Truck and Logistics Simulator

Truck and Logistics Simulator

Sorti en accès anticipé ce 23 juin 2020, Truck and Logistics Simulator est le fruit de 6 ans de travail d’un couple de passionnés pour qui le développement de ce jeu était d’abord un hobby. Malgré tout, et grâce à l’arrivée d’un troisième développeur, le titre semble prometteur.

De bonnes idées et de l’ambition

TLS ne manque pas de bonnes idées. Bien sûr, nous serons tenté de le comparer à un Euro Truck Simulator, poids lourd du genre et forcément, la comparaison sera presque toujours à l’avantage de ce dernier. Cependant, il ne faut pas oublier l’équipe plus que modeste de TLS qui se permet même d’avoir des éléments de gameplay originaux.

Il nous est par exemple loisible de choisir notre véhicule. De la voiture au camion en passant par la camionnette qu’il faudra acheter grâce aux crédits glanés durant nos livraisons. Ces livraisons sont le point fort du jeu, la vraie originalité : à nous de charger notre véhicule. Tantôt à l’aide d’un trans-palette, tantôt avec une grue selon le type de chargement et la capacité de transport du véhicule utilisé. La physique des véhicules, sans être folle, tend à se rapprocher de la réalité : on ne freine pas comme un sauvage à 120 km/h pour prendre la sortie d’autoroute avec 2 tonnes dans la remorque. D’ailleurs, une gestion des dégâts tant du véhicule que de la cargaison est de la partie, réparer son véhicule est gratuit et endommager la cargaison ne vaut qu’une toute petite pénalité sur le payement de la course. Enfin, nous devrons aussi gérer l’essence mais celle-ci ne se consomme pas très vite et ne coûte au final pas grand-chose.

Un manque de moyens

Nous l’avons dit, mais il est bon de rappeler que TLS est à la base le hobby de deux personnes et qu’il est en accès anticipé. Aussi, il est probable que certaines des critiques qui vont suivre ne soient plus d’actualité dans le futur et n’en font en aucun cas un mauvais jeu.

Si TLS nous a semblé prometteur, il souffre aujourd’hui d’un manque de contenu. Le jeu est relativement vide. La carte est grande et est ponctuée de zone de travaux qui semblent être aléatoires, mais la circulation est presque inexistante et fait bien trop attention à nous. Ne pas respecter les règles de sécurité routière n’est en aucun cas puni et nous avons vite fait de foncer à travers tout, de griller des feux et des priorités. Nous aurions apprécié un système de gestion de notre entreprise comme dans un Euro Truck Simulator, pouvoir à terme engager d’autres livreurs, gérer les salaires ou les frais d’entretien histoire de pimenter le jeu, mais gageons que les développeurs ont déjà eu ce genre d’idées qui arriveront peut-être dans la version définitive.

Contrôle technique passé de justesse

D’un point de vue graphique, TLS n’est pas une claque visuelle. Nous pouvons même dire qu’il pèche clairement sur ce point. S’il s’agit probablement d’un choix pour rester léger et tourner sur un maximum de machines, certains éléments ont cependant leur charme comme le ciel qui vire à l’orange au lever et au coucher du soleil. Les plus tatillons grinceront des dents devant des effets de clipping affectant jusqu’aux lumières des tunnels ou des textures se superposant dans un effet de clignotement des plus visible. Le seul véritable défaut à nos yeux est toutefois que, bien que le jeu prenne en charge la manette Xbox sur PC, les touches indiquées restent celles du clavier et nous avons dû pas mal tâtonner au début. Notons tout de même qu’un multi-joueur permet de jouer en ligne jusqu’à 20.

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