Cooler Master Mastermouse S et Mastermouse Pro L

Cooler Master Mastermouse S et Mastermouse Pro L

Cooler Master est une marque bien connue des joueurs PC pour ses boîtiers et ses systèmes de refroidissement. La marque s’est depuis lancée dans les périphériques gaming et plus précisément dans les claviers, les souris et les casques audio. Nous allons dans cet article examiner leurs souris Mastermouse S et Mastermouse Pro L. Notons toutefois que cet article est totalement subjectif et qu’un joueur n’étant pas un autre, vous pourriez ne pas accorder la même importance que moi à certains détails.

Mastermouse Pro L, de bonnes idées

Au premier coup d’oeil, la Mastermouse Pro L est une souris sobre et classique mais en y regardant de plus près, on se retrouve devant une souris ambidextre de taille moyenne qui ne s’embarrasse pas d’accessoires superflus si ce n’est son éclairage RGB. Elle est aussi dotée d’un câble renforcé d’une couche de nylon bien pratique pour éviter de le croquer en faisant des noeuds et d’une boîte contenant des coques remplaçables. Les coques alternatives latérales seraient plus adhésives, mais je n’ai pas senti de différence. La coque de remplacement du dessus serait plus longue même si, là aussi, je n’ai pas eu une sensation folle de changement. En parcourant vite fait la boîte, on nous promet une mémoire interne pour sauver nos profils, pratique pour emporter sa souris en LAN, et un capteur pouvant monter jusqu’à 12 000 DPI, ce qui semble être une norme actuellement malgré le fait qu’au-delà des 3 000 il faut des réflexes de robot pour contrôler sa souris avec précision.

En utilisation, la bête se cale correctement dans le creux de ma main et est confortable à utiliser si ce n’est le clic gauche qui me semble un peu dur quel que soit le top cover utilisé, peut-être s’assouplira-t-il avec le temps ? La roulette de défilement offre de bonnes sensations même si j’aurais personnellement préféré des crans plus prononcés, sans doute par habitude de ma souris de tous les jours. Petite déception en découvrant que ladite roulette ne peut être inclinée à droite ou à gauche, ça fait deux boutons de perdus… Si la forme ambidextre de la souris est attirante pour les gauchers, elle la dessert aussi par la position de ses boutons de tranches dont seuls deux sur les quatre sont réellement utilisables sans se transformer en contorsionniste des mains. Par ailleurs si, par défaut, l’un des deux boutons sert à changer à la volée la couleur des LED de la souris, l’autre se veut plus utile puisqu’il est l’équivalent de la touche FN sur ordinateur portable. Il serait peut-être plus intéressant d’y caser un changement de profil ou de sensibilité du capteur. Bouton pour changer les DPI d’ailleurs étrangement planqué… SOUS la souris. Petit plus pour les bricoleurs, les plans d’impression 3D des covers de la souris sont proposés en téléchargement sur le site.

La souris possède fort heureusement son logiciel de paramétrage, dont nous parlerons à la fin de cet article, afin de changer le mappage des touches, la sensibilité, les profils, etc. Seulement, quelques soucis logiciels viennent noircir le tableau. Par exemple, trois LED sur le côté de la souris indiquent, selon lesquelles sont allumées, le profil DPI utilisé par la souris. Après quelques secondes ces LED reprendront la couleur définie et il sera donc impossible de savoir du premier coup d’oeil le profil utilisé. Pire, le bouton assigné au changement de DPI est planqué sous la souris, difficile d’accès, et changera d’office le profil pour le suivant sans vous laisser le loisir de juste savoir sur lequel vous étiez. Petit détail, le mode souffle du rétro-éclairage fait défiler toutes les couleurs les unes après les autres au lieu de clignoter.

Mastermouse S, un juste milieu

La Mastermouse S semble être une version light de la Pro L. Toujours avec un capteur 12 000 DPI, elle perd par contre les boutons de tranche du côté droit et se transforme en souris pour droitier malgré une forme toujours ambidextre. Moins fouillée que sa grande sœur, elle est équipée d’un câble USB classique mais presque aussi épais que la doublure en nylon, ce qui devrait le protéger efficacement. Elle se cale toujours aussi bien dans la main, malgré une taille inférieure. Enfin, le bouton DPI se retrouve sous la roulette. Plus pratique d’accès, il n’offre par contre aucun repère visuel sur la souris pour connaître la position du réglage sans aller vérifier dans le logiciel.

En utilisation, malgré le même réglage que la Pro L, elle semble plus sensible, peut-être est-ce la faute du capteur différent de celui de son aînée ? Ici, pas de soucis de clic trop dur, pas d’accessoire interchangeable, on est face à une souris dans son plus simple appareil, qui fait ce qu’on lui demande.

Mastermouse Software, le vrai souci

Le programme Master Cooler n’est pas des plus brillants. À vrai dire, si la partie PC est correcte, malgré le fait qu’il est nécessaire d’avoir un programme différent par souris là ou d’autres marques ont un programme central, elle manque quand même d’ergonomie, chose décevante quand on sait à quel point la concurrence est diversifiée et que des idées auraient pu être repiquées. Là où le software pêche vraiment c’est au niveau du micro-logiciel de la souris, avec ses petits défauts comme l’indication et le réglage des DPI ou les couleurs des LED. Gageons que tout cela sera patché puisqu’il est possible de mettre à jour la souris elle-même.

En conclusion

Cooler Master nous sort des souris qui pourraient être bonnes, mais qui souffrent de soucis de jeunesse. Tout n’est pas à jeter, mais des améliorations qui me semblent évidentes peuvent être faites. Question prix, le modèle S pour 40€ sur le site officiel est intéressant d’autant plus si on prend en compte les sites marchands proposant souvent de belles ristournes. Au prix de 60€, la Pro L serait par contre à déconseiller aux droitiers.

Photo de groupe !

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