Saints Row : Gat out of Hell

Saints Row : Gat out of Hell

Saints Row est une série de jeux de type sandbox ou GTA-like qui a choisi de se démarquer par l’humour grotesque. La série suit les aventures des Saints, un gang qui jouit d’une popularité médiatique énorme. Saints Row: Gat out of Hell en est le dernier épisode et se présente sous la forme d’un standalone (comprenez par là qu’il s’agit d’un add-on qui ne nécessite pas le jeu de base). Mais que vaut-il vraiment ?

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Le jeu prend place juste après Saints Row IV, nous assistons à l’anniversaire de Kinzie et nos héros s’amusent avec des jeux d’enfants, notamment une table ouija. Mal leur en prit, puisque par celle-ci une porte vers les enfers s’ouvre, leur enlevant leur Boss. Johnny Gat, ex-lieutenant des Saints, décédé (sauf que non) décide de partir à sa recherche accompagné de Kinzie. Sur place, ils retrouvent Dane Vogel qui leur explique que Satan veut marier le Boss à sa fille, Jezebel mais qu’ils ne peuvent s’inviter au mariage. Ils décident donc de retourner la ville afin d’attirer l’attention de Satan.

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Si vous êtes un habitué de la série, vous ne serez pas perdu. Ils osent et assument ! Pour vous donner une idée, vous n’aurez aucune quête principale, elles seront toutes dans la catégorie des secondaires, preuve s’il en fallait qu’ils sont aussi capables d’autodérision jusque dans les cinématiques présentées sous la forme d’un livre de contes. Par contre, nous parlons ici d’un standalone, ne vous attendez donc pas à un jeu à rallonge. L’histoire se boucle en un peu moins de 4 heures en difficulté normale en réalisant toutes les missions et en partant même à la chasse aux objets lorsque ceux-ci croisaient ma route. Malgré cela le jeu se rattrape par un univers totalement nouveau, les Enfers ! Malgré sa superficie réduite, la zone de jeu arrive à proposer des environnements variés, passant des Landes à la ville délabrée peuplée d’âmes en peine et des personnages secondaires sympathiques bien qu’anecdotiques comme Barbe Noire, venu se faire de l’argent avec le trafic d’âmes, ou Shakespeare ancien espion de Satan reconverti en DJ. Petite touche de fan-service, vous pourrez jouer Kinzie en plus de Johnny, mais malheureusement celle-ci n’apporte rien de plus, toutes les cinématiques mettant en scène Johnny. Et pour ma part, l’apparence du Boss était la même que celle de ma sauvegarde de Saints Row IV.

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Du côté du gameplay par contre, on nous ressert les grands classiques du genre à la sauce Saints Row à peine maquillés. Les supers pouvoirs, par exemple, parmi lesquels on retrouve le sprint, l’écrasement, l’aura et l’explosion ! Petite nouveauté incarnée par les invocations ! Tous sont upgradables grâce à des clusters d’âme ramassés ici et là lors de votre progression. À part ça, la carte est remplie d’activités diverses et variées, allant de la fraude à l’assurance savamment déguisée (il faudra amasser les années de prolongation de peine et non les dollars) au seul nouveau jeu, le salut, qui mettra à l’épreuve vos aptitudes de vol en vous faisant rattraper des âmes. Et parlons-en, du vol ! Car il est particulièrement bien travaillé : contrôles fluides, possibilité de monter, descendre, accélérer, ralentir, avec un peu d’entraînement et quelques upgrades vous pourrez vite faire le tour de la map sans toucher le sol et partir à la chasse aux clusters. Seul petit bémol, pour faciliter leur obtention, les clusters ont une hitbox parfois trop permissive qui vous laissera en attraper en étant de l’autre côté d’une paroi.

Note

14/20

Saints Row: Gat out of Hell est ce que l'on attend d'un standalone à notre époque : un jeu court qui fait la part belle au fan service. Néanmoins, on y retrouve tout ce qui fait le charme de la série et le nouvel univers créé pour l'occasion mérite qu'on s'y intéresse. Toujours aussi barré, on ne peut qu'espérer une suite !

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