Riders Republic

Riders Republic

Dernier né du studio Ubisoft Annecy, Riders Republic est une sorte de suite à Steep par le même studio et promet lui aussi son lot de sports extrêmes dont quelques nouveautés comme le vélo. Cela sera-t-il suffisant ?

Une ambiance « djeunz »

Riders Republic démarre dans le gros cliché. Après être passé par la création d’un avatar, on nous balance directement dans un tourbillon d’action et de musiques criardes. Pas de chichi ici, le tutoiement est de rigueur. On nous fait comprendre que nous sommes la star montante des sports extrêmes et une inconnue nous emmène voir un autre inconnu, qui est en fait une ancienne star qui bosse dans son foodtruck, pour qu’il nous coache jusqu’aux sommets des différentes disciplines. Vélo, ski, snowboard, wingsuit et rocket wing seront au programme, toujours dans cette ambiance survoltée à laquelle nous tentons le plus possible de ne pas prêter l’oreille.

À l’image de ce qui se fait sur des serveurs de mini-jeux comme Minecraft, le hub principal propose divers petits stands placés en cercle qui nous emmènent tantôt dans un outil de création de parcours, tantôt dans des courses multi-joueurs ou dans la boutique de cosmétique. Au final, c’est assez brouillon et il faut vouloir s’y retrouver, un menu bien propre aurait tout aussi bien fait l’affaire. C’est par là aussi qu’il est possible de rejoindre les Mass Race, une série de trois courses à 64 joueurs au cours desquelles nous alternons entre les véhicules. Si l’idée était bonne et amusante pendant la Beta du titre limitée à 32 joueurs, le tout devient ici indigeste et il faut de la chance pour ne pas se faire sortir de la route par les 63 autres zouaves. D’autres activités annexes sont disséminées ça et là dans la zone de jeu, de la prise de vue d’endroits emblématiques aux stunts, sortes de parcours d’obstacle à franchir en un temps limité.

Une carrière en libre parcours

Toujours dans cette ambiance « yolo pas l’temps », Riders Republic nous laisse très libre de nos mouvements et envies. Ici, pas de structure de carrière dirigiste. On joue ce qui nous plaît quand on en a envie et il est possible de complètement laisser de côté une discipline qui nous plaît moins. De nombreux points de téléportation rendent les déplacements ultra rapides et les véhicules dédiés à l’exploration sont assez véloces eux aussi, notamment la paramoteur.

Si la carrière n’est pas dirigiste et nous permet de choisir de nous concentrer sur le type de course qui nous plaît le plus, elle reste néanmoins très classique. Participer à une épreuve nous fait gagner de l’expérience dans la discipline associée, des équipements plus performants mais aussi des étoiles. Une étoile en terminant l’épreuve et d’autres en réalisant des défis supplémentaires au cours de celle-ci. Quand on a amassé suffisamment d’étoiles, on grimpe de niveau, on débloque du contenu… et on recommence. Au risque que cela devienne lassant.

À toute vitesse !

Sur notre configuration de test PC plutôt musclée, si il y a bien une chose qui est réussie dans Riders Republic, c’est l’impression de vitesse en vue subjective – particulièrement en vélo – et force est de constater que le moteur du jeu tient le coup. Le jeu tourne au poil et souffre au final de très peu de clipping, l’effet d’apparition soudain d’un élément du décor qui charge à retardement. Il faut avouer que la topographie sert certainement de cache-misère tant on passe son temps à monter et descendre. À l’arrêt, certains éléments comme la végétation peuvent paraître sommaires, mais en mouvement, c’est un vrai régal.

Note

14/20

Amusant, bien que répétitif, Riders Republic saura certainement convaincre ceux qui ont loupé la case Steep et qui aspiraient à plus que des sports d'hiver. Fun et très vite accessible, il ne demande pas un gros investissement en temps et attendra sagement sa petite session occasionnelle entre deux autres jeux.

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