[Gamescom 22] Park Beyond
Sur un salon comme la Gamescom, le contraste est parfois saisissant. En déposant la manette à l’issue d’une démo de Sonic Frontiers bien terne (mais amusante), on ne pouvait que repenser au déluge de couleurs que Bandai Namco nous avait présenté juste avant.
Park Beyond est une simulation de gestion de parc d’attractions, développée par le studio allemand Limbic Entertainment (Tropico 6, entre autres) et éditée par Bandai Namco. Une simulation qui, précisons-le d’emblée, s’adresse à tous les publics, des vieux briscards aux plus jeunes. Pour faire ce grand écart, Park Beyond mise sur un mode scénarisé d’une vingtaine d’heures qui ne laissera personne au refuge des enfants perdus. L’équipe d’accueil de Bandai Namco insistait d’ailleurs sur le doublage intégral en français de ce mode « histoire », qui rendrait même le jeu accessible aux jeunes enfants. Difficile toutefois de nous prononcer sur les aspects plus complexes, tels que la gestion financière, puisque la démo jouable les délaissait complètement au profit de la star du jeu : les montagnes russes !
Construire ses propres montagnes russes, c’est chouette. Les construire sans avoir besoin d’une formation d’ingénieur, c’est encore plus chouette ! Sur ce point, Park Beyond tient bel et bien ses promesses d’accessibilité. Un tutoriel nous a ainsi accompagnés dans nos premiers pas d’architecte récréatif, qui ne furent pas du tout laborieux. La création d’un manège de montagnes russes se fait par segments de rail, à assembler les uns aux autres. Et malgré nos délires semi-réalistes, le système nous a rarement bloqués dans notre imagination. La liberté créatrice semble très grande et peu limitée par les lois de la physique.
Au clavier et à la souris, la construction est intuitive. On place chaque segment l’un après l’autre en contrôlant la hauteur, le virage, l’inclinaison, etc. Même avec le cerveau le plus mal câblé, la manœuvre s’apprend vite, d’autant plus que les modifications sont aisées. Si vous vous rendez compte en cours de route qu’un segment ne vous plaît pas, parce qu’il est trop lent ou trop moche par exemple, il suffit de cliquer dessus et de le corriger. Il n’y a donc aucune pression qui vous pousse à prévoir toute votre construction à l’avance. Cette flexibilité vous laisse une grande marge de manœuvre pour essayer à peu près n’importe quoi sans craindre de foirer l’ensemble.
La démo restait assez limitée en termes de rails disponibles, même si nous avons déjà pu expérimenter le canon ! Très facilement encore, vous placez un canon sur votre parcours et vos visiteurs s’envolent vers le prochain segment les bras en l’air. On s’attend donc à toutes sortes d’excentricités dans la version finale de Park Beyond, prévue pour 2023 sur PC, PS5 et Xbox Series. La personnalisation visuelle devrait aussi aller très loin, aussi bien pour les manèges que pour les autres bâtiments du parc. La bande-annonce en fin d’article en dit déjà beaucoup à ce sujet et montre aussi l’explosion de couleurs à venir. Enfin, outre le mode scénarisé qui proposera différents défis selon vos choix d’orientation créatrice, Park Beyond comprendra un mode plus libre qui fera le bonheur des inventeurs les plus fous. Le discours de Bandai Namco met déjà en évidence le partage de créations au sein d’une communauté, on l’espère, très inspirée.
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