Torchlight II : Enfin une alternative à Diablo ?

Torchlight II : Enfin une alternative à Diablo ?

Je ne peux pas dire que j’aie été déçu par Diablo III, mais forcément après 10 ans d’attente, c’est dur de satisfaire tous les joueurs. Et arriva la rumeur de Torchlight II. Après un premier épisode réussi mais dénué de multijoueur (et manquant de moyens financiers, jeu indépendant oblige), les développeurs de Runic Games avaient décidé de remettre le couvert et d’offrir une alternative au monstre de Blizzard.

Synopsis

Le jeu s’ouvre sur une très jolie cinématique avec un style graphique entre le cel-shading e le dessin animé. On nous explique que l’Alchimiste, l’un des héros jouables dans le premier opus, a été corrompu par Ordrak, le grand méchant du précédent volet.

La cinématique d’intro arbore un style graphique très agréable en accord avec l’ambiance du jeu.

L’espèce de monstre qu’il est devenu rosse ses deux anciens amis et détruit la ville. Et c’est ici qu’on intervient ! Comme dans tout bon hack’n’slash, on doit forcément n’avoir rien à voir avec la choucroute et débarquer de nul part pour coller des torgnoles au tyran et espérer retourner chez mémé avec des objets onéreux.

Le hack’n’slash, ça ne se joue que d’une manière…

Niveau gameplay, on ne peut pas dire qu’il y ait d’innovations. En même temps, comment blâmer les développeurs ? Le style « hack’n’slash » ne permet pas réellement de prendre des libertés quant aux nouvelles façons de jouer : de quelle manière pourrait-on agencer les compétences, sinon en les assignant aux chiffres et aux boutons de la souris ? Cela dit, ils proposent quelque chose de plus incongru bien que relativement anecdotique : le familier. Vous aurez le choix entre plusieurs bestioles qui pourront vous accompagner dans votre périple (j’ai craqué pour le sympathique furet 😀 ) et qui, au fur et à mesure de l’évolution de leur niveau et de l’équipement que vous leur donnerez, feront de plus en plus de
dégâts.

Par ailleurs, vous devrez choisir entre quatre classes : L’Engineer, l’Embermage, le Berserker et l’Outlander

On peut noter par contre qu’il y a bien plus de ressemblances entre Diablo II et Torchlight II qu’entre Diablo III et son ainé. Ce qui m’a frappé, c’est que le jeu de Runic Games ré-introduit le principe de l’arbre de compétences (présent dans Diablo II), que son concurrent de chez Blizzard avait lâchement abandonné. Dès lors, on peut bien mieux diversifier les capacités de son personnage. Un autre point particulièrement intéressant, c’est qu’il n’y a pas de différence entre le monojoueur et le multijoueur : vous pouvez parfaitement jouer seul, sans internet, pendant quelques mois et faire tout d’un coup débarquer votre personnage dans le monde d’internet, afin de prêter main forte aux autres joueurs. Cette nécessité d’être connecté à Internet en permanence pour jouer, a été très critiquée lors de la sortie de Diablo 3 et il semblerait que chez Runic Games, on ait bien retenu la leçon.

Un mix de Diablo III et de Torchlight I

Ici, une superbe représentation rupestre du Berserker et de son familier 😀

 

Graphiquement, il faut avouer que Torchlight II, tout en conservant la patte colorée qui
avait fait le succès du premier volet (entre autres choses bien sûr), ressemble beaucoup à son
concurrent de chez Blizzard. D’un autre côté, c’est tout de même assez incroyable : Qu’un
jeu indépendant disposant de moyens financiers bien plus réduits arrive à afficher une qualité
graphique égale à celle d’un jeu AAA… Il faut admettre que c’est impressionnant.

 

Les effets spéciaux des compétences sont assez sympathiques dans l’ensemble, et je pense pouvoir dire que Torchlight II est largement « regardable » : pas particulièrement moche, sans être la claque de l’année.

Inspirations et influences

Bon, je pense que c’est très clair : les développeurs de chez Runic Games sont sans doute des fans de Diablo II. On sent vraiment cet héritage et ce style « hack’n’slash à l’ancienne ». Par ailleurs, certains décors font très mythologiques, et il est possible que les designers aient été inspirés (pour l’acte du désert, par exemple) par l’Egypte antique.

La conclusion subjective de Dottmungeer

Des décors colorés, ce côté un peu cartoon n’est pas sans rappeler Diablo III et Warcraft.

Je ne vais pas vous mentir : à mes yeux Torchlight II est au même niveau que Diablo III… mais pour 20€. De jolis graphismes, un gameplay solide et qui ne lassera pas avant un bon moment et une interface ergonomique. Posez-vous la question : est-ce que je préfère jouer à un jeu d’aussi bonne qualité mais disposant d’une communauté moindre (dites-vous qu’il y a moins d’emmerdeurs :p ) ou payer le double et faire face à plus de joueurs mais aussi à des tactiques marketing fourbes ?

 

 

EVALUATION :

Maniabilité : 3.5/5
Technique : 3/5
Durée de vie : 3.5/5
Scénario : 3/5
Online : 3.5/5

Note : 3.8/5

 

 

Réactions

  • Wil2000 le 18/11/2012

    Merci pour le test, j’avais acheté le 1er, et c’est vrai qu’on a affaire à un jeu très correct, mais qui a malheureusement le rouleau compresseur de Blizzard en face, à la mécanique parfaitement huilée, dur de résister…

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  • Franqui le 18/11/2012

    Pas mal ce test !
    Ca va presque me donner envie d’y jouer … moi qui suis pas du tout PC 😀

    Mais un jour pourquoi pas 😀

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  • Lionheart_mike le 19/11/2012

    Finalement ce test me donne envie de me replonger dans le monde des hack’n slash !

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  • MachinaTech le 21/11/2012

    hmmm Borderlands2 n’étais pas déjà une bonne alternative à Diablo?

    Tout ceci étant dis, Torchlight 2 est une bonne variante de FPS

    Répondre

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