Terraria

Terraria

Intro

Pssssst… toi! Oui, toi! Tu m’as l’air d’aimer les jeux avec de gros pixels, viens voir par ici, j’ai un nouveau produit à te proposer! Chuuut, ne fais pas trop de bruit, tu risques de réveiller le voisin, monsieur Notch. Il n’aime pas qu’on le dérange, il a tendance à se réveiller de mauvaise humeur et accuser tout le monde de plagiat de son jeu Minecraft. Alors, qu’est-ce que tu en penses? Ca fleure bon l’ère 8 bits, mais avec un gameplay bac à sable. Quoi? Tu veux en savoir plus? Ok, suis-moi au fond de cette allée sombre, et laisse-moi te présenter Terraria.

Synopsys
Terraria est un jeu sans but. Présenté comme ça, on peut avoir du mal à saisir son intérêt, mais y jouer, c’est mettre le doigt dans un engrenage extrêmement chronophage, où cette absence permet justement de passer bien plus de temps qu’un jeu classiquement bâti avec un début et une fin.

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Vous commencerez ici avec une simple pioche et une petite hache, dans un univers généré aléatoirement.

Chaque monde est différent, les mondes créés en hiver auront même de la neige, impossible de retrouver le même monde que son voisin donc. Sachez également que les niveaux sont persistants, et déclinables en trois niveaux de taille. Pour plus de santé mentale, évitez les mondes XXL, à moins de favoriser le multijoueur.

La première chose à faire est de creuser, afin de récupérer un peu de terre. Abattez quelques arbres pour récupérer du… bois (thank you Cap’tain Obvious!) mais aussi quelques glands vous permettant de semer de nouveaux arbres. Faites-vous un établi pour avoir des planches, créez-vous une maisonnette et des murs de fond, mais sachez que vos débuts seront humbles. Hâtez-vous toutefois, car la nuit arrive bien vite, entraînant ses zombies, yeux volants et autres monstres aux sentiments amicaux mitigés.

Vous avez survécu à votre première nuit? Bien, vous pouvez partir à l’exploration. Laissez les cieux en paix pour l’instant, et contentez-vous de creuser. Tuez quelques slimes et prenez du bois pour faire des torches et vous illuminer sous terre. Vous l’aurez compris, ce jeu est un véritable fourre-tout! Vous trouverez vite des pierres, gemmes, métaux rares et autres composants vous permettant de progresser dans le jeu, d’avoir de meilleurs outils et armes (votre premier sabre laser vous marquera), voire de simplement passer du temps à décorer sa maison.

Vous passerez d’ailleurs très vite de ceci :

Terraria

à cela :

Terraria

Et je vous passe les architectures sublimes de certains architectes en herbe. Allez voir les vidéos de Hero sur Youtube, vous comprendrez ce que je veux dire.

Il existe des boss, le Roi Squelette débloque par exemple l’accès au Donjon (tuuut tuuut tuuut, ce n’est pas une boîte SM, désolé):

Terraria

Si vous creusez trop, vous finirez par rencontrer de la lave:

Terraria

Et même sous certaines conditions, rencontrer le Wall of Flesh, plus connu sous nos contrées humides sous le nom de Mur de Chair:

Terraria

Celui-ci débloquera l’accès à de nouveaux objets, mais également à la propagation de la Contagion. Les zones obscures s’étendront dorénavant sans limites, et vous devrez trouver de la poussière magique et planter des tournesols pour faire revenir la lumière et la vie.

Technique
Malgré son aspect enfantin et ses graphismes 8 bits, Terraria est un jeu bien plus profond qu’il n’y paraît. Logique pour un jeu de tunnels, mais son côté artisanat ainsi que l’exploration vous feront tourner la tête! Il est dommage que son concepteur ait arrêté les patches, même si la scène indépendante est assez active dans les patchs non officiels.

Inspirations et influences
Malgré ses gros pixels et ses blocs, Terraria ne s’inspire pas énormément de Minecraft. On se croirait plus dans un Rick Dangerous meets Dig Dug version 2000.

La conclusion SUBJECTIVE de Wil2000
Essayez-le, il est régulièrement en promotion sur Steam pour 2,50€. Faites-le toutefois en connaissance de cause: j’ai claqué plus de 60 heures dans ce jeu, mon fils a commencé à dessiner le Mur de Chair ainsi que les Jumeaux (un boss constitué de deux yeux carnivores reliés par un énorme nerf optique…), et le temps passera bien plus vite dans la vie réelle que dans votre temps de jeu. Le mot chronophage semble lui faire d’ailleurs un sous-titre parfait.
Seul son mode en ligne pêche un peu: vous devrez connaître l’IP de l’autre joueur et celui-ci doit ouvrir un port spécifique dans son routeur, ce n’est pas la chose la plus intuitive du monde.

EVALUATION :
Maniabilité :4/5
Technique : 4/5
Originalité : 4/5
Durée de vie : 5/5
Scénario : – (c’est à vous de le faire)
Online : 2/5

Note : 4/5

Réactions

  • Koubiak le 23/07/2012

    C’est un excellent jeux,

    J’y ai déjà passé plus de 10H en quelques jours ^^

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  • bal le 23/07/2012

    TRES Bon jeu, trop même ^^ et en prime, souvent en solde sur Steam !

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  • Lionheart_mike le 23/07/2012

    Hé bééé je m’attendais pas du tout à ce genre de jeu… j’ai toujours vu Terraria comme une sorte de clone du pauvre en 2D de Minecraft…

    Ton test m’a donné bien envie de m’y mettre.

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  • Wil2000 le 23/07/2012

    Ahaaaaaaa, je m’y attendais, une fois qu’on y met un doigt on y plonge jusqu’à l’épaule!
    Alors, sympa hein comme jeu? ^^
    Le comparer à un sous

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  • Wil2000 le 23/07/2012

    Zut, j’ai rippé sur le commentaire précédent…
    Je disais donc, le comparer à un sous-clône de Minecraft serait une belle erreur, et signifierait passer à côté d’une petite perle vidéoludique!

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  • Lionheart_mike le 25/07/2012

    Je tacherai de me le prendre lors d’une prochaine séance de solde Steam, j’ai bien trop de jeu à finir 😉

    Surtout que j’ai bien envie de me mettre sur Skyrim…

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  • Nadine Haven le 26/07/2012

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