The Elder Scrolls Online : Voir Tamriel… et mourir

The Elder Scrolls Online : Voir Tamriel… et mourir

J’ai beau ne pas trop aimer les MMO, j’aime beaucoup la série des Elder Scrolls, c’est pourquoi je me suis intéressé à leur projet de Meuporg dès son annonce. À la Gamescom, mon rêve s’est réalisé et j’ai été invité à jouer deux heures en compagnie d’autres journalistes à The Elder Scrolls Online.

The_Elder_Scrolls_Online

Skyrim Online

images (1)La baffe graphique que m’a administré Bethesda Softworks est d’une rare violence. Clairement, c’est un des plus beaux, si ce n’est LE plus beau MMORPG qu’il m’ait été donné de voir, avec des textures très fines pour un jeu du genre et des graphismes proches de Skyrim. D’ailleurs, le début de l’aventure de Dottmungeer, elfe noir assassin de son état, commençait en Bordeciel. Je me suis donc retrouvé en terrain connu, au milieu des montagnes, du blizzard et des nordiques. Manquait plus que les dragons.

Sans aucun doute, TESO (autant l’appeler par ses initiales n’est-ce pas) marquera sur le plan technique, d’autant plus que le studio promet de belles prouesses au niveau du PvP, une développeur me certifiant que le moteur permettra d’afficher 200 joueurs à l’écran. Titanesque !

Quid des animations et des sorts, me direz-vous ? Personnellement, je jouais un assassin, la sobriété était donc de mise, mais l’invisibilité, l’assassinat et autre téléportation étaient plutôt réussis, mais pour avoir vu quelques mages, je peux garantir que leurs compétences étaient tout à fait convaincantes.

Elders Scrolls Online : The Old Republic

En jeu, ça donne quoi ? Concrètement, on a vraiment l’impression de jouer à un simple Elder Scrolls. Tout est semblable, de l’interface au système de combat, seul le fait de jouer avec des inconnus est différent. En fait, un mode multi pour Skyrim aurait fait globalement le même boulot. Bon, il aurait fallu acheter une machine de guerre pour y jouer, mais ç’aurait été pareil. En fait, c’est sans doute une des choses qui me fait le plus peur : que TESO subisse les même imagesproblèmes que Star Wars : The Old Republic. A priori, vous me direz qu’il n’y a absolument rien en commun entre ces deux titres. Et pourtant, SWTOR promettait lui aussi une partie RPG très complète et immersive. Que s’est-il passé au final ? La plupart des joueurs jouaient de leur côté car la présence de coéquipiers n’était pas vraiment nécessaire. Pour un MMO, c’est un comble. Si TESO n’arrive pas à obliger d’une manière ou d’une autre les joueurs à se rassembler, la communauté risquera de s’en désintéresser et le transformera, comme je l’ai dit, en un jeu solo, pas terrible pour sa pub. Et même si l’ambiance est top, que j’ai pris du plaisir à faire toutes les quêtes qu’on m’a proposé etc., c’est un fait : à aucun moment je n’ai eu besoin d’un allié. Mis à part pour un monstre et ce, sur deux heures de jeu.

Je l’achète ou pas ?

De part son tarif très élevé (environ 50€ le jeu et 10€ par mois a priori), The Elder Scrolls Online a de bonnes chances de rebuter le joueur lambda et le fait qu’il risque d’être plus RPG que MMO ne joue pas vraiment en sa faveur. Heureusement, les bonnes idées annoncées telles que la possibilité pour un joueur de devenir empereur de Cyrodiil, la direction artistique, les mécaniques de jeu et l’ambiance que l’on sait propre à cette série pourraient très bien changer la donne ! Attendons donc que le jeu se découvre un peu plus avant de foncer comme des affamés sur le bouton précommander d’Amazon 🙂

Laisse un commentaire

* champs obligatoires