
Alienation
Avis aux amateurs de jeux bourrins, qui plus est se jouant en coopération, vous devriez alors vous pencher sur le cas d’Alienation. Il est édité et développé par la boîte finlandaise Housemarque, à qui l’on doit la série StarDust et Super Stardust, mais aussi le jeu de poutrage de zombies qu’est Dead Nation. Alienation s’inspire d’ailleurs pas mal du gameplay de ce dernier mais avec quelques subtilités en plus que nous allons vous faire découvrir.
Extermination d’aliens au programme
Voilà maintenant plusieurs décennies que les extraterrestres ont envahi la Terre et sèment le chaos au sein d’une guerre menée contre les forces armées de l’UNX. Presque personne n’a survécu à cet envahissement, mais vous et une poignée d’autres soldats constituez le dernier espoir que l’humanité puisse avoir. L’objectif sera de détruire le vaisseau mère afin d’endiguer définitivement l’invasion alien. Bon c’est clair qu’au niveau du scénario ça sent nettement le déjà-vu, mais apparemment c’est une recette qui fonctionne encore.
Pour nous aider à affronter toute cette armée alien, vous aurez le choix entre trois types de personnages bien distinct avec leurs compétences.
- Biospécialiste: il joue un peu le rôle de soigneur du groupe grâce aux essaims de nanomachines qu’il peut envoyer pour soigner ses alliés mais aussi pour infliger des dégâts aux ennemis. Il peut aussi laisser une traînée toxique derrière lui en se déplaçant pour piéger les poursuivants.
- Tank: comme son nom l’indique, il est là pour encaisser et faire du dégâts. Il peut déployer un bouclier qui permettra d’arrêter les projectiles ennemis, envoyer une puissante onde de choc capable de décimer tout un groupe, et enfin d’accumuler de l’énergie dans un rayon Tesla qui peut faire des dégâts de zone assez importants.
- Saboteur: le saboteur fera plutôt dans la finesse, enfin plus ou moins. Sachant se rendre invisible temporairement, il pourra utiliser son épée à rayons plasma pour découper ses ennemis dans un cône devant lui. Mais le plus gros point fort du saboteur reste sa compétence « artillerie ». Un cercle sera déployé autour de tous les alliés qui s’agrandira petit à petit et tous les ennemis qui rentreront dans les cercles seront marqués et bombardés par un barrage d’artillerie, autant dire que c’est un joyeux bordel.
Mais les compétences ne font pas tout, il y a aussi tout un arsenal d’armes en tout genres mis à votre disposition et selon vos préférences.
- Arme principale: il s’agira toujours d’une mitrailleuse quoi qu’il arrive. La taille du chargeur, son dps et ses dégâts eux pourront varier selon celle que vous droperez.
- Arme secondaire: ici vous aurez le choix entre trois armes différentes. Le revolver qui reste toujours assez classique, le fusil à plasma qui fait office de fusil à pompe de zone en quelque sorte, et le pulvérisateur qui est un rayon concentré qui peut enchaîner toute une colonne d’ennemis en un coup.
- Arme lourde: ici ça reste dans le classique avec le minigun, le lance-flamme et le lance-roquette.
- Équipement: il s’agit ici des grenades, mines et boomerangs. Le boomerang est comme une sorte d’arme de lancer tranchante faisant un aller-retour.
Les différentes missions de la campagne vous emmèneront aux quatre coins du monde pour trucider de l’alien jusqu’à quatre joueurs maximum et vous rapprocher de votre destination finale. En plus des objectifs de la mission, il y a sur la carte des évènements aléatoires comme tuer un boss, résister à des vagues d’ennemis, ou encore de faire une incursion à bord d’un vaisseau ennemi afin d’y éliminer les capitaines. Tous ces évènements peuvent vous rapporter des récompenses qui peuvent s’avouer être intéressantes.
Pour boucler la campagne cela prendra environ trois à quatre heures. Mais il faut savoir qu’une fois finie, vous la recommencerez depuis le début mais dans « le monde 2 ». Quand vous jouez en coop, il sera impossible de jouer avec des personnes se trouvant dans un monde différent.
Il y a aussi un système d’invasion où d’autres joueurs peuvent venir dans votre partie afin d’essayer de vous tuer, mais cette option peut être désactivée. Mais il y a également un mode pvp pour ceux qui ont juste envie d’affrontements en ligne.
Du loot et de la customisation à gogo
Un des gros points forts du jeu réside dans son système de loot à la manière d’un RPG classique. La qualité des armes va dans l’ordre croissant suivant : blanc, vert, bleu, mauve et pour finir le jaune pour le légendaire. Un tas de choses peuvent influencer le taux de drop à commencer par la difficulté choisie lors d’une mission : recrue, professionnel et vétéran. En recrue, les taux de drop et d’xp restent classiques, aucun bonus ni malus ne sera appliqué à la mission. À partir de professionnel, les ennemis ont deux niveaux en plus que vous mais vous gagnerez 44% d’xp en plus, sans compter que le pourcentage de drop d’arme mauve et jaune augmente, tandis que celui des armes de qualité inférieure diminue. Et en vétéran c’est 107% d’xp en plus, mais les ennemis sont supérieurs de quatre niveaux.
Côté customisation, les armes et équipements de qualité supérieure possèdent des emplacements pour y mettre des cellules permettant d’augmenter les statistiques de l’arme. Dégâts, cadence de tir, portée, chances de coups critiques seront affectés en fonction du niveau des cellules placées. Celles-ci sont ramassées lors des missions en tuant des ennemis, en ouvrant des coffres ou en récompenses de fin de mission.
Il y a une autre petite similitude par rapport à Dead Nation, le classement par pays en fonction du nombre d’ennemis tués et voir quelle nation contribue le plus à l’extermination extraterrestre.
Note
15/20
Alienation rejoint l’esprit de son prédécesseur qu’est Dead Nation. Un gameplay assez simple à prendre en main tout en étant nerveux et bourrin à souhait. Surtout qu’ici la coop va jusqu’à quatre joueurs ce qui augmente encore plus le fun avec des potes. Le système de loot et de customisation de l’équipement est assez sympa, surtout pour ceux qui cherchent à farmer le meilleur matériel qui soit. De plus, la rejouabilité dans des difficultés plus élevées augmente la durée de vie du titre et ce n’est pas un mal, surtout pour une vingtaine d’euros.
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