Dungeon of the Endless

Dungeon of the Endless

Dungeon of the Endless, développé par la boîte française Amplitude Studios, est un rogue-like se situant dans un univers de Science-fiction futuriste. Votre vaisseau s’est écrasé sur une planète inconnue, au fin fond d’un donjon souterrain de douze étages. Votre seul espoir de survivre est de remonter à la surface de la planète en… prenant l’ascenseur. Oui oui. Le but du jeu est de prendre l’ascenseur douze fois d’affilée.

Gameplay of the Endless

Dungeon of the Endless

Le premier niveau débute donc avec les deux survivants de votre équipage, prêts à en découdre. Vous avez la possibilité de donner des ordres aux deux membres de l’équipage indépendamment. Votre but : atteindre l’ascenseur. Vous allez donc explorer le donjon dans un modèle typique des rogue-like : à chaque nouvelle porte que vous ouvrez, des hordes de créatures vous sauteront à la gorge, ou vous trouverez au contraire toutes sortes de bonus tels que des nouveaux mercenaires à ajouter à votre équipage, des ressources, ou encore des marchands prêts à vous embobiner pour pas cher. Porte après porte, vous progressez ainsi dans le donjon jusqu’à trouver enfin ce fichu ascenseur qui vous mènera au niveau suivant.

Mais là où ça devient intéressant, c’est que l’ascenseur n’est pas alimenté en courant. Votre seule solution pour l’alimenter est de transporter le cristal d’énergie de votre vaisseau jusqu’à l’ascenseur. Et vous savez quoi ? C’est à ce moment que vous allez vous pisser dessus. Car une fois que vous désignerez un de vos soldats pour transporter le cristal d’énergie, des hordes de monstres sortiront de partout pour vous démolir gentillement la gueule. C’est aussi à ce moment-là que vos capacités de micro-management seront mises à rude épreuve, car il vous faudra gérer à la fois le soldat transportant le cristal d’énergie, et le(s) soldat(s) devant le protéger, le tout dans un joyeux bordel.

Dungeon of the Endless

Lorsque, après maints essais (et surtout erreurs), vous parviendrez à amener le cristal dans la cage d’ascenseur, vous arriverez au niveau suivant, accompagné de son lot de difficultés supplémentaires. Petite anecdote : la scène de l’ascenseur est toujours truffée d’un humour décalé et quelque peu caustique. A un point tel que, à la moitié du jeu, un de mes soldats a décidé de tuer un autre soldat. Comme ça, gratuitement, parce qu’ils se chamaillaient sur je-ne-sais-quel détail. Oui oui, le jeu vous tue des personnages comme ça, gratos, pour le plaisir. Ne pas ragequit, ne pas ragequit, ne pas ragequit.

For science !

Dungeon of the Endless reste malgré tout un jeu extrêmement bien ficelé au niveau de ses mécaniques. Chaque personnage de l’équipe (celle-ci peut accueillir jusqu’à quatre membres) est doté de stats spécifiques et d’un inventaire composé de trois objets. Il est possible de level up ses soldats afin de booster leurs stats et de leur apprendre des capacités spéciales supplémentaires.

Le système de ressources est également très intéressant :
A chaque monstre tué, vous recevez de l’énergie. L’énergie sert à alimenter les différentes pièces du donjon en électricité, qui vous permettent ensuite d’y installer différents modules (tourelles de défense, modules d’amplification des ressources, etc.) et, surtout, d’empêcher le spawn sauvage de monstres. Car oui, une pièce alimentée en électricité et éclairée empêche l’apparition de monstres. Je crois qu’ils ont peur du noir.
De plus, à chaque nouvelle porte ouverte, vous recevrez des points de science, de productivité et de nourriture. La productivité vous permet de placer des modules sur les pièces que vous avez alimentées en courant; la science vous permet de découvrir de nouveaux modules; la nourriture vous permet de heal vos soldats ou de les level up.

Il s’agira donc, tout au long du jeu, d’investir sagement dans le développement d’une ou plusieurs ressources, en sachant que les ressources accumulées sont conservées de niveau en niveau.

Dungeon of the Endless

Au niveau de la musique, Dungeon of the Endless nous propose une OST énorme, subjuguante, que je vous encourage fortement à écouter sur le Bandcamp de Game Audio Factory.

Un mode multijoueur est également disponible, mais je n’ai pas pu le tester dans la version dont je dispose. Aucune raison pour que celui-ci ne tienne pas ses promesses, ceci dit.

En conclusion, les frenchies d’Amplitude Studios nous proposent ici un rogue-like ma foi très plaisant, même si quelques réglages sont probablement encore à faire au niveau de la difficulté du jeu. Le jeu est très addictif, le graphisme n’est pas à couper le souffle mais véhicule très bien l’ambiance du jeu, et le gameplay est très agréable et plutôt facile à prendre en main. Seul petit bémol, la durée de vie du jeu est tout de même relativement courte (j’ai fait les deux-tiers du jeu en moins de deux heures, après m’être fait démonter par l’IA à maintes reprises). L’existence de modes de jeu supplémentaires devrait toutefois permettre de raviver la flamme durant de nombreuses parties.

Note

15/20

Les plus :
+ Un scénario de base simpliste, mais présentant un univers de jeu décalé et truffé d'humour
+ Le gameplay est intuitif et le jeu est très ergonomique
+ Plutôt addicitif, jusqu'à ce qu'on se fasse démonter et qu'on ragequit inévitablement (je n'ai jamais quitté ce jeu autrement qu'en mode ragequit)
+ La musique est juste splendide (et disponible sur le Bandcamp de Game Audio Factory

Les moins :
- Une durée de vie relativement courte (mais tout dépend du skill du joueur)

Réactions

  • LordSuprachris le 12/11/2014

    C’est un des jeux indépendants qui m’a le plus attiré à la Gamescom. Assurément un titre que je me prendrai sur Xbox One à l’occasion 🙂

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    • Employee 427 le 16/03/2016

      Eh bien voilà chose faite, il sort aujourd’hui sur Xbox. 🙂

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