Unravel

Unravel

Unravel, c’était l’une des petites sensations de ce dernier E3, jeu indé du studio Coldwood Interactive sous la coupe du géant Electronic Arts. Et ‘y avait de quoi, le jeu s’est tout de suite distingué par son ambiance si spéciale et surtout par son personnage principal, Yarny, petit personnage composé de laine rouge. Alors voilà, le jeu a piqué ma curiosité et comme je sais ne pas avoir été le seul à hésiter, je vous livre mon avis pour vous aider à y voir plus clair.

Les sentiments en fil d’Ariane

Quand vous lancerez le jeu pour la première fois, vous aurez droit à un petit message de la part des développeurs, ceux-ci vous remercient de votre achat et espèrent que vous passerez un bon moment avec leur jeu qu’ils ont mis du cœur à créer et vous annoncent qu’il traite des sentiments, joie, mélancolie, etc. On sent bien le côté partage du jeu indé. On enchaîne ensuite sur une cinématique où l’on voit une vieille dame qui regarde une photo, puis qui, ramassant son panier remplit de pelotes de laine, monte à l’étage en passant devant de nombreux cadres accrochés au mur. C’est là qu’une boule rouge s’échappe de son panier et finit sous la table. Yarny apparaît et vous en prenez le contrôle dans ce rez-de-chaussée qui sert de hub où il ne vous restera plus qu’à aller de photo en photo pour vous remémorer des souvenirs et compléter l’album qui trône sur la table… 

Un gameplay qui ne tient qu’à un fil

Vous l’aurez compris, Unravel est un jeu à part qui prend le parti de vous faire vivre une expérience et non celui de vous offrir du gros défouloir. Vous explorerez donc ces niveaux/souvenirs en résolvant quelques énigmes et petits jeux d’adresse grâce à votre fil que vous pourrez lancer à l’aide d’une gâchette pour vous accrocher aux points d’attache. Le système de visée est automatique, il suffira donc d’être à portée pour qu’un scintillement vous indique que vous pouvez lancer le fil, fil que vous pouvez nouer à ces accroches pour, la plupart du temps, créer des ponts pour pousser des objets et leur permettre de franchir des obstacles ou pour créer des tremplins. Avec la dernière gâchette vous pourrez agripper votre fil pour tirer ou descendre de grandes hauteurs en rappel. Enfin, sachez que votre longueur de fil n’est pas illimitée et qu’il vous faudra trouver des réserves de laine, qui serviront de checkpoint mais surtout à vous remplumer pour avancer dans les niveaux. On appréciera voir Yarny perdre du volume quand il arrive au bout du fil et ce même fil se remplir de nœuds, mais on regrettera que cette limite de longueur ne soit pas plus souvent pénalisante. Personnellement, elle m’a juste gêné pour trouver quelques secrets, parce que oui, il y a 5 objets secrets à trouver dans chaque niveau.

Et techniquement ?

Techniquement, le jeu est beau, très beau. La preuve qu’indé ne rime pas avec pixel art et graphismes minimalistes. Le jeu est beau, bourré de détails et flatte la rétine. Les jeux de lumière ne sont d’ailleurs pas en reste et tout ça couplé à la musique en font un jeu empathique à souhait et techniquement au point. Pas un seul lag à signaler, faut dire, ça aurait été dommage, et la fiche technique permettra aux machines les plus modestes de le faire tourner, au pire ‘y a les consoles ! Seul petit couac pour ma part, le jeu crashait après quelques secondes et j’ai fini par découvrir qu’il fallait mettre à jour le K-Lite Codec Pack, célèbre pack de codec pour regarder ses films. J’ai pas trop compris le rapport, peut-être que le jeu les utilise ? Allez savoir, mais au cas où, voilà l’astuce.

Note

14/20

Une bonne expérience que ce Unravel. Peut-être trop court ? Entre 6 et 8h à son aise, plus si vous cherchez les secrets. Mais pour 20€, avoir un titre à peine plus court que certains jeux qui en coûtent le triple, on ne crachera pas dessus. Seul hic, si c'en est un, il faut Origin sur PC.

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