Dragon Ball Xenoverse

Dragon Ball Xenoverse

Aujourd’hui, gros plan sur Dragon Ball Xenoverse puisque j’ai eu la chance de pouvoir mettre les mains dessus une bonne semaine avant sa sortie (pour rappel, le jeu sera dans les bacs ce vendredi 27 février). A la base, je comptais vous écrire un petit Illico Testo avec mes impressions sur mes premières heures de jeu mais il s’avère que j’ai complètement été happé par le nouveau titre de Bandai Namco. Je suis donc en mesure de vous fournir, avec la participation de mon collègue Mass, un test détaillé. Bref si comme moi vous êtes fan de Sangoku et de ses amis, voici de quoi vous faire un avis avant de passer à la caisse !

Entre baston et RPG

La grande originalité de ce nouvel opus réside dans le fait que le jeu est un savant mélange entre jeu de combat et jeu de rôle. Avant de commencer, il s’agira donc de créer son propre personnage que l’on pourra faire évoluer tout au long de l’aventure. A la façon d’un bon vieux RPG, on pourra améliorer ses compétences en distribuant à sa guise des points acquis à chaque niveau gagné, crafter des objets que l’on pourra utiliser pendant les combats ou bien changer de costume et de techniques comme bon nous semble, ce qui ma foi rajoute pas mal d’intérêt à un titre vu, revu et corrigé. Concernant la création de personnages, plusieurs races sont disponibles : on peut bien entendu incarner un humain ou un super guerrier mais aussi un Namek, un Majin ou un congénère de Freezer. Notons également que pour certaines races, il est possible de choisir son sexe (et de pouvoir ainsi se fapper sur une super Sayenne). Tout au long de l’histoire, on pourra croiser des PNJ générés de façon aléatoire par l’éditeur de perso et se rendre compte que le tout peut faire saigner des yeux si on ne fait pas preuve d’un minimum de bon goût.

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Une fois son personnage créé, on se retrouve projeté dans la ville de Tokitoki où l’on rencontre Trunks, qui fait désormais partie de la Police du Temps et nous apprend que de nouveaux ennemis ont fait leur apparition pour tenter de modifier le cours de l’histoire de Dragon Ball Z. Le mode scénario consistera donc à revivre les plus célèbres combats de la série et faire en sorte que tout se passe comme dans l’histoire originelle, et ce malgré les perturbations temporelles causées par les nouveaux vilains. D’autres modes de jeu sont présents, pour y accéder il suffit de se balader dans la ville. On retrouve un mode versus tout ce qu’il y a de plus classique, on peut également faire des quêtes secondaires pour divers PNJ, mais aussi devenir l’élève d’un des célèbres protagonistes de la série afin d’apprendre de nouvelles techniques. Cerise sur le gâteau : tous ces modes de jeu sont faisables aussi bien en solo qu’en multi, avec ou contre ses amis, ce qui est plutôt sympa. Notons également que la ville est remplie de magasins dans lesquels on pourra acheter de nouvelles tenues, de nouvelles techniques ou des matériaux pour crafter des capsules. Pendant les combats, ces dernières nous permettront par exemple de récupérer de l’énergie ou de gagner en puissance, ce qui pourra parfois s’avérer décisif.

Vu comme ça, le tout peut paraître assez sexy, certes. Malheureusement, la réalisation de ce mode Aventure fait pâle figure comparé à la réalisation des séquences de combat. Le tout paraît assez bâclé et ce malgré la toute petite taille de Tokitoki, ce qui est assez dommage vu le temps qu’on passe à arpenter les rues de la ville. Puisqu’on en parle, le mode combat est quant à lui plutôt bien roulé. Niveau gameplay, on est très proche des derniers volets sortis récemment et on y retrouve avec plaisir tout ce qui a fait le succès de la série : on peut voler à toute vitesse, lancer des boules de feu, se téléporter derrière son ennemi ou balancer des supers attaques complètement démesurées. Les commandes sont assez intuitives et on passe aisément d’un adversaire à l’autre grâce au système de lock. Soulignons également que l’on peut se battre jusqu’à trois contre trois, soit avec ses potes en local, soit en multi sur le net. Pour le reste, je laisserai le soin à mon ami Mass de développer le sujet un peu plus bas dans cet article. Pour ma part, tout ce qu’il me reste à vous dire est que j’ai plutôt été conquis par Dragon Ball Xenoverse et que je risque de passer encore beaucoup de temps dessus.

L’avis de Mass

Grâce à une petite visite chez Mister Ofthedead, j’ai moi aussi eu l’occasion de m’essayer à Dragon Ball Xenoverse. Mes impressions à chaud oscillent entre l’enthousiasme et la réaction mitigée, mais je garde en tête n’avoir posé les mains qu’une demie heure maximum sur le jeu.

La création de personnages a l’air d’être assez bien faite. Bien entendu, elle n’est pas aussi poussée que dans un Elder’s Scroll par exemple; mais vu que nous ne sommes pas vraiment face au même type de jeu, est-ce un mal ? Je trouve juste dommage qu’une bonne majorité des coupes de cheveux adoptables par votre personnage s’avèrent être juste la copie conforme des coupes de cheveux des personnages classiques de Dragon Ball Z. Du coup, il y a rapidement moyen que votre personnage « original » ne le soit pas tant que ça ! Le scénario proposant de revisiter l’histoire de DBZ en mode réalité alternative à l’instar de Trunks a par contre l’air des plus sympathiques.

Le mode aventure m’a quant à lui laissé plus que sceptique : notre personnage s’y déplace lentement, ne peux pas courir ni voler et bien que la touche de saut soit active lors des déplacements « en ville », il est impossible de sauter au dessus des éléments du décor, aussi petits soient-ils. Un comble quand on incarne un Sayan ! Vu que l’aventure commençait à peine, plusieurs boutiques et options telles que les quêtes annexes et combats en versus étaient inaccessibles, mais il n’empêche qu’au premier abord cette partie précise du jeu m’a surtout parue complètement accessoire : apparemment, on n’y retrouve rien qui n’aurait pas pu être résumé par un simple menu bien plus intuitif, rapide et pratique : en un mot plus ergonomique.

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Et enfin le coeur même du jeu, ses combats ! On retrouve un système de jeu assez proche des Budokai Tenkaichi, qui rappelle beaucoup le dernier jeu Dragon Ball en date : Battle of the Z. Dans des arènes de taille conséquente et entièrement libres, on affronte un ou plusieurs adversaires à grand renfort de combos et de boules de feu. Une touche dédiée au saut (et aux téléportations en esquive avec le bon timing), une touche pour les boules de feu et deux autres pour les coups normaux, qu’il est possible d’enchainer entre eux. Sur les tranches de la manette : une garde, une touche pour verrouiller un adversaire, une gâchette dédiée au dash (vol accéléré) et enfin une gâchette donnant accès aux coups spéciaux.

Je ne m’en cache pas, en tant que joueur de jeux de combats, je trouve dommage d’être confronté à un système de jeu aussi « simpliste », avec des combos semi automatiques et des coups spéciaux déclenchés d’une simple pression sur une touche tout en maintenant une gâchette; mais l’ensemble est assez dynamique et joliment animé, donc on se prend encore assez rapidement au jeu, d’autant que le corps à corps est vivement encouragé ! Effectivement, les coups spéciaux ne sont pas accessibles en permanence, et il semblerait que le meilleur moyen de charger la jauge les débloquant soit d’enchaîner les combos en combat rapproché. J’ai particulièrement bien aimé les possibilités de confirm en sortie de combo : soit via un launcher, soit grâce à une téléportation après un coup déclenchant une éjection, il est assez plaisant de terminer son enchaînement par un bon vieux Kaméhaméha des familles ! Gros point noir par contre pour les commandes de vol tout sauf intuitives : alors qu’il aurait été tellement facile de contrôler l’altitude du personnage avec le stick de droite, on se retrouve avec le bouton A pour monter et un clic sur le stick de gauche pour descendre.

Note

16/20

Savant mélange entre RPG et jeu de baston, Dragon Ball Xenoverse a tout pour plaire. Bien que le système de combat soit un peu simpliste, les batailles sont une tuerie tant le tout est beau et fluide. Grâce à une multitude de costumes et d'accessoires à débloquer, le système de leveling est quant à lui super addictif. Bref, ce nouvelle opus mérite tout à fait sa place dans votre ludothèque, à consommer sans modération.

Réactions

  • Aerticum le 24/02/2015

    Y’a un point que j’ai vu abordé nulle part et qui moi m’intéresse à fond. Est-ce qu’on retrouve tous les persos symboliques comme dans Budokai Tenkaichi 3 ? C’est ce que j’ai dans un DBZ, perso, de pouvoir jouer Janemba contre Broly par exemple x)

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    • Johnny Ofthedead le 27/02/2015

      Je ne peux malheureusement pas répondre à ta question car les persos jouables ne se débloquent qu’au fur et à mesure du jeu… Mais pour l’instant, je suis sur Namek et ça m’a l’air plutôt bien complet. Sinon concernant les persos des OAV, je n’ai encore rien vu (peut-être des DLC ?).

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      • Mass le 04/03/2015

        T’as creusé le jeu non stop et tu n’es qu’à Namek ? Djeu, la progression a l’air assez lente ! Sinon niveau DLC j’ai vu que le premier sera consacré à GT…

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        • Johnny Ofthedead le 04/03/2015

          Je suis arrivé à l’époque de Cell +/- après 15h de jeu.

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          • Mass le 05/03/2015

            Honnête niveau durée solo.

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