa cinquième année. Un fait assez rare et qui est tout à fait opportun pour la mécanique du jeu. Déjà, il est plus immersif pour un grand nombre de joueurs d’incarner un adolescent de 15-16 ans plutôt qu’un élève de première année. Cela permet l’emploi de sorts puissants qui ne sont pas au programme les années précédentes, tout en ajoutant une dose de maturité à l’aventure. Une décision qui a donc tout son sens.

Revenons-en à notre sorcier ou sorcière (selon votre choix). Accueilli(e) sur le Chemin de Traverse par le professeur Fig, son aventure commence quasi directement après une introduction dragonesque pour ne rien dévoiler d’autre. Après avoir dévié du chemin menant à Poudlard, il devient évident que votre personnage est en lien avec une magie ancienne et puissante. Cette dernière pourrait être la seule solution pour empêcher le Gobelin Ranrok d’accroître son pouvoir et par la même occasion de causer de nombreux dommages dans le monde des sorciers.

Une fois la trame principale posée, il est temps de commencer sa scolarité à la seule et unique Poudlard ! Un rêve devenu réalité pour les Moldus que nous sommes.

Première étape oblige, la cérémonie de répartition vous permettra de laisser le Choixpeau vous indiquer une Maison ou bien de simplement choisir celle qui vous a toujours été destinée. Loin de moi l’idée de vous influencer, mais la Maison Serpentard peut se targuer de posséder une entrée incroyable et une ambiance sous le lac des plus immersives. Néanmoins, Poufsouffle n’est pas en reste avec ses décors rappelant les habitations des Hobbits. Serdaigle, quant à elle, dispose d’une piste de décollage pour hippogriffes. Enfin, Gryffondor est déjà connue de tous et s’avère être la salle commune la moins attrayante.

Le guide du sorcier

Le menu principal, très étoffé, est un réel guide du sorcier. Fidèle partenaire tout au long du jeu, il devient aussi une obsession tant il est satisfaisant de le compléter.

L’équipement compile les tenues de sorcier et accessoires que vous pouvez trouver durant votre périple. Ceux-ci changent non seulement votre apparence mais vous dotent également d’attributs lors de combats ou augmentent votre force/défense. L’inventaire reprend les ingrédients et les documents collectés.

Les talents (qui se débloquent durant l’aventure) vous confèrent des compétences uniques axées autour de 5 branches : les sorts, la magie noire, le cœur, la furtivité et la salle sur demande. Sachez qu’il est impossible de débloquer tous les talents dans le jeu, il est donc primordial de réfléchir en fonction de ce qui est important pour votre style de jeu. Les défis vous pousseront à vous dépasser. Il s’agit d’actions à réaliser durant votre exploration : tuer certains types d’ennemis, collecter les pages du guide du sorcier, capturer un certain nombre d’animaux fantastiques, …

L’espace collection, vrai recueil d’informations sur l’univers des sorciers, reprend tous les points d’intérêt découverts : animaux fantastiques, ennemis, balais, Créasorts d’invocation, … Votre hibou remplira son rôle de messager, il vous transmettra fréquemment des messages des différents protagonistes du jeu, vous lançant donc dans de nouvelles quêtes. Enfin, la carte, intuitive et magnifique, vous fera naviguer entre les différents lieux : Poudlard, Pré-au-Lard et les lieux environnants.

Un énorme contenu pour les Moldus

Si le début de votre aventure dans l’enceinte du château reste assez dirigiste, une fois la mécanique du jeu apprise, la liberté est totale. Impossible de s’ennuyer ou de ne pas savoir où aller pour progresser aux alentours de Poudlard. Le contenu proposé est tout aussi immense qu’il est varié.

La quête principale

Il serait dommage de se limiter à cette dernière car, vous l’aurez compris, la quête principale se contente de vous proposer des cours, des phases d’exploration et des interactions qui vous permettront de faire progresser l’histoire de base. Certaines quêtes proposées seront inaccessibles tant que vous n’aurez pas rempli certaines conditions : apprentissage d’un sort, défis de combat réalisés, …

Les cours auront pour objectif de vous apprendre un sort ou une mécanique au niveau du gameplay. Il est plaisant de suivre les cinématiques et de rencontrer de nouveaux personnages, professeurs comme élèves. Dans la peau d’un élève de cinquième année, le programme sera assez intensif, il vous faudra rattraper le retard des quatre années précédentes. Il y aura donc des devoirs à compléter pour apprendre des sorts qui devraient être acquis.

En plus d’une quête principale prenante, les axes narratifs des personnages de Sebastian Pallow, Natsai Onai et Poppy Sweeting sont très intéressants et rythment de manière équilibrée l’aventure. L’axe de Poppy est en lien avec les animaux fantastiques, c’est elle qui nous permettra de rencontrer des créatures d’exception tout en menant la vie dure aux braconniers. Natsai, elle, nous guidera dans la lutte contre l’acolyte de Ranrok, Victor Rookwood.

Mais les aventures les plus palpitantes sont à vivre avec Sebastian. Personnage qui se révèle très attachant. Dès le départ, on se prend d’amitié pour lui et il devient rapidement notre binôme. À travers son histoire, on pourra faire la connaissance d’Ominis Gaunt, descendant d’un certain Salazar Serpentard. Via les quêtes de cet axe narratif, vous aurez l’opportunité d’apprendre les trois sorts impardonnables. Peu à peu, les événements vont prendre une tournure plus sombre et chaque nouvelle quête vous fera tout lâcher pour rejoindre Sebastian.

Les quêtes annexes

Les quêtes annexes sont multiples et vous permettent de perfectionner vos compétences de sorcier/sorcière, cela en découvrant un maximum des environs de Poudlard. Ce qui fait la force de ces quêtes, c’est qu’aucune ne semble accessoire. Toutes ont une portée « pédagogique », normal me direz-vous en étant dans une école de sorcellerie. Elles apportent quelque chose à votre personnage : apprentissage d’un sort, d’une nouvelle mécanique, d’une information utile liée à l’univers, … Il est donc plaisant de les enchainer et de voir ce que l’on va encore découvrir. Par exemple, il s’avèrera très intéressant de compléter la quête des Demiguises pour obtenir le sort « Alohomora » à son plein potentiel afin de pouvoir ouvrir tous les lieux de la carte fermés par un cadenas.

À Poudlard

Explorer Poudlard sera l’un des plus grands plaisirs du jeu. Le domaine du château est si vaste que l’on prend peur au début de ne jamais s’y retrouver. Fort heureusement, un système de guidage est mis en place. De plus, vous découvrirez des cheminées (vive la poudre de cheminette !) qui vous permettront de vous déplacer rapidement.

Poudlard n’est pas seulement sublime, elle est aussi pleine de surprises et de secrets. Ne passez pas à côté des trésors qu’elle peut vous offrir. En voici quelques-uns.

• Les statues « Levioso » vous permettront de remporter une page du guide du sorcier.
• Suivre les clés volantes vous guidera vers un jeton de Maison. Les jetons sont importants si vous désirez débloquer le coffre de votre Maison pour ainsi remporter une tenue exceptionnelle.
• Des pièces secrètes renfermant des tenues et des Créasorts sont disséminées dans tout le château. Pour y entrer, il faudra réussir un jeu de logique avec des animaux et leur valeur chiffrée.

Autour de Poudlard

Les alentours de Poudlard ne sont pas à négliger et on peut dire qu’on ne s’attendait pas à une telle map ! Que ce soit Pré-au-Lard, les villages, la forêt interdite ou les zones environnantes, tout est détaillé et fait pour être exploré. L’avancée dans les différents chapitres du jeu débloquera même des zones « donjons » venant encore ajouter à l’expérience.

On retrouve les épreuves de Merlin, des défis axés sur la logique qui auront pour objectif d’agrandir la taille de l’équipement que vous pourrez transporter. Très utile car ce dernier se remplit rapidement.

De nombreux camps ennemis/repaires d’araignées sont présents, à vous de les infiltrer ou de les détruire en mode Auror déchainé. L’intérêt est évidemment de gagner en expérience, de sauver parfois des animaux fantastiques, de gagner du butin mais surtout de faire le bien !

Ron Weasley aurait adoré cette partie : suivre les papillons. Ce n’est d’ailleurs pas innocent, suivre les papillons vous mènera tout droit vers un coffre contenant un Créasort.

Dans la partie « collection », il vous faudra retrouver toutes les tables d’astronomie, éclater les séries de 5 ballons en vol et vous poser sur les pistes d’atterrissage. De nombreux coffres cachés sont à découvrir en réalisant une courte énigme.

Existe-t-il un endroit plus accueillant que Pré-au-Lard ?

Second lieu d’exception après Poudlard, Pré-au-Lard est le lieu de rendez-vous de tous les sorciers. C’est ici que vous pourrez acquérir votre baguette de sorcier chez Ollivander. Votre acolyte boisée sera d’ailleurs facilement personnalisable en trouvant des skins dans le jeu.

En plus d’être absolument magnifique, Pré-au-Lard sera le lieu pour votre shopping que ce soit pour acheter des Créasorts, des ingrédients ou des vêtements. Il sera également possible de vendre votre marchandise mais uniquement votre équipement ou des créatures magiques. On regrettera de ne pouvoir vendre les ingrédients collectés, les potions et les divers plants que l’on a fait pousser. En effet, on se retrouve très vite avec une trop grande quantité d’ingrédients et il aurait été intéressant de pouvoir s’en séparer contre quelques Gallions.

La quête (temporairement) exclusive sur PS5 se déroule d’ailleurs à Pré-au-Lard. Cette dernière, bien que longue et parfois pénible, a le mérite d’être plus sombre avec un attrait horrifique. Finalement, vous deviendrez l’heureux propriétaire d’une boutique dans le village ! Elle sera totalement gérée par une elfe de Maison, Penny, et vous pourrez y revendre votre équipement 10 % plus cher !

La salle sur demande

Véritable terrain de jeu à part entière, la salle sur demande est un refuge qui deviendra vite chronophage. Cette salle, qui s’agrandira au fil du jeu, pourra être customisée à volonté. Durant votre périple, vous trouverez ou vous pourrez acheter des Créasorts, des objets pouvant être invoqués pour décorer votre salle secrète. Ces Créasorts peuvent être purement décoratifs mais aussi très utiles comme les stations pour créer des potions, ou pour planter vos Mandragores et autres Tentaculas vénéneuses. En outre, vous pourrez changer l’ambiance de votre salle sur simple demande à Cheek, l’elfe de Maison.

Toujours au sein de cet espace, vous pourrez donc faire pousser des plantes qui seront primordiales pour créer des potions ou qui seront directement utilisées lors des combats comme les Mandragores, les choux mordeurs de Chine et les Tentaculas vénéneuses.

Enfin, la partie la plus magique et la plus mignonne : s’occuper des animaux fantastiques dans les différents terrariums. Tout d’abord, il vous faudra les capturer dans le monde magique pour les intégrer dans votre salle. Ils seront donc à l’abri des braconniers dans un environnement sûr et empli d’amour. Ces terrariums sont également personnalisables grâce aux Créasorts et ont chacun leur identité.

Pour bien prendre soin de vos créatures magiques, il sera indispensable de les nourrir, de les brosser et éventuellement de jouer avec elles. Une créature dont les deux besoins sont satisfaits vous donnera l’un de ses attributs : une plume, un poil, …Ces « ingrédients » serviront à améliorer votre équipement sur le métier à tisser (Créasort). Il sera donc possible d’ajouter des attributs à chaque pièce d’équipement pour devenir plus fort.

Gameplay magique

Niveau gameplay, la magie opère. Le système de combat est juste nerveux et intuitif. Il faudra jongler, à terme, entre quatre roues composées chacune de quatre sorts. Il sera important de sélectionner les sortilèges les plus opportuns en fonction de la situation. Les bonnes associations feront de jolis dégâts. Certains ennemis seront protégés par une barrière magique qu’il faudra briser avec un sort de même catégorie (couleurs jaune, rouge ou mauve). Une fois la barrière brisée, les autres sorts pourront infliger des blessures.

Évidemment, il serait trop simple de pouvoir enchainer les Bombarda à foison (ou les Avada Kedavra pour les plus Voldemort d’entre nous), la patience sera donc de mise pour permettre à votre sort de se « recharger ». Mais votre baguette ne sera pas votre seule alliée sur le champ de bataille. En effet, la botanique n’aura jamais été autant votre amie. Les Mandragores pourront étourdir vos ennemis, les choux mordeurs de Chine s’attaqueront aux indésirables et les tentaculas vénéneuses leur infligeront également des dégâts.

Pour finir, les potions pourront s’avérer précieuses dans les combats. La potion Edurus augmente pendant 20 secondes votre défense en recouvrant votre peau d’une pierre résistante. La potion de concentration réduit le temps de recharge de vos sorts. La potion Maxima accroit les dégâts infligés par les sortilèges durant une durée limitée. La potion Breuvorage provoque un orage qui étourdit les ennemis et les blesse. Et la potion d’invisibilité vous rendra, suspense… invisible. Une potion également utile en dehors des combats.

Les phases de vol en balai sont plus ou moins maniables si l’objectif est de se rendre d’un point A à un point B. Cependant, lors des courses, gérer à la fois la caméra et la direction du balai s’avère compliqué. La sensation de vitesse n’est pas forcément ressentie non plus. Contrôler un hippogriffe ou un sombral est certes le summum de la classe mais le balai reste moins encombrant et donc plus maniable.

Hermione Granger n’aurait pas fait mieux

Côté technique, peu de choses sont à reprocher. Les musiques sont magnifiques, totalement en adéquation avec l’univers posé par John Williams. La modélisation du château de Poudlard est exceptionnelle. Non seulement, on retrouve ce qui était cher à notre cœur dans les livres et dans les films mais en plus, on découvre des endroits inédits. Voir Poudlard et ses environs se transformer au fil des saisons est un réel bonheur. Tout s’imbrique parfaitement, du génie ! Les environnements extérieurs sont incroyables. Le monde est vaste, rempli de mystères et de secrets, on adore. On n’osait espérer un tel contenu !

Même si les événements sont antérieurs aux aventures d’Harry Potter, les développeurs ont pensé à nous en distillant quelques « Easter Eggs ». Des lieux qui se devaient d’être présents et dont on en connait un rayon mais qui font pétiller notre aventure. Que ce soit la rencontre d’un certain jeu d’échecs version sorcier, l’incursion dans le futur bureau de Dumbledore ou encore les toilettes des filles menant à la Chambre des Secrets, tout est une agréable surprise. Mais la plus belle surprise et surtout la plus émouvante reste la cabane de Hagrid. À l’arrière, on retrouve une pierre tombale avec un hippogriffe sculpté, un hommage de qualité pour l’un des plus grands sorciers : Rubeus Hagrid aka Robbie Coltrane. ♡

Les graphismes sont somptueux, les bâtiments, les créatures, les couleurs : tout est whaouw ! La partie du jeu dessinée en noir et blanc est incroyable ! On pourra reprocher quelques soucis avec les cheveux longs ayant du mal à gérer leur vie à travers une écharpe. Ou bien encore les capes pouvant s’inverser. Qu’il fut amusant de se balader avec Sebastian, cape à l’envers !

À noter, sur PS5, les chargements sont insignifiants. Aucune coupure dans l’expérience de jeu, ce qui est fort appréciable. Côté durée de vie, terminer le jeu en mode facile vous prendra 25-30h en ligne plus ou moins droite. Si vous aimez l’exploration autant qu’un Niffleur aime son or, vous arriverez facilement à plus de 70 heures de jeu en une seule partie.

Hermione Granger aurait fait mieux

Quelques petites déceptions sont cependant au rendez-vous. En effet, le sport le plus populaire du monde des sorciers n’est pas de la partie. Le Quidditch est malheureusement annulé l’année de l’arrivée de votre personnage ! Si le scénario justifie bien la suppression du Quidditch, cela reste une petite déception tant on aurait aimé attraper un Vif d’Or. On peut trouver du réconfort en se disant que le système de vol n’étant pas toujours des plus ergonomiques, on a peut-être échappé à une sacrée déconvenue.

Comme mentionné plus haut, il est possible d’apprendre les sorts impardonnables (Endoloris, Impero et l’«infamous» Avada Kedavra). L’intérêt de pouvoir les maitriser était bien sûr de pouvoir choisir notre destinée, à savoir « rester un gentil sorcier » ou bien « devenir un mage noir ». Seulement, sans système de moralité et sans impact notable sur l’aventure, une telle possibilité retombe aussitôt. Quel est l’intérêt si nos choix n’ont aucune influence sur le scénario ? Le point le plus décevant du titre.

On pourra noter des petits bugs, rien de bien dramatique mais la caméra fait parfois des siennes, comme certains éléments du décor.

Enfin, pour juste les citer, et même s’il est honorable d’avoir agrémenté l’aventure de petites interactions, les phrases redondantes de notre personnage et des PNJ sont à se taper la tête au mur ! Une fois, c’est génial. Deux fois, c’est mignon. Dix fois, on répète en chœur. Trente fois, on grince des dents. Morceaux choisis.

« Voyager était sacrément ennuyant avant que j’invente la poudre de cheminette ».

« REVELIO ».

« Ce guide du sorcier est bien pratique, je suis ravie d’en faire partie ».

« REVELIO ».

« Ces épreuves de Merlin ne me résisteront pas ! ».

« REVELIO ».

« Tu es à moi à présent Demiguise ».

« REVELIO ».

« Ça m’intrigue ».

« REVELIO ».

« Je me demande si je pourrais vivre dans un endroit comme celui-ci ».

« REVELIO ».

« Tous les chemins mènent à Pré-au-Lard ».

« REVELIO ».

« Cet endroit sort tout droit d’un livre d’histoire ».

« REVELIO ».

« Vous devriez vous réjouir, vous avez préparé beaucoup de potions ».

« REVELIO ».