Rust

Rust

Et si c’était ça le bonheur ? En tous cas, ça m’en a tout l’air car Rust est vraiment mon coup de coeur du moment. A mi-chemin entre DayZ et Minecraft, le principe de ce jeu PC développé par Facepunch Studios est simple : survivre.

A poil avec mon caillou

À la suite d’une catastrophe nucléaire, je me réveille donc au milieu de nulle part avec comme seul objet un caillou… Et voilà ! Très vite, je me rends compte que la faim m’assaille et que le froid m’envahit. La nuit ne va pas tarder à tomber et je n’ai pas de vêtements. Suivant mon instinct, je me décide donc à partir en quête de nourriture. Il me faudra aussi faire du feu pour passer la nuit et surtout pour cuire mon dîner. Vu comme ça, ça n’a pas l’air compliqué… Mais on sait tous que l’air ne fait pas la chanson.

Toujours à la recherche de mon repas, le premier animal que je croise est un ours. Inutile de me faire des illusions, il est plus fort que moi. Je décide donc de passer mon chemin. Plus loin, je tombe nez à nez avec un cerf. Malheureusement celui-ci est beaucoup trop rapide, pas le temps de tenter quoi que ce soit. Je dois voir plus petit et ce sanglier que j’aperçois là-bas me semble tout indiqué. Je fonds donc sur ma proie et en viens facilement à bout grâce à quelques coups de caillou dans le coin de sa gueule. Il va me falloir du feu pour cuire la viande que je viens de récolter, me voilà donc en train de marteler un arbre pour récolter du bois. Le soleil étant de plus en plus bas à l’horizon, je décide de trouver un endroit discret où passer la nuit.

Rust 03

À l’aube de mon deuxième jour, j’entreprends de construire un abri de fortune afin d’entreposer les quelques ressources dont je dispose. J’avale rapidement mon petit déjeuner et avec un peu de pierre, je me construis une hachette rudimentaire. Me voilà en possession de ma première arme. Je constate bien vite que grâce à elle, je gagne énormément de temps en coupant du bois et en dépeçant les animaux. Avec dextérité, j’enchaîne les arbres et les sangliers. Grâce à ces derniers, j’arrive même à me concevoir des vêtements. Un seul mot me vient à l’esprit en revêtant ma peau de bête : SWAG.

Je commence petit à petit à avoir confiance en moi, mon cas n’est pas désespéré. J’entrevois même la possibilité de survivre dans ce monde post-apocalyptique. Avec le bois que j’ai récolté tout au long de la journée, je commence donc à ériger une jolie petite cabane. Parce qu’on est jamais trop prudent, je me fais même le luxe d’y mettre une porte. Et avec le reste des peaux de sanglier, je me confectionne un sac de couchage bien douillet. En sécurité à l’intérieur de mon abri, il me faut moins de deux secondes pour sombrer dans un sommeil bien mérité.

L’enfer c’est les autres

Réveillé par un bruit venant de l’extérieur, je saute dans mes mocassins et attrape ma hachette. Il s’agit sûrement de mon déjeuner qui rôde dans les parages. J’ouvre la porte et là, surprise… Me voilà nez à nez avec 3 mecs qui me tiennent en joue avec des mitrailleuses. MERDE ! Une détonation retentit, je sens une balle frôler mon oreille. Je me précipite donc à l’intérieur de ma cabane et je verrouille la porte. J’entends mes agresseurs qui s’affairent dehors et soudain une énorme explosion. BOUM !!! Les salauds, ils ont fait sauter ma porte avec du C4. Deux d’entre eux se dirigent vers mes coffres pour les vider pendant que l’autre me tient à nouveau en joue. « Tu as 10 secondes pour nous convaincre de te laisser en vie » me lance ce dernier. Gagné par la panique la plus totale, je ne parviens qu’à baragouiner quelques mots incompréhensibles dans mon micro. Le mec se met à compter : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et PAN !! Voilà la fin de mon histoire. Frustration.

Rust 02

Il faut savoir qu’à la base, le jeu comprenait des zombies. Mais Facepunch Sudios a décidé dernièrement de les retirer afin que Rust ait une identité qui lui est propre en s’éloignant un max du concept de DayZ. Mais qu’à cela ne tienne, ayant passé beaucoup de temps à regarder des films de Romero et à lire des comics de Walking Dead, je sais très bien que le réel danger lors d’une zombie apocalypse ne vient pas des zombies mais plutôt des autres survivants. Sombrer dans la paranoïa, ne faire confiance à personne, abandonner toute humanité pour protéger ses maigres ressources, … Voici les maîtres mots de Rust. C’est amusant de voir comment les joueurs réagissent face à tout ça mais c’est quand même flippant de se rendre compte que 99% des gens ne font preuve d’aucune pitié…

Alors, prêt pour l’aventure?

Réactions

  • Dottmungeer le 03/04/2014

    Ca retranscrit bien l’ambiance du jeu et je m’y suis reconnu 😀

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  • Lionheart_mike le 07/04/2014

    Ça me fait penser à un vieux jeu pc auquel je jouais quand j’étais tout gamin…

    C’était aussi un jeu de survie dans ce style, je me souviens même qu’il fallait faire bouillir son eau (ou utiliser des cachets) pour avoir de l’eau pure que on pouvait boire sans risque de souffrir d’une maladie ou autre.

    Enfin en tout cas, tu m’as donné furieusement envie de m’y mettre.

    Petites questions : il faut une bête de course pour y jouer ? On peut jouer avec une manette 360 ? Si oui est ce que c’est facilement maniable ?

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    • Johnny Ofthedead le 07/04/2014

      Je pense que le jeu doit tourner sur une config normale… Par contre, j’ai pas essayé avec une manette, c’est un FPS sur PC quand même, faut pas déconner 😀

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  • Wil2000 le 07/04/2014

    Tudieu, ce jeu il me fait de l’oeil depuis un sacré moment, mais son côté impitoyable m’attire autant qu’il m’effraie, j’ai un peu peur de ce genre de jeux qui te laisse amasser plein de trucs, pour t’abattre suite à une mauvaise rencontre, le côté rogue like impitoyable quoi…

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  • bal le 07/04/2014

    wil, sombre du coté obscur, tu verras, la vie est parfois difficile sur rust, mais malgré tout, quel pied ce jeu ^^

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  • arzonia le 13/08/2014

    Y a moyen de jouer a rust mtn avec une 3 ou 360 ??

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