On peut dire ce que l’on voudra, mais la série des jeux Simulator arrive toujours à se vendre à pas mal d’exemplaires malgré le concept un peu moyen de certains d’entre eux. Que ce soit pour piloter des avions, jouer les fermiers ou encore faire le conducteur de camion, de nombreux fans n’hésitent pas à payer pour la prochaine édition. C’est le cas pour American Truck Simulator, qui se voit être le successeur d’Euro Truck Simulator 2, et nous propose de délaisser la belle Europe pour aller arpenter les routes typiques américaines.

Bye bye Europe, bonjour États-Unis !

Dans cet opus, vous pourrez dire adieu à l’Europe et ces paysages boisés pour laisser place au désert aride du Nevada et à la chaleur de la Californie. Une des choses que l’on pouvait reprocher à son prédécesseur était la qualité graphique des villes et le manque de variété quand on les traversait. En effet, on avait toujours l’impression de visiter encore et toujours le même pâté de bâtiments sans aucune identité propre, et ce même dans des villes comme Berlin, Bruxelles, Londres, et j’en passe. Ici c’est différent, les petites villes comme Primm disposent du charme américain avec les « diners » aux allures des années 60, tandis que Santa Cruz nous berce avec son bord de mer panoramique.

Pour les joueurs se mettant totalement dans la peau d’un chauffeur routier, sachez que côté gameplay il n’y a pas de gros changements. Vous parcourez les fameuses routes à quatre voies typiques des USA, ou encore serez autorisé à tourner à droite à un feu rouge (chose interdite chez nous). Sachez toutefois qu’au niveau des amendes pour excès de vitesse ou encore griller un feu rouge, elles sont plus sévères que dans Euro Truck Simulator 2. Et ceci est encore plus accentué avec la présence de véhicules de police qui patrouillent et doubleront le montant de l’amende s’ils vous voient commettre une infraction. Il y en a même qui n’hésiteront pas à être posté au bord de la route en guise de radar mobile, histoire de vous calmer si vous voulez jouer les fous du volant sur la route.

Hélas ce sont les seuls changements du jeu, les différents menus de navigation et de gestion sont exactement les mêmes que dans l’opus précédent. Pourtant on ne va pas dire que c’est difficile d’innover un peu au niveau de l’esthétique, surtout qu’il a été annoncé en 2013, mais il faut croire que ce n’était pas la priorité des développeurs.

Pour ce qui est du contenu en lui-même il faut l’avouer que dans l’ensemble cela reste assez maigre. Deux états, dont le nombre de villes est plus petit que l’Europe de base d’Euro Truck, et seulement deux marques de camions. Au revoir Scania, Renault, Iveco, Volvo et j’en passe pour faire place à Kenworth et Peterbilt. Surtout que pour chacune de ces marques, le nombre de camions n’est pas folichon, et les customisations sont assez restreintes. On espérera que les développeurs rajouteront d’autres marques, ou du moins de nouveaux modèles de camion, gratuitement dans le jeu. Ils ont déjà prévu d’ajouter l’état d’Arizona en DLC gratuit, et n’ont pas caché l’ambition d’essayer de faire tous les états des USA grâce à d’autres DLC. Mais on peut s’imaginer que beaucoup d’entre eux seront payants, reste à voir à quel prix même si ça fait cher pour commencer à avoir un jeu plus complet.