Guns, Gore & Cannoli

Guns, Gore & Cannoli

Si vous aimez Le Parrain, Metal Slug et les films de zombies, je mets ma main à couper que vous allez aimer Guns, gore & Cannoli, ce jeu indépendant édité par Crazy Monkey Studios et développé par les Claeys Brothers, deux jeunes designers belges bourrés de talent et spécialisés dans l’illustration et l’animation. Après un an et demi de travail, le jeu est enfin disponible sur Steam (depuis le 30 avril pour être exact), et il devrait débarquer prochainement sur les autres supports next-gen. Vous pouvez donc sortir vos manuels de survie car je suis heureux de vous annoncer que l’invasion a enfin commencé.

Fume, c’est du belge

C’est lors de l’Antwerp Convention que nous avons eu la chance de pouvoir faire la connaissance des Claeys Brothers et de Guns, Gore & Cannoli. Grâce à un gameplay simple mais efficace, LordSuprachris et moi avons directement pris du plaisir à découvrir ce titre qui ne nous a vraiment pas laissé indifférents. Malheureusement, le plaisir a vite fait place à la frustration puisqu’un seul niveau nous était proposé. Mais qu’à cela ne tienne : une semaine plus tard, voilà que débarquait le jeu sur PC. L’occasion était donc toute trouvée pour se relancer dans l’aventure et vous concocter un petit test Ofthedead puisque je suis toujours partant quand il s’agit de vous parler de morts-vivants et d’autres joyeusetés, surtout quand il s’agit d’une production bien de chez nous et qu’elle est plutôt bien roulée.

Le jeu se déroule dans les années 20 lors de la Prohibition, et met en scène les aventures de Vinnie Cannoli, truand à la solde de la famille Bellucini envoyé à Thugcity pour délivrer un membre de leur clan. Malheureusement pour notre héros, les choses ne vont pas tarder à tourner au vinaigre puisque directement, on pourra découvrir que la bourgade est aux prises avec des zombies affamés de cerveaux. Il s’agira donc de réussir à évoluer parmi des centaines de morts-vivants tous plus déjantés les uns que les autres, tout en affrontant la mafia locale qui détient notre ami prisonnier, pour ensuite réussir à s’enfuir en faisant la nique à toute une bande de militaires qui ont mis la ville en quarantaine. Le tout en solo ou jusqu’à quatre joueurs en local pour une bonne dose de fun, ce qui ne retire rien au charme de cette production 100% belge.

Une réalisation sans faille

Tout comme Metal Slug, le jeu est un shooter au scrolling horizontal. Il faudra donc réussir à se frayer un chemin en tirant sur tout ce qui bouge afin de réussir à sauver ses miches. Pour ce faire, tout un arsenal sera à notre disposition : magnum, mitraillette, shotgun, lance-flamme, rien n’a été oublié. Il est également possible de balancer des grenades et des cocktails Molotov afin de dégommer plusieurs ennemis en même temps. Le tout sera de bien prendre soin de ne pas gaspiller ses précieuses ressources puisque les munitions ne sont pas illimitées.

Concernant la réalisation, le tout est assez beau gosse puisque les nombreux sprites qui peuplent le jeu ont été dessinés à la main et sont superbement animés. Les musiques sont quant à elles vraiment chouettes puisqu’elles collent super bien à l’univers du jeu (en fermant les yeux, on se croirait presque dans une pub pour Mama Miracoli). Comme toujours avec ce type de jeux, le défaut majeur de ce titre est sa durée de vie puisque trois petites heures suffisent à en venir à bout (un peu plus si on joue tout seul), ce qui est ma foi un détail assez surmontable puisque le jeu ne coûte qu’une dizaine d’euros.

Note

17/20

Une réalisation irréprochable, un gameplay super intuitif et une bonne dose de fun entre potes, il n'en faut pas plus pour faire de Guns, Gore & Cannoli un titre à posséder dans sa ludothèque. Cerise sur le gâteau, le jeu est une production 100% belge. Je ne peux donc que vous encourager à vous procurer ce jeu.

Réactions

  • spacecowboy le 11/05/2015

    En effet, le jeu semble superbement animé. Au sujet des versions consoles, le site officiel dit ceci : « Version for PS4, Xbox One and Wii U will follow this summer ! »

    Vivement l’été alors !

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