Blackguards 2

Blackguards 2

La rédaction de Press-start a eu le privilège de pouvoir tester en preview le prochain titre de Daedalic : Blackguards 2.  Voici l’aperçu que nous avons pu en avoir.

Cassia, au début de son aventure. Profitez de son visage vierge de toute séquelle…

Cassia, au début de son aventure. Profitez de son visage vierge de toute séquelle…

Vous ne le savez peut-être pas mais vous êtes Cassia, personnage principal du prochain Blackguards.  Et très vite, vous vous retrouvez en très mauvaise posture.  Vous voilà « jetée » à tort dans un labyrinthe sous-terrain, abandonnée de tous, avec pour seule compagne vous-même, et peut être une ou deux araignées qui passeraient par là.  Evidemment, c’est là le début de l’aventure, il va sans dire que Cassia aura l’occasion de croiser du monde au travers de l’aventure qui l’attend.

Blackguards 2 fait directement suite au premier opus de jeu de rôle stratégique édité par Daedalic, l’histoire se déroule trois années plus tard et, cette fois vous impose le personnage que vous incarnerez : Cassia.  Il semblerait que cette volonté de vous imposer ce personnage soit animée par un désir de cohérence scénaristique.  Pour assurer une trame narrative cohérente, Daedalic fait le choix assumé de vous faire incarner Cassia.

Sur cette version preview, nous avons pu observer différentes choses : dont notamment l’interface, le système de jeu, les graphismes, et l’ambiance sonore.

Au niveau de l’interface : quoi de neuf docteur ?

Il est indéniable que l’interface a été améliorée par rapport à celle du premier opus.  Ainsi le jeu s’avère plus lisible, plus clair.  Il est en effet maintenant assez aisé de voir si une arme ou l’autre améliorera les stats de notre perso ou non.  Au niveau de la progression des personnages, celle-ci se fait plus « grossièrement » et donc plus simplement (sans doute dans le but de pouvoir toucher un public assez large) : ainsi vous aurez l’occasion de level up des catégories de statistiques (attaque, défense,…) et plus au détail (statistiques individuelles comme l’attaque au corps à corps, à distance, la précision, etc.).

Sur le plan du gameplay, le jeu se déroule toujours au tour par tour sur une carte découpée en hexagones.  Ici, vous aurez l’occasion de positionner votre « party » en début de map.  A vous de faire des choix consciencieux : cela dit, difficile de bien choisir sans savoir ce qui nous attend précisément.  En effet, lorsque vous ne connaissez pas un type d’ennemi, votre première game servira probablement plus à découvrir quel type d’ennemi vous avez en face de vous qu’à autre chose, même s’il est tout à fait possible de se débrouiller au premier essai.  Une fois vos unités positionnées, le combat commence, et ce de manière assez classique.  Cependant, il faut souligner que l’équipe de Daedalic a fait du bon travail en proposant des missions qui sortent du sentier de l’élimination totale de l’ennemi.  Souvent l’objectif sera d’atteindre un certain point sur la carte, parfois vous devrez sauver un groupe de prisonniers pour l’escorter en sécurité jusqu’à l’autre bout de la map.  Je salue ici ce type de mission, qui change du grand affrontement classique.  Vous verrez aussi que vous aurez l’occasion d’interagir avec l’environnement en posant des pièges et en en subissant aussi (ce qui ne manquera pas, de vous faire hurler de rage, n’est-ce pas ?).

Vous les voyez les pièges?

Vous les voyez les pièges?

En ce qui concerne les graphismes, rien à signaler si ce n’est que le jeu n’est à ce stade pas ce qu’on fait de plus beau à l’heure actuelle, mais peu importe, il est lisible, fluide et l’esthétique ne gêne en rien le gameplay, que du contraire.  Vous pouvez zoomer, dézoomer comme bon vous semble et c’est cela qui compte : que le jeu soit fonctionnel, on n’est clairement pas ici pour s’en mettre plein la vue.  Le jeu pourrait se voir qualifier, sans aucun stéréotype, d’« allemand » : le fonctionnel prime sur l’esthétique.

Quant à l’ambiance sonore, celle-ci fait à nouveau son boulot, sans pour autant être l’employée du mois. Bien mais pas top ; à nouveau toutefois, dans ce type de jeu, difficile de faire une OST inoubliable, tant la durée des combats peut être longue.

Au final, de ce que nous avons pu voir à la rédac’, nous avons l’impression que le jeu aura du bon et même du très bon à nous mettre sous la dent, à nous (en ce compris vous, chers amateurs), amateurs éclairés de TRPG.  Personnellement, même si cette version preview montrait quelques bugs gênants (plantages en cours et en fin de mission, party impossible à constituer en début de mission), nous sommes plein d’espoir face au petit dernier de la famille Blackguards et attendons la version finale pour voir si le jeu tient ses promesses.

humour

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