
LEGO : Les indestructibles
Dans LEGO : Les Indestructibles, même si vous commencez par une scène du second opus, par la suite vous aurez droit également aux temps forts du premier opus. Malin de la part des développeurs de nouer ainsi les deux scénarios. Warner Bros nous sort une énième version d’un titre LEGO basé sur une licence à succès. Ont-ils de nouvelles choses à nous proposer ? Pas si sûr…
On prend les mêmes et on recommence
Directement vous allez me dire : un jeu LEGO c’est toujours la même chose. Et bien… vous avez raison, si vous n’avez pas aimé la mécanique des anciens jeux LEGO et qu’en plus vous n’êtes pas fan d’Elastigirl ou de Flash, je vous invite aussitôt à aller acheter un autre jeu comme F1 2018 ou encore à lire notre article sur la Playstation.
On a beaucoup parlé LEGO sur Press-Start et à chaque fois, c’est cet aspect collection et construction qui revient. Car oui, dans tous les jeux sous licence LEGO, les bases sont les mêmes et plutôt simples. Chaque personnage a ses capacités propres qu’il faudra utiliser à bon escient pour résoudre les nombreuses énigmes parsemées tout au long du chemin. Même si ces capacités sont plutôt anodines dans le gameplay, on notera l’effort fourni pour tenter de nous faire coopérer avec tous les personnages plutôt que de garder notre bon vieux M. Indestructible toute l’histoire. Et ce serait dommage de passer à côté de certains des protagonistes qui sont plutôt intéressants à jouer, je pense notamment à Jack-Jack… je n’en dirai pas plus au cas où vous n’auriez pas vu le numéro 2 dans nos salles obscures.

Coucou Jack-Jack!
La collectionnite aiguë, c’est grave docteur ?
J’en parle dans chacun de mes tests de jeux LEGO, le vrai point fort à mon sens de ce titre reste l’aspect collection. Je m’explique (encore…) : il est possible de refaire chaque niveau pour le fouiller de fond en comble, ce qui s’avérera être la partie du jeu dans laquelle j’ai passé le plus de temps. En effet, le mode histoire se boucle en à peine 7 heures. Mais cette euphorie de débloquer un nouveau personnage, de découvrir une brique dorée bien cachée ou encore de débusquer un minikit secret, c’est jouissif.
Fin, travaillé, on n’a pas affaire à des amateurs
Là où on voit que Warner Bros sait ce qu’il fait, c’est dans la finesse technique. Graphiquement c’est très réussi, coloré, vivant et avec peu voire pas d’aliasing ; sur Switch, c’est une vraie merveille. Pour la bande-son et les doublages, même si j’ai l’impression que certains doublages ne sont pas les mêmes que dans le film, ils sont très ressemblants et réussis, et les bruitages et musiques sont, comme toujours, au top. La jouabilité est une machine rodée qui, malgré quelques accrocs, reste simple et efficace.

C’est beau, non ?
Résultats en demi-teinte, comme pour les films
Je remets un peu ce titre aux deux longs métrages : le premier est un chef-d’oeuvre, le second l’est un peu (beaucoup) moins. Mis ensemble ça fait un mélange plus que correct. C’est pareil avec le jeu. De gros points positifs mélangés à pas mal de petits « ratés » font de LEGO : Les Indestructibles un jeu dans la moyenne.
Note
13/20
Mi-figue, mi-raisin, disait mon grand-père. C'est pareil ici, ce n'est ni bon ni mauvais. Si vous n'aimez ni les Indestructibles, ni les LEGO, passez votre chemin. Par contre si vous appréciez les univers représentés, foncez, il y a de quoi s'amuser.
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