Slime Rancher : ultra Kawaï !

Slime Rancher : ultra Kawaï !

Attention, au moment de l’écriture de ce test, le jeu est encore en accès anticipé et en pré-alpha, ce qui signifie que des points pourraient être corrigés et/ou améliorés au moment de sa sortie officielle. Je ne peux que recommander d’attendre la sortie officielle du titre avant de vous jeter dessus.

Parfois, nous nous retrouvons face à un gameplay atypique voire pour le moins saugrenu. Mais, pour une raison complètement étrange, il en devient addictif au possible. C’est sur cette base que je vais tenter de vous présenter Slime Rancher, jeu extra-terrestre (au littéral comme au figuré) qui possède un énorme potentiel, bien qu’il ne soit encore qu’en pré-alpha.

Tout se passe sur une planète bien étrange, peuplée de créatures tout aussi atypiques : les Slimes. Vous vous retrouvez dans la peau de Beatrix LeBeau, jeune « farmer » bien loin de notre chère planète bleue. Notre but ? Amasser une fortune grâce aux Slimes pardi ! Le décor est planté, place à la découverte.

Du Slime ! Une rivière de Slimes !

Le but du jeu est simple et se veut simple : à peine débarqué dans notre ranch, nous devons le développer, acheter des enclos et faire pousser des aliments. Equipé de notre « fusil-aspirateur », il faudra partir à la chasse des occupants de la planète. Si pendant la première heure du jeu nous nous émerveillons devant le caractère très coloré et limite onirique du jeu, nous en découvrons aussi son gameplay. Ce dernier se veut à nouveau aisé, on aspire tout. Des Slimes en passant par les fruits et légumes, tout se retrouve ainsi avalé par notre fusil.

Une fois notre gloutonator bien rempli, la découverte suivante est que l’on peut parquer ces très chères créatures dans les enclos. Enclos qui sont par ailleurs améliorables de diverses manières comme un agrandissement en hauteur, un haut-parleur pour pacifier les Slimes turbulents, un filet pour les éviter de s’échapper façon Prison-Break ou encore un filtre U.V. pour les Slimes sensibles aux rayons du soleil. Car oui, cela est une particularité de ce petit jeu indé, des Slimes, il y en a plein, et de différentes sortes qui plus est ! En passant par les roses « de base », les Slimes Chats (nommés « Tabby Slime »), les Slimes Miels, les explosifs, les Phosphores, etc. etc. Tous ont leur particularité et leur régime alimentaire spécifique (carnivore, frugivore, végétarien ou encore omnivore).

Le régime alimentaire, venons-en. C’est sans-doute le point qui peut provoquer une hilarité instantanée ou une incompréhension complète. Le seul moyen de s’enrichir dans Slime Rancher est de récolter les… « étrons » des Slimes que l’on vient de nourrir. Ces derniers produisent alors un « Plort » spécifique au type du Slime et qui s’échange contre de la monnaie virtuelle du jeu via une machine où nous pouvons littéralement suivre une sorte de cours de bourse. Oui, l’étron a donc une valeur marchande cotée sur cette planète. Si je peux me permettre, cela me rappelle une expression venue du film « La Classe Américaine » : Monde de merde.

Mais, étrangement, on tombe extrêmement vite dans cette « Slime-Mania » où l’envie unique est désormais d’agrandir notre ranch en débloquant de nouvelles zones, de découvrir tous les types de Slimes possibles, expérimenter des hybridations entre lesdites créatures pour rendre une bestiole uniquement carnivore en une omnivore. Bref, nous nous prenons très vite à l’univers très enchanteur et coloré que nous propose Slime Rancher, et en devient presque addictif !

Slime goût soufflé ?

Malheureusement, et cela en grande partie à cause de son statut de « pré-alpha », le titre s’essouffle après quelques jours de jeu. Il n’y a pas de nouvelles zones à découvrir, plus de Slimes à aspirer, notre compte en banque est plein à craquer.

Qui plus est, toujours à cause du point précédent, les bugs se font légion. Nous pouvons par exemple visiter les zones encore en développement (et de ce fait, vides) grâce à un « Jet Pack » déblocable pour faciliter notre exploration. Là pour le coup, c’est presque trop bien réussi.

Mais comment lui reprocher tous les points négatifs ? Comme dit, c’est une version en développement, et même très très jeune dans son cycle de production. Les bugs et l’impression d’avoir fait le tour du contenu est plus que normale dans ce genre de situation. Surtout que nous ne savons pas encore quel sera le modèle économique du jeu.

La mode est au « free-to-play » qui vous pousse un petit peu dans le dos pour dégainer votre sacro-sainte Visa pour faire une commande dans une boutique virtuelle. J’espère vraiment que Slime Rancher ne tombera pas dans ce travers, car il possède un vrai potentiel. Je me suis étonné moi-même à trouver le jeu assez stable (voire carrément stable) pour une pré-alpha, bien que la présence de fortes chutes de framerate soit de mise, le moteur graphique du jeu n’est pas encore optimisé. Mais je suis sûr qu’il le sera bientôt, car du nouveau contenu à été annoncé il y a peu, avec de nouvelles zones, de nouveaux Slimes, des heures de (re)découverte !

Note

16/20

Je ne peux que recommander Slime Rancher quand il sera en phase finale. Jeu proposant un univers unique et bien à lui, le premier né du studio Monomi Park nous propulse dans un monde enchanteur, rempli de petites bestioles toutes mignonnes. Son pouvoir d’attraction est assez intéressant à découvrir et vous promet de vous détendre après une rude journée de travail, en explorant une terre inconnue accompagné d’une musique apaisante. Au final, que demander de plus qu’un peu de paix et de quiétude dans ce monde de brutes ?

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