Twitch – tout savoir sur le streaming avec OBS

Twitch – tout savoir sur le streaming avec OBS

Cet article fait partie d’un tutoriel en trois parties ayant pour but de vous apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur le streaming Twitch. Cet article est divisé comme suit :


Dans cette deuxième partie, nous allons voir le paramétrage avancé. Cela peut être fastidieux mais c’est en connaissant le programme à fond que l’on peut en tirer le meilleur !

Dans les points les plus importants que nous aborderons ici, vous trouverez des explications sur l’encodage (comment faire pour avoir la meilleure qualité possible selon le jeu que vous allez diffuser) ainsi que la possibilité de capturer tout en diffusant, cela peut avoir ses utilités.

Je ne vous en voudrai pas de ne pas lire ce guide en entier, plus que d’un réel tuto, il s’agit surtout d’un manuel d’utilisation. La plupart des réponses à vos questions se trouveront ici. Prêts à analyser le menu morceau par morceau ? Let’s go !

1. Général

Langue : Permet de choisir la langue du programme. Simple, efficace !

Profils des paramètres : Vous permet de jongler entre les différents profils que vous pourriez utiliser et de les gérer. Par exemple, un pour streamer sur la chaîne de press-start, un pour streamer sur votre chaîne puis un dernier pour capturer directement offline.

Les options de notification vous permet d’avoir une miniature dans votre barre des tâches, près de l’heure.

Activer curseur sur le projecteur. Théoriquement, si cette option est désactivée, vous ne pourrez jamais capturer le curseur de votre souris, peu importe la situation… Théoriquement… Je la laisse toujours active et je n’ai jamais eu à m’en plaindre !

Afficher la fenêtre de journal au démarrage d’OBS : pour lancer le journal des modifications à chaque démarrage d’OBS (le laisser désactiver n’empêche pas le check des mises à jour et la mise à jour ouvre le journal de toute manière).

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2. Encodage

L’encodage, le gros morceau ! Cette partie n’est pas bien longue mais doit être maîtrisée. Elle se divise en deux parties : la vidéo et l’audio. Si l’audio n’est pas des plus importants, la vidéo, elle, supporte tout ce que vous ferez. Une mauvaise configuration ici et c’est le foirage garanti !

Encodeur: x264. Il n’y a pas à chercher plus loin. A moins que votre machine ne supporte le quick sync et n’ait été construite que pour une maximisation de l’utilisation du quick sync, utilisez le x264. l’encodage nvidia n’est pas mauvais non plus mais reste particulier. Le x264, c’est la vie !

CBR : Le CBR est lui aussi très important et doit être activé ainsi que son tampon. Il s’agit de l’option qui va permettre de garder une fluidité d’image optimale. Sans le tampon, le CBR sera moins efficace et sans CBR, à moins d’avoir une machine faite pour le stream, vous risquez d’avoir de grosses pertes d’images. A l’inverse, à moins d’avoir absolument besoin de streamer mais d’avoir une machine un peu trop faiblarde, désactiver le CBR permettra de gagner un peu en performances.

La qualité : sur une échelle de 1 à 10, il s’agit de la qualité de compression et d’encodage. 1, ça sera fait comme un cochon mais avec une performance maximale, 10, ça sera fait au mieux avec ce que ça implique au niveau de la baisse de performances. Cette option est grisée par défaut car le CBR gère automatiquement la qualité en fonction des capacités. Quand, lors d’un stream, vous voyez l’image se brouiller puis revenir normale, c’est parce que la machine a eu une baisse de performances (ou que la connexion a eu un raté) et que le CBR, pour éviter les pertes d’images à préféré passer en qualité 1 le temps de revenir à la normale.

Le Bitrate Max : Le plus important d’entre tous ! Le bitrate correspond à la fréquence d’encodage de la vidéo et celui ci peut varier énormément en fonction du jeu que vous diffusez et de la charge de la scène. Plus exactement, cela dépend de la vitesse de mouvement qu’il vous faudra capturer.

Vous jouez a un jeu de stratégie au tour par tour sans animation et cela sans webcam ? Un bitrate de 400kbps sera très largement suffisant. A l’inverse, vous jouez a un FPS ultra nerveux ou vous n’êtes jamais à l’arrêt, pas même une demi seconde et où vous passez plus de temps à regarder autour de vous qu’à tirer ? Un bitrate de 3500kbps ne sera pas de trop !

Par défaut, vous serez à 1000kbps, dans l’exemple, j’utilise 1500kbps. Pourtant, quand je stream du Isaac, même avec une scène surchargée, je pourrais presque resdescendre à du 750 sans trop de pertes. A l’inverse, si je dois me mettre sur du Rocket League, je monterai probablement mon bitrate à 2000~2250.

Concernant la taille du buffer : soit vous la personnalisez en mettant une taille fixe, soit vous n’en mettez pas une personnalisée et en fonction de vos performances, OBS prendra plus ou moins de mémoire pour ça. Sachez seulement que c’est exponentiel. Plus votre jeu sera gourmand, plus il aura besoin de ram pour fonctionner et plus OBS occupera de la ram pour le buffer. Donc plus vous aurez de ram, plus vous pourrez vous permettre de ne pas utiliser une taille personnalisée.

Sachez également que l’encodage a également un impact direct sur votre bande passante en upload ! Aussi, si votre connexion ne vous donne que 1Mbps en upload (disons selon les résultats de Speedtest) et que vous encodez à 2000kbps (2Mbps), fatalement vous ne pourrez pas envoyer toutes vos données et vous aurez une énorme perte d’images, ce qui se traduira par des lags pour les viewers. Donc quoiqu’il advienne, votre bitrate ne doit JAMAIS surpasser votre possibilité d’upload !

Sachez également que plus votre résolution (paramètre Video) sera haute, plus vous aurez besoin d’un haut bitrate.

Pour l’audio, j’avoue ne pas m’y connaître du tout. J’ai toujours laissé tel quel et je n’ai jamais eu de problèmes. Si quelqu’un s’y connaît, je serai ravi d’en apprendre plus à l’aide de vos commentaires.

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3. Paramètres de streaming

Mode : Stream en direct, dans quel cas le service de stream et la clé sont nécessaire ou « Sortie vers un fichier seulement » qui permet alors de capturer directement sans diffuser.

Service de stream : Twitch puisque l’on parle de streamer sur twitch, cela va de soi. FMS URL, cela dépend du service de stream. Pour twitch, il s’agira du serveur. Amsterdam est mis en place pour le Benelux, il sera donc recommandé (à moins que vous n’habitiez pas dans le Benelux, évidemment).

Clef du Stream : C’est un peu l’adresse de l’envoi des données, sans clé, pas de stream. Votre clé est disponible dans votre tableau de bord (Dashboard).

Reconnexion automatique et Délai de reconnexion : En cas de perte de la connexion, l’option vous permet de tenter automatiquement une reconnexion. Indispensable !

(…) automatiquement le stream dans le fichier : en cochant cette option, vous pourrez enregistrer votre diffusion directement. Cela peut avoir diverses utilités, surtout en cas de volonté d’archivage. Par exemple, en cas de stream débat/émission/autre qui n’est pas du simple let’s play, cela permet de récupérer les données puis éventuellement de les retravailler pour une meilleure VOD (avec de la musique par exemple ou en coupant les passages inutiles et totalement hors sujet).

Continuer à enregistrer si la diffusion est interrompue : Cela coule de source, si votre diffusion s’arrête pour une raison x ou y (panne de connexion ? serveur twitch qui crash ? autre ?) l’enregistrement continue sans le moindre problème !

Chemin du fichier : Là où vous irez retrouver l’enregistrement de votre diffusion.

Durée du Tampon de relecture : Pas assez de données là dessus. Je ne sais pas comment cela fonctionne, si je l’apprend, je viendrai compléter.

Chemin du fichier du tampon de : pour que le tampon se fasse quand même quelque part.

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4. Vidéo

Périphérique Vidéo : Si vous avez plusieurs périphérique vidéo d’utilisable (deux cartes graphiques par exemple), vous devrez choisir celle qui carburera.

Résolution de base : Il s’agit de la résolution que fera votre scène. Toujours respecter un rapport d’aspect de 16:9, sans quoi twitch vous bottera le train si fort que vous ne pourrez pas streamer tant que vous n’aurez pas corriger cela ! Plus votre résolution sera haute, plus vous aurez de la place pour mettre des choses sur votre scène ! Vous aurez toujours la possibilité de modifier la taille de vos sources, mais cela vous ferait perdre en qualité.

Liste des résolutions 16/9 :

  • 960*540 (très petit, déconseillé à moins d’avoir une toute petite machine)
  • 1280*720 (HD standard)
  • 1600*900 (HD+, ma préférence)
  • 1920*1080 (Full HD)
  • 2560*1440 (Full HD+)
  • 3840*2160 (4K UltraHD)

Plus votre scène sera grande, plus vous pourrez y mettre d’éléments mais plus ils apparaîtront petit et plus votre machine devra chauffer pour permettre cela !

Ecran: Permet de directement capturer l’écran (déconseillé)

Diminuer la résolution : permet de la diminuer pour alléger le travail d’encodage. Streamer au delà de 720p n’est pas inutile mais le public cible sera réduit. D’autant plus que stream recompresse les données derrière. L’accès à la qualité source d’un stream n’est permis que lorsqu’un certain nombre de viewers est présent (50 il me semble).

Filtre : Si vous diminuez la résolution, cela se fera de manière artificielle et un filtre se mettra en place pour tenter au mieux de corriger l’image. Un simple Bilinéaire suffit si vous descendez seulement à 1.25 ou 1.50

FPS : Le nombre d’image par seconde. Ne descendez jamais sous les 30 et au delà, inutile de mettre autre chose que 60. Ceci dit, un traitement à 60fps revient a traiter le double d’images dans le même temps. De plus, monter à du 60 FPS n’est utile que si vous diffusez un jeu rapide et nerveux qui demandera déjà pas mal de ressources à votre machine pour tenir la cadence. Le 60 FPS n’est recommandé que dans deux situations :

  • Un FPS nerveux alors que vous avez une machine de guerre
  • Un shm’up nerveux à l’ancienne (danmaku) qui ne demande pas beaucoup de ressources mais qui risque de donner une impression de saccade si la fluidité n’est pas améliorée.

Désactiver Aero au démarrage : Par défaut, c’est coché. Aero se désactivera alors pour gagner en ressources (Aero est très gourmand). Dans mon exemple, Aero n’est pas désactivé, pourquoi ? Parce que j’utilise plusieurs programme en même temps lors de mes streams. Pour Isaac par exemple, en plus du jeu, j’ai un tracker qui doit être lancé a part, un système d’ajouts de données et parfois en plus, un chrono. De plus, au niveau de la gestion de ma scène, j’ai 6 ou 7 sources prises uniquement sur le tracker. Du coup, windows n’est pas très content quand en plus je coupe Aero. Mais c’est un cas assez particulier.

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5. Audio

Enfin une section plus simple !

Périphérique audio principal : Vous permet de sélectionner un périphérique en particulier ou par « défaut », de récupérer tous les sons sortant et cela indépendamment de la gestion windows.
Par exemple, si vous passez le son du jeu dans votre casque et de la musique via votre écran, vous pourrez par exemple décider de ne capturer que le son de votre casque, bien que cela devienne très particulier et particulièrement déconseillé (à cause de la capture de son du micro).

Microphone/périphérique audio auxiliaire : Permet de capturer les sons entrants, le micro dans 99% des cas. Sélectionnez donc votre micro et let’s go !

Forcer le micro/aux en mono : pour les plus jeunes qui n’auraient pas connu le mono, c’était avant que la stereo ne se formalise, le son ne passe que par un seul canal au lieu de deux. Inutile à moins de vouloir un effet de style qui a de grandes chances de ne pas donner aussi bien que vous ne l’imaginiez.

N’afficher que les appareils connectés permet de… n’afficher que les appareils connectés… Si vous ne voyez pas votre micro dans la liste, checkez s’il est dans les appareils non connectés, ça vous aidera à régler le potentiel problème.

Push-to-talk délai permet de mettre un délai entre le push-to-talk et la capture. (le push-to-talk est la possibilité de mettre en place une touche pour capturer votre micro uniquement quand la touche est enfoncée).

Gains du périphérique audio principal / Mic/Aux (multiple) : permet de booster le volume du périphérique audio ou du micro mais au prix d’une perte de qualité.

Décalage de Synchro du Micro : dans le cas où pour une raison quelconque, le son est décalé par rapport à votre image (ou pour un effet de style douteux), vous pouvez ajuster le décalage manuellement.

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6. Raccourcis clavier

Vous permet d’assigner des touches aux effets indiqués. Je pense que les descriptifs sont suffisamment parlant et au cas où, le flux, c’est le stream, la diffusion.

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7. Options avancées

Le dernier gros morceau ! Beaucoup beaucoup BEAUCOUP de choses mais peu utiles pour nous. Je vais donc passer en revue uniquement ce qui nous intéresse.

Général >

  • Utiliser l’optimisation Multi-threadé : Pour l’utilisation des processeurs multi-coeurs, conseillé !
  • Définir la priorité : Normale, si vous baissez la priorité, votre stream va en prendre un coup, si vous l’augmentez, c’est votre jeu qui risque d’en prendre un coup.
  • Mémoire tampon de la scène : la mise en tampon, c’est le bien si vous souhaitez perdre le moins d’images possible ! Entre 400 et 1000 en fonction de votre machine !
  • Désactiver l’encodage durant l’aperçu : l’aperçu, c’est quand vous testez. Vous pouvez soit le désactiver pour ne pas utiliser inutilement vos ressources quand vous faites des tests, soit l’activer pour voir si l’encodage se passe justement bien. C’est situationnel et préférentiel.

Vidéo>

  • veryfast, main, keyframe intervalle à 2, c’est automatique et si vous changez ça, twitch bloquera le stream.

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8. Antiparasite microphone

Il s’agit de permettre à OBS de fermer et d’ouvrir votre micro automatiquement au dessus et en dessous d’un certain seuil sonore (en décibels).

A noter que si vous activez l’antiparasite, la coupure micro donnera l’impression aux viewers d’être mis dans une bulle de silence avec uniquement le jeu et la musique. Ca brise le naturel de la chose mais est nécessaire en cas de bruit parasites fréquents voire constant (genre la foreuse du voisin du dessus ou la tondeuse de celui d’à coté ou encore les deux à la fois en concert).

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9. Sélecteur de scène

Je ne vais pas vous mentir, je dois encore explorer toute cette section. Je pense que ça permet de switcher automatiquement entre plusieurs scènes sous condition ou sur utilisation d’une touche. Utile pour basculer entre plusieurs overlays mais c’est pour une utilisation beaucoup plus professionnelle.

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Vous aurez sans doute remarqué que je suis passé au dessus de l’Encodeur Quick Sync, c’est uniquement en cas d’encodage quick sync et donc si vous avez une machine faite pour ça. Mais comme nous resterons sans doute tous en x264, autant ne pas s’embêter avec ça.

Il y a également l’option Browser que vous n’avez probablement pas. Normal, c’est grâce à un plugin et ça peur servir pour pas mal de choses, j’en parlerai dans la 4e partie réservée aux plugin, aux bots et autres affichages tiers (twitchalerts).

La suite dans la partie 3 : La gestion des scènes et des sources !

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