Depuis un an maintenant,  je suis passé en quête de trouvailles de vieux jeux vidéo, essentiellement d’abord en Game Boy et Game Boy Color qui demandent un investissement financier moins important. J’avais notamment découvert Merlin (LSP) titre sorti en 2001. Le premier essai avait été peu concluant alors que la critique lue en diagonale m’avait pourtant poussé à acquérir le jeu. La piètre lisibilité sur les Game Boy Color et un petit soucis de réponse de boutons rendaient le jeu assez peu agréable à maitriser et peu lisible, puisqu’au moindre faux pas, c’est la mort de votre magicien !

Je m’y suis replongé depuis lors sur une GBA SP, arme de guerre pour les titres GB / GBC et les aventures du magicien y étaient plus intéressantes. Graphiquement, Merlin est réussi avec même de jolies illustrations dans l’intro. La musique est correcte, sans plus. C’est surtout le gameplay qui m’a plu. Si je l’avais pris pour un jeu de plateforme très basique et difficile, c’est que je n’avais pas envisagé Merlin comme un mélange entre un shoot’m up et un jeu de plate-forme : Un Run’n Gun donc. Des gemmes de pouvoir permettent de modifier la manière dont notre héros combat ses ennemis avec des tirs rapides droits, en oblique,… Un Troll fait office de premier boss et avec un peu de temps, on peut même grimper sur un tapis volant pour une phase de jeu encore plus shoot’m up.

Le titre est vu comme trop facile et il est vrai qu’avec un tout petit peu de maitrise et de bonne volonté, je n’ai pas eu de mal à conserver mon magicien en bonne forme. L’accès à un code de niveau en fin de stage y est aussi pour beaucoup, à croire que plus personne n’a songé à ré-exploiter les codes planqués à la Titus. (Aaah, il faudra que je vous en parle un jour si vous n’avez jamais joué aux Aventures de Moktar, Titus the Fox ou Prehistorik !)

Bref, je vous fais découvrir Merlin grâce à la nouvelle caméra qui me permet de vous offrir une petite visite du jeu comme si vous y étiez, méthode que je n’hésiterai pas remettre sur la table !