Bioshock Tombeau sous-marin : épisode 2 furtivement glamour

Bioshock Tombeau sous-marin : épisode 2 furtivement glamour

Dans Bioshock, on a tout dirigé. Du Big Daddy à la Petite Soeur, nous avons pu prendre le contrôle de tous les personnages que l’on rêvait d’incarner. Tous ? Non, il en manque un.  Un protagoniste majeur sur lequel notre vue subjective retombait lascivement dans Bioshock Infinite : Elisabeth !

La belle Elisabeth, dont on ne sait plus très bien s’il faut la plaindre ou la craindre. Qu’importe, en fraîche jeunette ou en vamp désabusée, elle nous ensorcelle. Mais son physique ravageur se dissimule ici derrière nos yeux. D’elle, on ne verra que les ongles manucurés et on entendra surtout le claquement des talons hauts et parfois la voix suave à des moments clés. De clés, il n’en sera pas question à proprement parler, remplacées qu’elles sont par les crochets qu’emploie habilement Elisabeth. Mais ce sera là son seul « pouvoir » particulier, toutes ses autres capacités ayant disparu.

Bioshock Elisabeth

On incarne ainsi une Elisabeth consciente des événements, mais fragile. Plus délicate que n’importe quel autre personnage dirigeable dans la série Bioshock. Cependant, le monde autour d’elle se repaît des faibles et tombe sur elle avec rage et faim. Sauf si elle se rend invisible en longeant les murs, accroupie pour étouffer le bruit de ses pas. Une fois de plus, le gameplay de Bioshock se plie à la nature du héros. Et ça marche ! De la force destructrice du Big Daddy à la prudence d’Elisabeth, l’action de Bioshock s’est toujours adaptée à merveille. Le mode multijoueur de Bioshock 2 pouvait certes paraître incongru, mais la série a finalement réussi à créer de véritables classes de personnages.

L’infiltration est inévitable dans cet épisode final du Tombeau sous-marin. Si vous ne vous faites pas toute petite dans le dos de vos adversaires, vous finirez rapidement six pieds sous terre (ou sous mer plutôt). Un symbole flotte au-dessus de la tête des ennemis pour vous indiquer s’ils vous ont repéré. S’il est au vert, vous pouvez leur asséner un coup qui les endormira profondément. S’il est au rouge, vos attaques au corps à corps ne feront que les étourdir légèrement, et gare à leur riposte. Hélas, l’intelligence artificielle a régressé dans cet épisode, avec des adversaires moins perspicaces que par le passé. Leur mauvaise vue est même étonnante et permet trop souvent à Elisabeth de se faufiler avec aisance.

Bioshock Tombeau 2Bioshock Tombeau 3

Les lieux visités se situent dans des environnements connus et rappelleront des grands moments de l’aventure, celle-ci formant un tout de plus en plus cohérent. Inutile de préciser que l’ambiance est magique et que la progression est savoureuse (même si elle repose toujours sur le principe du « va chercher »). Comme pour la première partie du Tombeau sous-marin, ce sont les fans du premier Bioshock qui seront les plus gâtés, mais les adorateurs de Columbia y trouveront aussi leur compte. Hormis la présence d’Elisabeth dans le décor de Rapture, c’est toute l’intrigue qui sera reliée avec brio. La boucle est bouclée, malheureusement avec un excès de cinématiques déguisées qui dénotent avec la vision habituellement plus libre de la narration.

Réactions

  • Loxthefolx le 25/04/2014

    Mouai un petit DLC, sans rien de nouveau… Mais bon ça reste la suite d’une suite sans aucune vrai innovation ou imagination…ok après colombia..ho ho je sais retournons dans Rapture, plus simple à refaire ( voir ils ont repris des partie entière du jeux).Cette série arrive dans les bas-fonds avec COD.

    (J’ai fais tous les Bioshock et tous les cod) Je crack bien entendu..je vais pas payer pour de jeux pour casu sans aucune attente particulière qui se contente de refaire la même chose non stop.

    Bon je stop Rage et je vais mettre un commentaire sympas sur un autre article.

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