Darkest Dungeon : une histoire de stress

Darkest Dungeon : une histoire de stress

Si vous aimez les rogue-like un tant soit peu exigeants, vous allez être servi ! La création de Red Hook Studios mettra votre sens de la gestion et du combat à rude épreuve. Vous serez amené à former une équipe pour compléter une liste de quêtes qui n’est autre que de tuer 9 boss. Pour ce faire, le choix des types de compagnons est assez large : croisé, combattant lépreux, barbare, occultiste, prêtresse, chasseur de primes, bandit, pilleur de tombes, bouffon et docteur. Chacun disposant de son lot de compétences ainsi que de leur place préférée. La plus grande partie de votre temps sera passée à deux endroits : la ville et les donjons. La ville met à votre disposition tout un panel de bâtiments comme l’auberge, l’église, l’asile, le forgeron, la guilde et bien d’autres encore. Vous pourrez y guérir du stress vos compagnons, améliorer leurs compétences et leurs équipements, ou recruter des nouvelles têtes.

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Du côté des donjons, le jeu vous proposera des missions où il vous faudra explorer un certain pourcentage des pièces, combattre tous les monstres qui y rodent ou encore récupérer des reliques. Avant de partir à l’aventure dans ces couloirs sombres, vous choisirez les 4 personnages qui iront braver les dangers ainsi que le matériel à acheter. Par exemple, les torches qui permettent d’avoir toujours de la lumière et de faire des rencontres moins périlleuses, les rations de nourriture qui évitent la famine, les pelles qui servent à déblayer les chemins, ainsi que des bandages, potions curatives, clé en or, etc.

La progression dans les donjons se fait de salle en salle, séparées par des couloirs de 4 cases, le tout dans une vue en 2D aux graphismes donnant très bien dans le ton. Ces couloirs regorgent de possibilités de loot, comme des sacs à dos abandonnés, des étagères, mais aussi des pièges bien cachés. Les grandes salles quant à elles peuvent contenir un trésor farouchement gardé par des créatures, ou bien rien du tout. Il y a d’ailleurs 3 types de donjon : petit, moyen et long. Vous pourrez terminer entièrement les petits sans faire de campement, tandis que les autres requerront un, voire deux campements pour vous reposer, soigner, buffer si possible. Les récompenses gagnées à la fin, hormis l’or, seront des bustes de statues, tableaux, armoiries, qui serviront à améliorer les bâtiments de la ville pour réduire les coûts d’achat.

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Je parlais tantôt de guérir du stress en ville, et c’est là une des grandes mécaniques du jeu ! Que ce soit en explorant ou en combattant, vos aventuriers gagneront en stress pour beaucoup de raisons, et cela peut faire de votre périple un cauchemar. Il suffit d’un mauvais piège, d’un mauvais coup, ou qu’une situation ne plaise pas à l’un d’entre eux pour que sa jauge augmente. Une fois remplie, le personnage rentrera dans un état psychologique, souvent néfaste, pour venir lui rajouter quelques malus, ou bien les faire agir sans aucun contrôle. Ca peut passer par l’égoïsme, le masochisme, la claustrophobie, la kleptomanie, l’humour pourri (ils n’hésiteront pas à rabaisser leurs propres compagnons pour les faire stresser encore plus), la phobie du noir et tout un tas d’autres désagréments. Rares sont les fois où un personnage rentre dans un état de bravoure ou de vengeance qui aura lui des effets bénéfiques, comme celui de diminuer le stress des autres.

Note

15/20

Difficile au début, Darkest Dungeon se laissera dompter par les joueurs déterminés n'ayant pas peur de recommencer encore et encore avec des nouveaux persos. Puisqu’il se trouve toujours au stade de l’early access, on espère une traduction française et quelques améliorations au niveau des consommables non réutilisables dans les donjons suivants.

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