GetsuFumaDen (que l’on pourrait traduire par « La légende de GetsuFūma ») : Undying Moon est un rogue-lite édité et développé par Konami Digital Entertainement et GuruGuru. Ce titre, directement lié à l’opus du même nom sorti exclusivement au Japon en 1987 sur Famicom, est actuellement disponible en accès anticipé sur Steam depuis le 13 mai dernier et prochainement sur Nintendo Switch.

Un peu d’histoire !

1000 ans avant votre aventure, le premier chef du clan Getsu a vaincu le seigneur démon Ryukotsuki, repoussant ainsi les démons en enfer et rétablissant l’ordre dans le monde. Aujourd’hui, Ryukotsuki revient brusquement et c’est tout l’enfer qui se déchaîne. Il revient à un nouveau héros de se lever contre la menace. Ce héros, c’est Fūma, le nouveau chef de clan à la suite de la disparition de son frère, qui doit repousser l’invasion.

Seul contre tous

La prise en main est facile et intuitive, heureusement car le tutoriel est beaucoup trop court et n’explique pas suffisamment tout le contenu important dont vous allez devoir vous imprégner pour comprendre le fonctionnement du jeu et pouvoir avancer dans de bonnes conditions. Dès les premiers ennemis on remarque déjà le niveau de difficulté, la diversité des approches à adopter ainsi que la retenue à acquérir tellement l’on voudrait rush dans la mêlée sans se soucier de la petite barre de points de vie dont le héros dispose (la première baffe que vous prendrez vous remettra les pendules à l’heure).

La panoplie d’armes principales et secondaires booste encore un peu la complexité, car le gameplay et l’approche sont totalement différents entre l’une à l’autre. Tous les deux niveaux, un boss apparaît avec un pattern qui lui est propre et qui vous demandera quelques essais pour vous l’approprier. Comme dans tout bon rogue lite, plus vous avancerez dans le jeu, plus vous débloquerez des améliorations (autant pour le personnage que pour les armes), mais la courbe d’apprentissage n’est pas spécialement difficile à aborder si vous avez de la patience (et un pot de sel). La clé sera la préparation, et de la persévérance !

En ce qui concerne l’environnement, c’est beau et vraiment atypique. On s’y attarde facilement, enfin pas trop quand même car vous ne serez jamais tranquille très longtemps. Le bestiaire est, tout comme l’environnement, très réussi et spécialement bien travaillé, tant en termes graphiques que techniques, s’inspirant directement du folklore japonais pour le design. Un régal pour les yeux !