Ce mardi, Press-Start a eu l’honneur d’être invité dans le très chic hôtel Bloom à Bruxelles pour la présentation officielle de la Playstation 4 à la presse. Le slogan officiel de la petite après-midi était « This is for the player« , et les quelques consoles étalées sous nos yeux gourmands de nouveautés allaient bientôt subir nos assauts lubriques. Enfin, consoles, on va plutôt parler de Form Factors, les consoles proposées étant des debug cachées dans le socle. Peu importe, les manettes étaient les modèles définitifs, et quelques jeux s’offraient à nous.

Les 5 mots utilisés lors de cette présentation étaient Simple, Integrated, Social, Immediat and Personal. On sent clairement l’influence des réseaux sociaux dans les nouvelles consoles, à commencer par l’utilisation du vrai nom du joueur en plus de son gamertag, accompagné d’une petite photo et de tous ses trophées, afin de montrer à son crew qui a la plus longue. Le bouton Share présent sur les manettes permet également d’interagir avec ses amis en prenant la main sur leur partie (au singulier, ne mettez surtout pas cette phrase au pluriel) et de montrer la vidéo des 15 dernières minutes (ou une sélection de celles-ci) de jeu écoulées, via Youtube ou même par mail. Twitch est aussi présent, pour des streamings faciles.

Les smartphones sont également invités par le biais d’une application permettant de savoir ce que font vos potes, de les inviter dans des parties ou de leur lancer des défis. Plus que jamais, vous jouerez de partout ou au moins vous resterez connecté à votre cercle d’amis avec un aperçu de leurs activités. Aaaah, pester sur ce salaud de Raymond de la compta qui vous a mis plus d’une seconde sur Drive Club, ça n’a pas de prix. Vous avez bien fait de lui rendre une note de frais mal photocopiée à ce fourbe !

La PS Vita reprend également du poil de la bête. Elle s’intègre parfaitement avec la PS4 en recopiant l’idée de la tablette de la Wii U. Mi-Companion App mi-mablette, elle permet non seulement d’étendre son écran en affichant des informations supplémentaires, mais également de reprendre une partie PS4 en cours sur votre Vita. Yep. Si les promesses de remote play de la Wii U en ont refroidi quelques-uns en raison de la portée limitée de cette dernière, la transmission par wifi de la Vita permettra réellement de jouer dans sa chambre à sa console située dans son salon, et ce quasiment instantanément, sans devoir quitter sa partie.

Nos hôtes ne nous ont pas confirmé de packages spécifiques à la sortie de la PS4, mais on peut déjà savoir que la Eye Cam coûtera 59€ et qu’elle est optionnelle. Tant mieux, j’ai toujours eu une sainte horreur des espions continuellement connectés dans mon salon (Kinect, je te regarde de mon regard noir), et laisser le choix au joueur est à mon avis plus sain qu’une imposition à la limite de l’Inquisition.

Très bonne nouvelle également, la compatibilité de l’abonnement Playstation Plus avec la Playstation 4 a été officiellement confirmée. Ce n’est pas une surprise en soi, mais lorsqu’on voit qu’avec une petite promo on peut vite arriver à un abonnement de 15 mois pour le prix de 12, valable sur les 3 consoles, il serait dommage de ne pas en profiter quand on a au moins un monolithe noir dans son salon ou dans sa poche.

La manette Dual Shock 4 est très agréable à prendre en main. J’ai particulièrement apprécié les nouveaux sticks, plus rigides et concaves sur leur partie supérieure, ainsi que les gâchettes taillées façon gun qui ne laissent enfin plus glisser l’index. Par contre, impossible pour moi de trouver une position confortable pour avoir le majeur sur L2-R2 et l’index sur L1-R1, l’index devant faire les deux rôles à la fois. Pas réellement gênant, il faut juste s’y faire. Chose très sympa, la surface tactile répond vite et bien, et surtout elle est cliquable! Un vrai clic, bien franc, et pas une simple réaction à la pression du doigt, on sent qu’on appuie et le contact est efficace. Je n’ai malheureusement pu essayer que quelques applications de Playroom, liées à la caméra et aux fonctionnalités avancées de la PS4. Très peu ludiques, elles permettaient toutefois de se rendre compte que tout réagissait bien, sans lag ni soucis de toucher; bref on a de la bonne came dans les mains.

Niveau jeux, rien de nouveau n’a été présenté qui n’ait déjà été vu par des membres de Press-Start. Pourtant, j’ai été assez ébahi par la qualité de ces premiers jets; le rendu graphique était à la hauteur de mes espérances, et ça tournait en 1080p. Même de près tout était beau, les textures étaient chatoyantes et la console en avait sous le capot. Drive Club était magnifique, Knack ne s’en laissait pas conter, mon seul regret aura été au final de ne pas avoir pu voir l’interface utilisateur. D’un autre côté, ce n’est pas plus mal, autant garder quelques surprises sous le coude 😉

Je tiens à remercier Wim et Yasmine pour leur accueil chaleureux et leurs explications, ainsi que les rédacteurs des différentes communautés rencontrés sur place (hello Pxlbbq ^_^), qui m’ont prouvé que j’étais une quiche sur Drive Club. Sur deux consoles. Avec 4 voitures différentes. Oui, mon égo a souffert, mais malgré tout j’attends cette console avec une impatience que j’ai de plus en plus de mal à dissimuler!