Dans Duke Nukem, l’eau, c’est la vie…

Duke is back baby

Duke Nukem. Rien qu’écrire ce nom me rappelle un tas de bons souvenirs passés à l’époque sur ce FPS bourrin au possible, dopé à la testostérone comme toute l’équipe d’haltérophilie féminine est-allemande dans les années 1980. C’était il y a déjà 19 ans, quand mon petit frère chassait des Pokemon aux noms un peu débiles, je dézinguais des aliens de pixels et des flics-sangliers à tour de bras. Dottmungeer, lui, il ne faisait rien, il n’était pas né, comme les fish sticks.

En ces temps presqu’antédiluviens pour le jeu vidéo, j’avais surtout bien torché le premier épisode, L.A. Meltdown, disponible en shareware via plusieurs de mes potes. Les deux suivants et les extensions, je ne les ai découverts que bien plus tard dans une des multiples rééditions du titre. Ainsi, après l’Atomic Edition sur PC, le portage tronçonné par la censure sur Nintendo 64, la version reliftée sur Xbox Live Arcade, je me suis proposé pour tester cette « Megaton Edition » sur PS Vita, histoire de refaire le jeu pour la Nième fois, et surtout éclater du monstre pendant les longs trajets en train pour aller au boulot.

Come Get Some

Duke Nukem 3D : Méga tètonne édition? 🙂

Que nous propose ce nouveau lifting de ce grand classique du jeu vidéo ? Au niveau du contenu, nous avons l’intégrale de Duke Nukem 3D, avec les quatre épisodes originaux (enfin « 3+1 » plutôt) et les trois extensions sorties. Au total, ce ne sont pas moins de 65 missions à terminer qui vous attendent, une durée de vie plus que conséquente, sans cinématique interminable toutes les dix minutes. Tout ce qui a fait le succès du titre à sa sortie a été conservé : armes, ennemis, babes, niveaux labyrinthiques explorables à l’envi sans portes fermées à jamais, zones secrètes, stéroïdes, Holo-Dukes, jetpacks, clés rouge, bleu et jaune, tout y est pour raviver la flamme nostalgique.

Dans la dernière extension, on sent que les développeurs se sont bien lâchés…

Graphiquement, le titre a été retravaillé, les bouillies de pixels faisant place à des textures plus nettes posées sur des objets en véritable 3D, sans toutefois rentrer dans des détails complexes. Les ennemis conservent un aspect « plat » qui vous les fait toujours voir de face ou de dos, rappelant leur aspect original. Les aficionados des tenues de combat photoréalistes des Call of Duty et autres Battlefield risquent de saigner des yeux en voyant cela mais c’est ce qui fait le charme de ce remake. Autre vestige du temps resté intact, vous n’avez aucune indication sur ce que vous devez faire ni où vous devez aller, à vous de vous débrouiller pour atteindre la fin du niveau vivant. Encore une fois, les joueurs habitués à suivre une ligne droite vers l’objectif suivant et voir clignoter les objets importants risquent d’être perturbés mais, à nouveau, je considère cela comme un point positif du titre.

Damn, I’m Good

Ceux qui n’ont jamais vu Shawshank Redemption risquent de tourner longtemps dans ce niveau 😉

La jouabilité à deux sticks sur PS Vita est un peu déroutante au début, le pointeur étant particulièrement rapide. Heureusement, Duke a conservé la bonne vieille visée automatique qui fait que même en ajustant un peu à côté de la cible, on la touche quand même. Hérésie pour certains « pseudo-puristes » du tir virtuel, fun à l’état pur pour ceux qui veulent juste se défouler en pulvérisant de l’alien dans la joie et l’allégresse.

Au niveau du gameplay, on conserve le coup de pied ultra-balèze qui réduit les ennemis en pâtée pour chiens (ça m’a toujours fait marrer ^^), les switches et lecteurs de cartes à actionner, le saut, le crouch et le mode course, à activer avec la croix directionnelle, ce qui fait que l’on n’y pense jamais avant d’arriver au premier endroit où on est obligé de l’utiliser…